Gérald Karsenti, HP : « La majorité des clouds vont se faire sur OpenStack »

Au début du mois de mai, HP annonçait un investissement d’un milliard de dollars dans OpenStack ainsi que le lancement d’une nouvelle plateforme baptisée Helion et basée sur cette technologie Open-Source. « HP a beaucoup contribué au groupement OpenStack, explique Gérald Karsenti. Aujourd’hui, nous sommes tous convaincus que la majeure partie des développements de clouds va se faire dans un environnement OpenStack ». Un important investissement technologique donc, mais accompagné par une volonté de formation des collaborateurs de l’entreprise pour les amener vers cet environnement « en très forte croissance ».

Le dirigeant évoque également la stratégie du groupe sur le marché de la mobilité. « Des centaines de millions d’objets numériques sont connectés et il faut essayer de donner une consistance à cet ensemble ». Du côté des smartphones, HP a lancé en janvier ses terminaux Slate 6 et 7 en Inde. Disponibles en Europe depuis le mois denier, ils se placent néanmoins davantage sur le marché des phablettes, à mi-chemin entre le téléphone et la tablette, que sur celui beaucoup plus concurrentiel des smartphones. « HP n’est plus fondamentalement sur ce marché mais peu importe. Quand vous êtes dans la tablette vous pouvez faire des smartphones. La technologie en elle-même, nous l’avons. La question c’est l’usage. Ce que nous voulons, c’est intégrer les technologies autour d’un cloud afin que les utilisateurs en tirent le plein bénéfice pour ce qu’ils souhaitent en faire ».

L’actualité de HP est également marquée par le nouveau plan social annoncé par Meg Whitman. Alors que 34 000 suppressions de postes étaient déjà prévues dans le monde, la CEO a indiqué devoir supprimer entre 11 000 et 16 0000 emplois supplémentaires. En France, la direction est actuellement en train de négocier avec les représentants du personnel une Gestion Prévisionnelle de l’Emploi et des Compétences (GPEC), qui vise à former les salariés de la société afin de déplacer les postes existants de secteurs peu générateurs de croissance vers d’autres plus porteurs. « Nous allons continuer à essayer d’avoir de très bons résultats, c’est le meilleur rempart aux potentiels plans sociaux » conclut Gérald Karsenti.