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VMworld 2015 : ce qu’il faut retenir

Cloud - Par Tristan Karache - Publié le 16 octobre 2015
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Pour cette édition du VMworld Europe à Barcelone, quelques produits méritaient une attention toute particulière.

VMworld 2015 : ce qu’il faut retenir

La session générale avec la même représentation donnée un mois et de mois plus tôt par Pat Gelsinger lors de la version américaine de l’évènement a laissé un petit goût de déception sur le palais délicat des journalistes avides de nouveautés et d’innovations. Cependant, c’était l’occasion de s’intéresser de plus prêt sur certains projets et de se délecter d’avantage des quelques annonces comme l’acquisition de Boxer ou les différentes avancées technologiques sur des produits phares.

VMware s’étend un peu plus encore…

Vmware a rapidement annoncé l’acquisition de Boxer. Ajay Patel, Senior Vice President, Product Development, Cloud Services chez VMware, commente cette acquisition : « Le principe ici, c’est d’apporter de la simplicité sur l’expérience utilisateur en particulier sur plusieurs appareils. Avec Boxer, c’est comment améliorer cette expérience sur la façon dont je regarde mes mails, comment je partage de l’information avec DropBox ou autre… Nous sommes partis du Device Security Management au Virtual Desktop Management et maintenant on se concentre sur le contenu ».

Supportant toute sorte de profil, Gmail, Outlook, Exchange, Yahoo, Hotmail, ou encore iCloud, Boxer s’intègre avec Dropbox, Box, et Google Drive pour la gestion des pièces jointes principalement. Mais pas seulement ! On peut compter sur de la gestion des contacts, des évènements et de l’agenda aussi… Boxer est une sorte d’assistant d’information personnel que VMware compte certainement l’intégrer à AirWatch puisque la solution supporte déjà la fonction AppConnect spécifique à l’outil MDM de MobileIron. Affaire à suivre donc…

NSX : retour sur un succès

Comme l’expliquait Michael Massal, CIO de Join Experience et client de la solution « les moyens traditionnelles de sécurisation ne sont pas adaptés aux technologies de virtualisation ». Par moyen traditionnel, il désignait les firewalls qui sont plus désignés à sécuriser le périmètre et les infrastructures physiques et beaucoup moins à la complexité ajouté avec la virtualisation. Avec cette notion de virtualisation des réseaux, NSX parvient à apporter une couche de sécurité par notamment importer au sein même des VM les différentes règles de sécurité de l’entreprise agissant directement comme un firewall et ce en suivant les mouvement et le cycle de vie de la machine.

On pourrait croire que ce type d’évolution signerait la mort des firewalls mais Chris Morosco, Directeur Marketing Data Center and Cloud Security de Palo Alto Networks argumentait l’inverse. En effet, la firme californienne a conçu une offre profitant des fonctionnalités de NSX au niveau de la visibilité du trafic. Ce dernier offre une protection interne exemplaire mais n’en demeure pas moins qu’il est indispensable de la compléter avec des notions de détections dynamiques des menaces mais aussi d’audit afin de boucher les brèches comme les Zero-day qui pourraient être exploitées.

C’est d’ailleurs ce spectre sécuritaire qui justifie cette virtualisation des réseaux pour les dirigeants des entreprises alors que l’IT s’intéresse également à l’agilité et la rapidité de provisionning de la solution. Dharminder Debisarun, Head of IT chez Novamedia souligne que « ce n’est pas seulement la sécurité, c’est aussi le réseau, le load balancing, la micro segmentation… ». A noter que dans cette version 6.2, l’avantage réside dans cette approche multi-datacenter permettant de sécuriser l’intégralité d’une entreprise répartis sur plusieurs continents afin de se concentrer sur l’évolution du business et la production.

Cocorico !!!

Avec plus de 500 français sur les 10 000 présents pour l’évènement, Sylvain Cazard, Country Manager pour la France indiquait que « VMware marque une concrétisation dans notre stratégie mise en place depuis maintenant 3 ans sur le Software Defined Datacenter (SDDC), le cloud hybride et l’expérience utilisateur qui se confirme lors des échanges nos clients et par les différents témoignages ». Rappelant que le marché français nourrit  une « culture de l’ingénieur », il a jouté que les entreprises s’intéressent de plus en plus à leur transformation numérique mais aussi que « ne pas prendre de risques est le plus grand risque » paraphrasant ainsi Pat Gelsinger.

En effet, le changement est pour lui un levier de croissance par lequel les entreprises doivent passer illustrant même ses propos par le rachat de Dell en déclarant que « gérer sa propre cannibalisation peut être une bonne stratégie. Le statuquo peut être bien pire… ».

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