Avec l'annonce de la V4R4 de l'OS/400, IBM a rebaptisé la base de données de l'AS/400, “ DB2 Universal Database for AS/400 ”. Big Blue aurait également dû rebaptiser l'AS/400 en “ Serveur Universel ”. En effet, l'AS/400 est en train d'émerger comme serveur universel, défiant toute concurrence dans sa capacité à exécuter un grand nombre d'applications, des plus anciennes (il existe encore quelques applications System/3 sur le terrain) aux solutions Java, Web et e-business les plus récentes. Des applications de type traitement transactionnel, gestionnaires de bases de données, partage de fichiers et d'imprimantes, ERP (Enterprise Resource Planning), serveurs Web ainsi que des applications sollicitant le processeur de façon intensive comme Lotus Domino, fonctionnent parfaitement sur les modèles récents d'AS/400. En fait, l'AS/400 est tellement universel en matière de prise en charge des technologies émergentes qu'il peut être difficile pour les entreprises utilisatrices et les éditeurs de logiciels de choisir une stratégie de modernisation. Et pourtant, il faut bien faire un choix et poursuivre sa route. IBM a investi des fortunes pour positionner la société et ses systèmes de gestion midrange comme moteurs du commerce électronique. Si cet effort marketing s'avère concluant et que les applications nécessaires deviennent disponibles, les fournisseurs de systèmes et de logiciels AS/400 pourraient voir la plate-forme refaire surface comme élément moteur dans la création de nouvelles opportunités commerciales. Naturellement, ce résultat serait bénéfique pour tous ceux d'entre nous qui utilisons l'AS/400.
Tirer pleinement profit du serveur universel
Lorsque l’AS/400 fut mis sur le marché, en
juin 1988, les développeurs réalisèrent qu’il marquait désormais un
profond changement dans la façon d’appréhender les applications. Par le passé,
les applications AS/400 étaient limitées par la mémoire, la taille réduite
des disques et les faibles performances des processeurs. Aussi, des alternatives
à ces contraintes ont été intégrées au coeur des applications dès la
conception de celles-ci. Les processus ont été décomposés en fonctions de
tailles suffisamment réduites pour tenir dans la mémoire. Des techniques de
programmation très astucieuses permirent d’accélérer le traitement. De
nouvelles méthodes de stockage des données permirent de réduire
l’utilisation d’un espace disque déjà limité. L’exemple classique
illustrant cet état d’esprit concerne évidemment le fait que les développeurs
AS/400 et des autres plates-formes stockaient les années de quatre chiffres sur
deux chiffres. Ces alternatives affectaient la présentation, l’aspect et les
fonctionnalités des applications et frustraient les utilisateurs de ces dernières
qui voulaient plus de données, plus de fonctions, etc…
C’est
pourquoi, après avoir migré sur AS/400, nous avons fait table rase du passé,
abandonnant les hypothèses qui limitaient notre créativité. Utilisant notre
connaissance des besoins des entreprises et des processus impliqués dans nos
applications, tout en supposant qu’espace disque, mémoire et puissance de
traitement étaient illimités, nous avons repensé l’architecture de nos
applications et créé une nouvelle génération de logiciels hors pairs pour
l’AS/400. S’appuyant d’une part, sur une base de données relationnelle et des
interfaces utilisateurs conviviales en mode texte, et d’autre part sur des
programmes modulaires, cette nouvelle architecture a été à la base des
applications développées ces onze dernières années.
A
cette assise, nous avons récemment ajouté de nouvelles fonctions, données et
interfaces. Nous avons greffé différentes versions de client/serveur sur le
frontal des applications ainsi que des datawarehouses et des fonctions assurant
une haute disponibilité du back-end. Nous avons ajouté de l’image et des accès
Web, le workflow et un bon nombre d’autres technologies (qui plus est, la
majorité d’entre nous est passée aux années codées sur quatre chiffres).
Il se trouve qu’une fois de plus, les applications ont dépassé le périmètre
qui leur était alloué.
En
effet, au fur et à mesure que nous tentons d’ajouter des fonctions
e-business, des serveurs d’applications Java, des clusters et bon nombre
d’autres nouvelles technologies émergentes, les applications deviennent
lourdes à développer, à maintenir, à distribuer et à utiliser. Il semble désormais
évident que les concepts sur lesquels se basent les applications actuelles ne
permettent plus de prendre en charge toutes les fonctions qu’un “ serveur
universel ” peut exécuter. Une fois de plus, il est temps d’évoluer.
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