par Dan Darnell
L'interpréteur
Qshell de l'AS/400 fournit un environnement permettant de saisir des commandes
Java et d'en visualiser les sorties
L'interpréteur
QShell est l'un des éléments les plus importants ajoutés récemment à l'OS/400,
en V4R2. Mais celui qui programme surtout en RPG ou en Cobol ne sait peut-être
même pas que ce “ système dans le système ” existe. On peut
utiliser QShell pour réaliser des tâches essentielles sur l'AS/400, comme la
compilation et l'exécution de programmes Java. Etant donné que les
environnements shell viennent du monde Unix, la plupart des “ vétérans ”
de l'AS/400 trouveront leur utilisation et leur configuration non intuitives.
Je me propose de vous familiariser avec la vie dans le shell, pour que vous
utilisiez facilement le code Java et que vous compreniez mieux l'environnement
qui constitue la base du support runtime Java de l'AS/400. Un coup d'oeil
rapide à l'interface QShell et à une poignée d'outils Java intégrés
sert d'introduction à l'environnement. Un prochain article expliquera
quelques techniques pour maîtriser QShell.
QShell
est l'un des éléments les plus importants ajoutés récemment à l'OS/400
On
peut exécuter un programme Java de deux manières : en entrant la commande
RUNJVA (Run Java) sur une ligne de commande OS/400, ou en utilisant un outil
Java intégré depuis l’intérieur de QShell. Les deux méthodes fournissent
le support shell multithread nécessaire à Java. Mais, comme le démarrage
explicite de l’environnement shell réduit la charge nécessaire à l’exécution
d’un programme Java, c’est généralement le meilleur choix.
Installez l’interpréteur QShell comme option 30 de l’OS/400 (LPP
5769-SS1). Pour démarrer l’environnement shell, tapez STRQSH (Start QShell)
sur une ligne de commande OS/400. Une commande alias, QSH, démarre aussi le
shell. La commande STRQSH n’accepte qu’un paramètre : une commande à
exécuter. Laissez la valeur par défaut (*NONE) de ce paramètre pour entrer
dans l’écran de saisie de commandes du shell (figure 1). Le tiers inférieur
de l’écran contient une invite de commande et des touches de fonction.
Au-dessus de l’invite se trouve une zone de sortie où les commandes sont
journalisées et la sortie du programme affichée. Cela n’a rien à voir avec
un affichage de saisie de commandes AS/400 normal. En effet, depuis cette invite
de commande, on ne peut utiliser que la commande définie pour QShell. Les
commandes et leurs paramètres font la distinction entre majuscules et
minuscules.
L’apparition d’un signe dollar ($) dans la zone de sortie indique que
le shell est prêt à accepter vos commandes. Dès qu’une commande est exécutée,
trois signes plus grand que (>>>) apparaissent dans la zone de sortie.
Ainsi, si on démarre le shell et entre la commande javac pour compiler un
fichier source Java, la zone de sortie se présente comme ceciau terme de la compilation :
$
javac
/myjava/MyClass1.java
>>>$
Les commandes saisies dans l’environnement shell sont placées dans une
file d’attente pour aller s’exécuter dans le processus batch du shell. Dès
que l’on saisit une commande, l’affichage du shell est prêt à en accepter
une autre. Les commandes présentes dans la file d’attente du processus batch
s’exécutent dans l’ordre d’entrée dans la file (première entrée, première
sortie, ou FIFO). Au fur et à mesure de l’exécution de chaque commande, une
notification est envoyée à la zone de sortie de l’affichage du shell. Voici,
par exemple, ce qu’on pourrait obtenir en entrant successivement trois
commandes de compilation Java :
$
javac
/myjava/MyClass1.java
javac
/myjava/MyClass2.java
javac
/myjava/MyClass3.java
>>>$>>>$>>>$
L’environnement du shell est étroitement lié à l’IFS (Integrated
File System) de l’AS/400. Les types d’opérations normalement effectuées
dans le shell sont principalement ceux des systèmes de fichiers stream (racine
ou QopenSys). Pour cette raison, les bibliothèques OS/400 et des concepts comme
la liste de bibliothèques, ont peu ou pas de répercussion sur les activités
menées dans le shell. Il faut plutôt s’habituer à travailler avec des
concepts de type Unix : chemins d’accès, répertoire courant et répertoire
racine.
Exemple : la commande shell destinée à changer votre répertoire
en répertoire /myjava est
cd
/myjava
Pour
revenir à la situation précédente, utilisez la commande cd (change directory)
ainsi :
cd –
La
commande pwd (present working directory) affiche le nom du répertoire défini
comme répertoire courant. On peut l’utiliser à chaque fois qu’on a des
doutes sur le répertoire courant.
Contrairement à la plupart des logiciels AS/400, l’interpréteur
QShell n’offre aucune aide contextuelle. De plus, l’écran de saisie de
commandes Qshell ne contient pas toutes les touches de fonction utilisables dans
le shell. La seule manière de savoir comment utiliser le shell ou ce
qu’accomplissent les touches de fonction, consiste à examiner l’aide
fournie pour la commande STRQSH. Comme point de départ, la figure 2 énumère
et décrit les touches de fonction disponibles.
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