Le serveur d'applications Web d'IBM pourrait bien être déterminant pour le sort
de l'AS/400
Si vous êtes impliqué dans le planning stratégique
de l'informatique de votre entreprise, voilà un élément à ne pas négliger. WebSphere
Application Server est peut-être l'un des facteurs les plus déterminants du succès
de l'AS/400 dans la prochaine décennie. Pour employer des termes forts, il n'est
pas impossible que WebSphere devienne l'application AS/400 “ exterminatrice ”,
qui anéantira les plate-formes concurrentes, comme Sun Solaris ou HP-UX de Hewlett-Packard
et, qui sait, peut-être même Windows 2000. Mais WebSphere pourrait aussi devenir
un tout autre genre “ d'application exterminatrice ” : celle qui serait responsable
de la mort de l'AS/400.
WebSphere Application Server
est peut-être l'un des facteurs les plus déterminants du succès de l'AS/400 dans
la prochaine décennie
De prime abord cela peut
sembler invraisemblable de penser qu'un serveur Web puisse contrôler le destin
de l'AS/400. Servir des pages Web n'est, après tout, pas très difficile, et peut
être réalisé avec toute une palette de produits (comme Weblogic de BEA Systems
par exemple) qui fonctionnent sur AS/400. De plus, même si les clients utilisent
d'autres plate-formes comme serveur Web, ils peuvent tout de même choisir l'AS/400
pour leurs applications de gestion centrales. Pas vrai ?
WebSphere, planche de salut de l’AS/400
Et bien peut être pas. Il semblerait que WebSphere Application Server soit à même
de jouer un rôle bien plus important pour l’avenir de l’AS/400 que le simple service
de pages HTML (Hypertext Markup Language).
Mais avant d’expliciter les apports de WebSphere à l’AS/400, considérons une autre
application cruciale de l’AS/400 : son Système de Gestion de Base de Données Relationnelle
(SGBDR) connu sous le nom de DB2 Universal Database for AS/400 (UDB/400). Si UDB/400
n’était pas fiable, ou n’était pas capable d’accomplir ce que Oracle ou SQL Server
sont capables de faire, ou encore manquait de sécurités à toute épreuve, l’AS/400
serait un piètre compétiteur en tant que plate-forme serveur d’applications de
gestion d’entreprise.
Un système de gestion de base de données de tout premier rang est si important
pour l’informatique d’entreprise que l’AS/400 serait tout simplement mort sur
le marché s’il n’en bénéficiait pas. IBM reconnaît d’ailleurs cet état de fait,
et s’en occupe à travers son énergique programme de développement de UBD/400.
Voilà un autre exemple: dans la période pré-Java, un bon SGBDR, avec des sécurités
et des utilitaires transactionnels associés, ainsi que des langages de haut niveau
standards comme le COBOL ou C/C++, suffisaient pour rester dans la course sur
le marché des plate-formes de gestion.
Mais au cours des deux dernières années, Java est entré dans la danse. IBM a clairement
indiqué, en mots comme en actes, qu’elle a misé sur Java. Les autres acteurs majeurs
du monde de l’informatique de gestion, à l’exception de Microsoft, ont aussi intégré
Java dans les fondations de leurs systèmes.
Le degré d’engagement d’IBM est tel que si la Compagnie n’était pas en mesure
de supporter viablement des applications Java sur AS/400, la plate-forme serait
vouée à l’échec. Comme c’était le cas pour le SGBDR, IBM s’est rendue compte du
risque encouru et a intensifié ses efforts pour fournir une JVM (Java Virtual
Machine) de tout premier ordre sur AS/400.
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