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Les technologies d’Hyperconvergence sont-elles adaptées aux PME/PMI ?

Enjeux IT - Par Erik Ableson - Publié le 02 mai 2016
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C’est une question que l’on me pose souvent ces derniers temps.

Les technologies d’Hyperconvergence sont-elles adaptées aux PME/PMI ?

Hyperconvergence

Surtout parce que les premiers atouts qui sont mis en avant pour décrire les solutions d’hyperconvergence sont leurs performances et leur évolutivité, principaux critères de sélection des plus grands comptes. Pour une PME qui souhaite faire ses premiers pas vers la virtualisation et la consolidation, l’option hyper-convergence doit clairement être envisagée, dans la mesure où ce type d’infrastructure apporte beaucoup plus que les solutions de virtualisation classiques.

Evolutivité

Un mot clé pour décrire les solutions d’infrastructures hyper-convergées est l’évolutivité. Ce terme est souvent interprété comme le moyen d’optimiser des systèmes à très grande échelle, alors qu’en fait cela signifie que la solution peut s’adapter à des infrastructures de tailles différentes, de la plus petite à la plus grande. Pour les PME il faut donc retenir que l’évolutivité donne la possibilité de commencer petit et de faire grandir son infrastructure pour répondre à de nouveaux besoins.

J’ai par ailleurs récemment vu que SimpliVity venait de lancer un nouveau système d’entrée de gamme, conçu pour les petites structures mono site ou multi-sites, à un tarif tout à fait abordable (jusqu’à 50% moins cher que les solutions hyper-convergées alternatives), faisant ainsi descendre le ticket d’entrée de ce type d’offre.

Encadrer le débat autour de la définition de l’hyper-convergence

Dans un premier temps, il est important de qualifier la terminologie concernant les solutions hyper-convergées, car si le terme est utilisé par beaucoup d’éditeurs, il ne signifie pas la même chose pour tout le monde. Pour commencer, il y a au moins une chose qui est partagée par tous le fait que le stockage soit embarqué dans les serveurs qui hébergent les machines virtuelles, et que ce stockage soit géré par un logiciel distribuant les données entre les noeuds pour répondre aux besoins de protection et de disponibilité des données, tout en permettant des performances accrues ainsi que l’ajout de nouveaux noeuds dans le cluster. A partir d’ici, il faut ensuite évaluer chaque produit en fonction de ses capacités et fonctionnalités qui peuvent aller beaucoup plus loin dans l’intégration et l’optimisation des services autour des machines virtuelles et de l’infrastructure qui les soutiennent. La solution VSAN de VMware par exemple, permet de faire la consolidation des hyperviseurs et le stockage, mais ne comprend pas de fonctionnalités natives de sauvegarde ou de réplication. Pour ces services, il faut ajouter des outils supplémentaires. D’autres solutions plus complètes intègrent l’ensemble des services nécessaires d’une infrastructure moderne.

Simplicité du stockage

Pour ceux qui démarrent dans la virtualisation aujourd’hui et font leurs premiers pas vers le stockage partagé, la tâche peut sembler ardue. Un des objectifs des solutions hyperconvergées est d’éliminer cette complexité et de proposer une infrastructure “tout en un”. Le stockage représente un service clé dans l’exploitation des systèmes de virtualisation de serveurs et historiquement, un des plus difficiles à dimensionner correctement (tout en respectant le cahier des charges !). Les solutions hyper-convergées modernes comme SimpliVity et Nutanix intègrent des fonctionnalités avancées permettant de garantir les performances avec l’utilisation des SSD et de mieux gérer les problèmes de capacité avec les fonctions de déduplication et de compression des données. La déduplication est une approche qui permet d’enregistrer des données en gardant une trace de ce qui a déjà été enregistré auparavant, garantissant ainsi que les mêmes données ne seront pas traitées plusieurs fois inutilement. Pour un environnement constitué de machines virtuelles, il y a un gain immédiat car chaque machine comprend plusieurs Go pour son OS, qui sont souvent identiques entre les VMs. Plus l’environnement de base est homogène, plus la gestion est simplifiée et les performances améliorées. Dans un deuxième temps, cela permet également une exploitation optimisée pour ajouter des environnements de test, de développement et d’intégration. En partant des données de production pour monter un environnement de test, aucun espace n’est consommé inutilement, car tous les blocs qui contiennent ces informations sont déjà présents, et il suffit que le moteur de déduplication les reconnaisse et stocke des tout petits “pointeurs” à la place des copies complètes. Sur ce point, la solution de SimpliVity a un atout intéressant avec sa carte OmniStack qui assure la déduplication au moment où on écrit et ce, sans impacter les performances d’écriture, garantissant que les données soient dé-dupliquées dès le départ.

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Enjeux IT - Par Erik Ableson - Publié le 02 mai 2016