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La partie immergée de l’IT

Tech - Par Guillaume Rameaux - Publié le 13 février 2014
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Après une première journée dédiée aux développeurs, Microsoft s’adressait hier aux IT Pros.

La partie immergée de l’IT

Ces derniers sont en permanence soumis aux attentes des utilisateurs et Directions Métier, qui n’hésitent plus aujourd’hui à passer outre la DSI pour utiliser des services cloud ou connecter leurs terminaux personnels au système d’information de l’entreprise.

« Le partenariat entre les métiers et la DSI fera la différence dans les entreprises, affirme Nicolas Petit, en ouverture de session plénière. Pour illustrer le décalage entre exigences des utilisateurs et contraintes des équipes informatiques, le Directeur Marketing de Microsoft France utilise une métaphore.

« C’est la problématique de l’iceberg, explique-t-il En surface, vous avez les nouveaux usages poussés par les utilisateurs. Mais la partie immergée, c’est l’infrastructure gérée par les IT Pros ».

Pour évoquer cette infrastructure, Microsoft a, comme l’année dernière, fait appel à son propre DSI, Patrice Trousset, appuyé cette fois par Thierry Rapatout, Directeur Technique de la division Services de la compagnie. Ces derniers proposent aux visiteurs leurs clés pour moderniser le datacenter en capitalisant sur les dernières technologies hybrides de Microsoft. « Le cordonnier est plutôt pas mal chaussé avec nos propres solutions déployées à grande échelle », note Patrice Trousset.

Le PRA simplifié avec Windows Server 2012 R2

Après avoir virtualiser l’essentiel de son infrastructure, Microsoft fait son chemin vers le cloud. Environ 12 % des applications métiers tournent sur une plateforme PaaS et 85 % sur une infrastructure IaaS ou cloud privé. Côté SaaS, Microsoft compte 96 000 utilisateurs Exchange Online et 210 000 SharePoint Online. Près de 60 % des employés sont en outre connectés au réseau social Yammer et 6,6 millions d’appels sont passés chaque mois via Lync.

Assurer la disponibilité de ces applications est absolument critique pour les 196 000 utilisateurs. Arnaud Lheureux, évangéliste technique chez Microsoft, montre donc la mise en place d’un PRA avec Windows Server 2012 R2. Cette nouvelle édition disponible depuis la fin d’année dernière, a fait évoluer la fonction Replica, qui permet simplement de dupliquer une machine virtuelle sur un datacenter de secours. R2 offre désormais une granularité plus importante et permet de mettre en place différents intervalles de temps entre deux replicas (30 secondes, 5 minutes ou 15 minutes). Il est également possible d’ajouter un  autre niveau de sécurité en créant une deuxième copie de la VM sur un autre site ou vers un hébergement cloud par exemple. Pour automatiser le plus possible les procédures de PRA, l’éditeur a lancé il y a trois semaine le service Hyper-V Recovery Manager sur Windows Azure.

La plateforme est aujourd’hui capable de gérer aussi bien des machines virtuelles Windows que Suse, Ubuntu, Debian ou encore FreeBSD. « Aujourd’hui, le niveau de fonctionnalités est équivalent entre une VM Windows et une VM Linux », indique Arnaud Lheureux, prenant en exemple l’allocation dynamique de mémoire ou encore la sauvegarde online sans interruption de la machine.

Côté stockage, Windows Server 2012 R2 a étendu la fonctionnalité Storage Space, qui permet de créer des pools virtuels à partir de différents périphériques de stockage physiques (HDD ou SSD), puis de placer les données sur le hardware le plus adapté en fonction de leur fréquence d’utilisation. Aujourd’hui, cette possibilité ainsi que le moteur de déduplication sont également accessibles pour les environnements VDI (Virtual Desktop Infrastructure).

Booster les requêtes avec SQL Server 2014 et le traitement in-memory

Moderniser le datacenter, c’est aussi optimiser ses bases de données. SQL Server 2014 approche et bénéficiera d’une intégration beaucoup plus forte avec SQL Azure, pour déployer rapidement ses bases dans le nuage, mais également d’un nouveau moteur de traitement in-memory permettant de multiplier les performances d’une requête jusqu’à un facteur 80 sans avoir à réécrire le code de son application. Et dans l’optique de répondre aussi plus efficacement aux attentes utilisateurs, Microsoft annonce la disponibilité générale de Power BI pour Office 365. La suite logicielle intégrée à Excel donne à n’importe quel utilisateur la possibilité d’utiliser des outils de Business Intelligence sans avoir à passer par l’IT.

Enfin, impossible aujourd’hui de parler d’infrastructure informatique sans évoquer la mobilité et l’évolution des outils utilisateurs. « Au début, nous avons subi cette transformation, admet Thierry Rapatout. Désormais, nous déployons des scénarios de type Choose Your Own Device, ce qui nous permet de laisser le choix aux utilisateurs tout conservant la maîtrise ».

Chez Microsoft, 12 000 devices personnels sont managés via Windows Intune, 18 000 Surface Pro ou RT ont été déployées et 92 000 Windows Phone accèdent au portail d’entreprise.

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