par Sharon L. Hoffman
CODE/400 a évolué tranquillement, pour devenir un puissant outil de développement
AS/400
La plupart des programmeurs AS/400 continue de développer du code en se servant
d'outils conçus pour les écrans passifs, notamment SEU et SDA.
Ces outils leurs sont familiers; ils sont disponibles sur tous les systèmes de
développement, et ils remplissent parfaitement bien leur rôle. Même si
l'affirmation est exacte, la recherche d'autres outils peut s'avérer judicieuse.
En 1988, lorsque IBM a lancé l'AS/400, ses outils de programmation
destinés à des écrans passifs faisaient partie du haut de gamme. Mais les temps
changent. Les programmeurs AS/400 se tournant vers de nouvelles
méthodes de développement comme Java, de nouveaux outils de programmation deviennent
indispensables. Ce besoin débouche sur la motivation de
réévaluer également les outils de programmation utilisés pour les développements
classiques.
Lorsque j'ai commencé à travailler fréquemment avec Java, j'ai décidé d'utiliser
un simple éditeur de texte plutôt que l'un des IDE (Integrated
Development Environments), comme JBuilder d'Inprise ou VisualAge for Java d'IBM.
Un candidat évident m'est immédiatement venu à l'esprit :
CODE/400 d'IBM (parmi les alternatives possibles, citons entre autres Flex/Edit
d'Aldon).
CODE/400 présente de nombreux avantages par rapport à un éditeur de texte générique
pour PC, tel que le Bloc Notes. En effet, CODE/400 inclut des
fonctions de suggestion et de vérification syntaxique pour tous les langages qu'one
st susceptible d'utiliser. De ce fait, il n'y a pas besoin d'apprendre à
utiliser plusieurs outils. Il prend également en charge les lignes de commande
SEU, ce qui raccourcit la courbe d'apprentissage. En outre, IBM fournit
gracieusement une version de démonstration avec des restrictions minimes et pouvant
être téléchargée, ce qui permet de tester soigneusement CODE/400 avant d'acheter
la version complète. (Pour de plus amples informations sur les restrictions de
la version de démo et les sites de téléchargement, voir l'encadré "Démo CODE/400").
Lorsqu'IBM a lancé CODE/400, en 1992, j'ai étudié le produit et en l'ai plutôt
écarté.
En effet, bien que surprenante, la version initiale de CODE/400 avait deux défauts
majeurs : elle n'était disponible que sous OS/2 et elle était excessivement onéreuse.
Lorsque la version Windows a été mise sur le marché, quelques années plus tard,
ces défauts étaient toujours présents : trop cher et bien que tournant sous Windows,
toujours le "look and feel" OS/2.
Cependant, lorsqu'à la mi-97 j'ai assisté à une démonstration des nouvelles possibilités
du produit, j'ai dû revoir ma première impression. Depuis lors, IBM a même rajouté
de nouvelles fonctions à CODE/400. En outre, une nouvelle version est attendue
au courant de cette année.
Si vous n'avez pas suivi l'évolution de CODE/400 récemment, vous y trouverez un
intérêt. Pour vous aider à le maîtriser, j'en présente ici brièvement les fonctions
et les caractéristiques, et signale également certaines astuces permettant de
gagner du temps, et les défauts que j'ai découvert.
Je vous recommande vivement d'assister à une démonstration ou à un atelier CODE/400
si vous en avez l'opportunité. CODE/400 est si différent des outils pour écrans
passifs bien connus de la majorité des programmeurs AS/400 qu'il faut le voir
en action pour se rendre compte de ses qualités. (Pour une la liste des ressources
complémentaires traitant de CODE/400, consultez l'encadré "Autres ressources").
Lorsqu'à la mi-97 j'ai assisté à une démonstration du produit, j'ai dû revoir
ma première impression