Le problème avec la virtualisation, c'est que pour chaque défi relevé, comme celui de la prolifération des machines virtuelles (ou ‘VM Sprawl’), une nouvelle difficulté apparaît.
Mais selon Jean-Pierre Ullmo, Directeur des Ventes, Virtualisation et Automatisation chez CA Technologies, ce problème n’est pas inéluctable : une bonne gestion du cycle de maturité de la virtualisation peut apporter l'agilité, la disponibilité et la réduction des coûts recherchés.
Personne ne devrait se lancer sur l’autoroute le lendemain de l’obtention du permis de conduire : il vaut mieux apprendre les bases, gagner en maturité, et planifier sa progression. Il en est de même pour la virtualisation. Pratiquement toutes les entreprises se lancent têtes baissées dans la virtualisation, afin d’implémenter leur propre infrastructure de Cloud Computing et capitaliser sur ses avantages en termes d’agilité, de qualité et de réduction des risques. Cependant, qu’il s’agisse d’environnements virtuels ou hybrides (physiques et virtuels), foncer à l’allure d’un pilote de F1 dans une stratégie de virtualisation est une conduite à risque ! On ne met pas en place un datacenter virtualisé, en mode self-service et dynamique en un jour. Comme pour la conduite, il faut adopter une approche pragmatique et construire son infrastructure Cloud pas à pas. Tenter de tout faire en même temps, c’est emprunter la voie qui mène à la panne, voire à l’accident.
La route menant de la simple consolidation de serveurs au datacenter dynamique peut être longue et pénible. Tôt ou tard, même les meilleurs plans de virtualisation subissent l’épreuve de l’accroissement de la complexité, des nouveaux besoins en ressources humaines, de la gestion des contrats de service (SLA) ou encore de la confrontation d’ordre politique entre différents départements, …etc.
En raison de l’abstraction et de la nature de plus en plus dynamique de la virtualisation, il devient de plus en plus difficile de repérer les déploiements mal effectués. Ces derniers échappent aux processus de sécurité et de conformité, surchargent les réseaux et empêchent de trouver les sources des problèmes des services métiers. La plupart des entreprises ont du mal à utiliser leurs ressources virtuelles pour des applications plus complexes ou critiques. En effet celles-ci doivent être disponibles en permanence et administrées en fonction de leurs rôles pour les services métiers, ce qui n’est pas vraiment le domaine d’expertise, ni l’intérêt des spécialistes des plates-formes de virtualisation.
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Cloud - Par
Jean-Pierre Ullmo - Publié le 13 octobre 2010