Grands projets pour petites entreprises
Rochester essaye de résoudre les problèmes que rencontre IBM sur le segment inférieur
du marché, qui devient de plus en plus important.
Le marché des petites entreprises est primordial pour l'avenir de l'AS/400. Mais
Rochester continue son éternel combat pour étendre la pénétration dans ce segment
inférieur de son marché. La question des coûts trop élevés des AS/400 pour des
entreprises de petite taille a été résolue avec le modèle 170, dont le prix est
plus abordable. Toutefois, de nombreux autres facteurs influant sur la réussite
commerciale dans ce segment du marché continuent à présenter des obstacles. Le
coût élevé des logiciels et applications AS/400, l'absence de présence dans les
canaux de distribution chargés d'approvisionner les petites entreprises, la concurrence
des autres plates-formes serveurs d'IBM et une démarche marketing inadéquate,
voilà autant de facteurs qui ne facilitent pas la tâche de la Division AS/400
dans son combat pour gagner de nouveaux comptes, capitaux, dans l'arène des petites
entreprises.
Le secteur informatique lié aux petites entreprises a connu une croissance
de plus de 30% l'année dernière
Quand les VPN préparent le terrain du commerce électronique
En réglant une grande partie des problèmes liés à l'administration de réseau, les VPN facilitent l'accès au commerce électroniqueSi vous envisagez d'utiliser votre AS/400 comme serveur Web pour le commerce électronique (CE), beaucoup d'aspects doivent être pris en compte. Quelles en seront les conséquences pour votre infrastructure ? Quelle est la meilleure manière de gérer les données de CE voyageant à travers le serveur ? Comment les besoins d'évolutivité évolueront-ils avec les nouveaux volumes de transactions ? Et qu'en est-il des pare-feu (firewalls) et autres éléments de sécurité ? Avant de vous préoccuper de toutes ces questions et de beaucoup d'autres liées à une activité tournée vers le Web, songez à une option qui a le vent en poupe : l'utilisation d'un réseau privé virtuel (VPN, ou Virtual Private Network). Dotés de la sécurité, de la fiabilité et de l'accessibilité qu'exige le CE, les VPN s'imposent rapidement comme l'outil privilégié dans de tels environnements. Même de grandes sociétés qui ont beaucoup investi dans les réseaux privés, sont très sensibles aux avantages qu'offrent les VPN.
Lire l'articleActive Directory : enfin !
La nouvelle fonction la plus attendue de Windows 2000 est Active Directory. Pour utiliser efficacement AD, il faut comprendre l'importance d'un service d'annuaire, son mode de fonctionnement, les fonctions assurées par le service et comment corriger les problèmes de migration. Active Directory fait sortir Windows NT des ténèbres en matière d'administration des ressources de l'entreprise. AD permet d'éliminer les domaines maîtres et les domaines de ressources, les comptes d'administrateur non sélectifs qui font des ravages dans un domaine et les nombreuses (c'est-à -dire N x [N-1]) relations d'approbation qu'il faut établir à chaque ajout de domaine.
Lire l'articleMigrer les contrôleurs de domaines vers Windows 2000
Les réseaux Windows NT reposent sur les contrôleurs de domaine pour l'administration des comptes d'utilisateurs, des groupes et des services d'ouverture de sessions. Bonne nouvelle : faire évoluer vos contrôleurs de domaine vers Windows 2000 est plus facile que vous ne pouvez le penser. Mode d'emploi… Microsoft a créé, avec Windows 2000 Server, un des systèmes d'exploitation de réseau les plus élaborés, et la plupart des entreprises voudront probablement faire évoluer leurs systèmes à un moment ou a un autre. Les contrôleurs de domaines étant les fondations d'un bon réseau NT, on peut comparer la migration des contrôleurs de domaines vers Windows 2000 au remplacement des fondations d'un immeuble dont on voudrait conserver tout le reste intact. Heureusement, Microsoft a rendu ce processus aussi simple qu'il est possible, mais cette opération doit être exécutée dans un ordre précis. Suivez le plan de Microsoft et vous migrerez vos contrôleurs de domaine sans soucis, une étape indispensable pour réussir votre migration vers Windows 2000.
Lire l'articleMessage Queue Server : mettez vos données en rangs serrés
Microsoft Message Queue Server permet de concevoir un système de files d'attente
de messages à l'échelle de l'entreprise, apportant un surcroît de fiabilité et
de sécurité aux applications transactionnelles.
Les développeurs qui créent des applications transactionnelles (ou TP - par exemple
pour les transactions boursières, les transactions bancaires ou le contrôle de
fabrication), doivent s'assurer non seulement que ces applications traitent les
transactions avec précision, mais également qu'elles transfèrent les données d'un
processus à un autre sans risque et méthodiquement.
Les données perdues ou dans le désordre réduisent à néant l'objectif même d'une
application TP. Voilà pourquoi, les développeurs font souvent appel à la technique
des files d'attente de messages(Message Queuing en anglais), pour garantir une
livraison fiable des données dans les applications TP. Un système de file d'attente
augmente la fiabilité des échanges entre processus en utilisant un processus émetteur
pour mettre les données dans une file d'attente et un processus récepteur pour
les récupérer dans la file d'attente.
Traditionnellement, les développeurs développaient jusqu'ici leurs propres systèmes
de files d'attente de messages ou se procuraient ces systèmes chez un éditeur
différent de celui de leur OS. Le développement d'un système de files d'attente
de messages sophistiqué exige de la part des développeurs d'être versés dans la
communication de réseau de sous-couche, comme les protocoles de transport et l'acheminement
des messages.
MSMQ permet de concevoir et mettre en oeuvre un système de files d'attente
de messages au niveau de toute l'entreprise
Bien que les solutions du marché offrent des réponses immédiates, l'acquisition
et la maintenance d'une technologie de ce type peut revenir cher. Microsoft propose
sa technologie de files d'attente de messages Microsoft Message Queue Server (MSMQ),
intégrée à Windows NT 4.0 édition Entreprise (NTS/E) et à l'Option Pack de Windows
NT Server 4.0. MSMQ permet de concevoir et mettre en oeuvre un système de files
d'attente de messages au niveau de toute l'entreprise pour supporter toutes les
applications d'un réseau NT. Le SDK (Software Development Kit) de MSMQ permet
de développer des applications de files d'attente de messages customisées sans
devoir programmer une communication directe entre processus ni connaître la sous-couche
réseau.
MSMQ est un véhicule crucial pour l'échange des messages dans votre réseau NT.
Cet article a pour objet de vous aider à comprendre la technologie de files d'attente
des messages et l'application, par MSMQ, de cette technologie.
Les 8 notions à suivre… ou à éviter
Dans mon article du mois dernier, j'ai résumé un certain nombre de conseils prodigués au fil des ans afin de mettre l'accent sur les pratiques recommandées pour installer, configurer et exécuter NT. Cette fois, je passe en revue 8 aspects de NT sous l'angle d'éditeurs, de produits, de fonctions et de ressources qui méritent une reconnaissance - bonne ou mauvaise. Certains des produits que nous allons évoquer vous paraîtront utiles, d'autres peut-être moins. J'attribue un pouce levé ou un pouce baissé pour les aspects importants de chaque sujet et, comme je n'ai collaboré avec personne pour cet article, le vote est unanime.
Lire l'articleAméliorations extrêmes pour DB2 UDB en V4R5
par Kent Milligan La V4R5 pousse encore plus loin les améliorations de DB2 UDB apportées par la V4R4 La V4R4 a été une importante mouture de la base de données, avec DB2 Universal Database for AS/400 (DB2 UDB) arborant une multitude de nouvelles fonctions, notamment les BLOB (Binary Large OBjects), les UDF (User-Defined Functions) ou encore les datalinks. Certes moins riche en nouveautés, la V4R5 propose pour sa part de nombreuses améliorations, à travers une large variété de fonctions et interfaces DB2 UDB permettant aux développeurs AS/400 d'intégrer leurs applications stratégiques dans l'univers e-business.
La plus importante amélioration réside dans l'adjonction de Visual Explain à la boîte d'outils bases de données d'OpsNav
Lire l'articlePPTP, pour un accès sécurisé au réseau de l’entreprise
La création d'un WAN d'entreprise peut coûter cher. Souvent, les petites et moyennes
entreprises ne peuvent pas s'offrir la ligne spécialisée à grande vitesse, le
firewall, le routeur, les logiciels, le support et la maintenance nécessaires
pour créer même un simple WAN.
La prolifération actuelle des providers d'accès Internet de qualité, des constructeurs
de modems câble et des RNIS permettent de créer un WAN d'entreprise sur Internet,
moyennant des frais mensuels fixes. Cette approche élimine pratiquement les coûts
de démarrage traditionnellement liés à la création d'un WAN d'entreprise. Les
modems câbles et les connexions RNIS permettent de remplacer l'accès commuté traditionnel
à faible vitesse avec son cortège de lignes téléphoniques multiples et ses batteries
de modems, par des réseaux privés virtuels (VPN pour Virtual Private Network)
très performants.Grâce à l'association d'une connexion Internet permanente à grande
vitesse et de PPTP (Point-to-Point Tunneling Protocol), RAS (Remote Access Service)
et RRAS (Routing and Remote Access service) de NT, les utilisateurs mobiles ayant
accès à Internet bénéficient d'une connectivité sécurisée instantanée au réseau
de l'entreprise. Cette approche présente deux avantages.
D'abord, un VPN permet aux utilisateurs mobiles d'éviter les frais des communications
téléphoniques longue distance (en supposant qu'ils puissent accéder à un ISP local).
Deuxièmement, c'est le fournisseur d'accès qui est responsable de la maintenance,
de la mise à jour et du dépannage de l'infrastructure du WAN. Le Service Pack
4 de NT 4.0 comprend des mises à jour de PPTP et RRAS assurant des connexions
sécurisées, l'authentification mutuelle et le filtrage des paquets, améliorant
ainsi significativement les performances et la fiabilité des VPN.
Exchange et les sauvegardes : les 6 erreurs à ne pas commettre
Un de mes amis, excellent programmeur et administrateur UNIX, gère (entre autres
choses) un petit serveur Exchange pour la société qui l'emploie. Une de ses grandes
forces est de savoir lorsqu'il est débordé et, un jour, il m'a appelé en me demandant
de l'aide. Il avait éteint le serveur Exchange, ne pouvait le relancer et n'avait
pas de sauvegarde opérationnelle. Le plus stupide dans l'histoire est qu'il avait
éteint le serveur pour installer un lecteur de DAT afin de faire des sauvegardes
régulières !
La morale de cette histoire ? Il est indispensable de disposer de bonnes sauvegardes
et, si vous n'en avez pas, vous tentez le démon. Mon ami a eu de la chance, le
disque sur lequel se trouvaient les données d'Exchange était intact, j'ai donc
pu restaurer les données. Cet article détaille les 6 erreurs à ne pas commettre
dans vos sauvegardes d'Exchange et la façon d'éviter un cauchemar en cas de défaillance
de vos systèmes.
Réplication bidirectionnelle avec SQL Server 7.0
par Baya Pavliashvili
Les éditeurs convertis en abonnés et les abonnés convertis à leur tour en éditeurs
Les fonctions avancées de réplication de SQL Server permettent de synchroniser
les données de plusieurs bases de données, que celles-ci résident sur le même
serveur ou non. Mais pourquoi pas simplement sauvegarder les bases de données
et les restaurer ensuite sur un autre serveur, ou utiliser DTS (Data Transformation
Services) pour transférer les tables et données ? Si on travaille sur des bases
de données accessibles uniquement en lecture, ces techniques conviennent parfaitement.
Mais qu'en est-il si on a une base de données transactionnelle (OLTP) de grande
taille (100 Go ou plus) gérant une centaine de transactions ou plus par minute
? Ou alors, que faire si on a plus de 1.000 utilisateurs exécutant des instructions
Select, Insert, Update et Delete au moins 8 heures par jour ? Dans ce contexte,
effectuer des sauvegardes suivies de restaurations toutes les 10 minutes (ce qui
aurait pour effet de verrouiller les tables et déclencher des appels d'utilisateurs
irrités) est inacceptable. En outre, l'utilisation de DTS ou de bcp (bulk copy
program) pour transférer autant d'informations à chaque fois que l'on souhaite
synchroniser des bases de données n'est pas viable ; le transfert nécessiterait
beaucoup trop de temps.
Même si la réplication n'accélère pas le transfert des données, elle permet cependant,
d'effectuer ce dernier d'un serveur à un autre en une seule opération, puis de
répercuter les modifications sur les autres bases de données. En d'autres termes,
la réplication peut représenter la solution idéale pour transférer des données
si on recherche un juste milieu entre la propagation des données sur différentes
machines et la disponibilité de ces mêmes données.
SQL Server 7.0 passe à la vitesse supérieure en matière de réplication
et de facilité d'emploi
SQL Server 6.0 a apporté le support de la réplication, et SQL Server 6.5 a
rajouté des améliorations mineures. Pour sa part, SQL Server 7.0 passe à la vitesse
supérieure en matière de réplication et de facilité d'emploi. En effet, SQL Server
7.0 va bien au delà d'une photographie instantanée des données et de la réplication
transactionnelle standard pour supporter la réplication bidirectionnelle (ou un
abonnement avec mise à jour instantanée) et la réplication par fusion. Cette version
permet également de répliquer des données de et vers des plates-formes non SQL.
De plus, SQL Server 7.0 automatise toutes les tâches de réplication, permettant
ainsi aux administrateurs de configurer et d'administrer la réplication à l'aide
d'assistants, sans écrire une seule procédure cataloguée. A travers les assistants
de réplication, il est même possible de paramétrer SQL Server de manière à écrire
des tâches de nettoyage et d'informer les administrateurs des éventuelles erreurs
par courrier électronique ou pager. Passons en revue les assistants de SQL Server
7.0 en vue de configurer un exemple de solution de réplication avec mise à jour
immédiate. Examinons ensuite, l'action de SQL Server en coulisses pour implémenter
cette solution et pour finir, testons la solution proposée.
Comment tout savoir sur SQL Server 2000
La nouvelle version atteint de nouveaux sommets
Remarque : Les auteurs ont basé leurs articles SQL Server 2000 sur des versions
antérieures à la Bêta 2. Aussi, il se peut que vous remarquiez quelques différences
entre la Bêta 2 et le comportement ou les interfaces décrits dans cet article.
En particulier, veuillez noter que la fonction vues indexées ne sera disponible
que dans SQL Server 2000 Enterprise Edition. Toutefois, on peut installer Entreprise
Edition sur un serveur NT 4 ou Windows 2000 (W2K). On n'est pas obligé d'utiliser
NT 4.0 Enterprise ou W2K Advanced Server.
Imaginez que vous ayez la possibilité de construire la maison de vos rêves, dans
laquelle vous projetez d'élever vos enfants au cours des 20 prochaines années.
L'argent n'est pas un problème, mais vous voulez emménager le plus tôt possible.
Dans ce cas, vous allez être obligé de faire des concessions, et de choisir entre
avoir une maison parfaitement aménagée avant d'y habiter et pouvoir y emménager
le plus tôt possible. Vous allez passer du temps à concevoir soigneusement les
pièces principales de la maison, sachant que vous pourrez toujours terminer le
sous-sol ou rajouter une grande terrasse après avoir emménagé. Comparons ce processus
à la construction de SQL Server.
Il y a plusieurs années, Microsoft a regroupé les meilleurs spécialistes de la
conception des bases de données à travers le monde (internes et externes à Microsoft)
et leur a demandé de bâtir la base de données de leurs rêves. Considérez SQL Server
7.0 comme le résultat fondamental de ces efforts. SQL Server 7.0 est une réécriture
importante du code de base, mais les administrateurs de bases données et les développeurs
ne pouvaient pas voir ni toucher beaucoup de ces améliorations. En effet, SQL
Server 7.0 apporte une kyrielle de nouvelles fonctionnalités importantes (comme
les services OLAP). Mais une grande partie du réingéneering du noyau se situe
au niveau de la gestion des pages et de la mémoire. Pour la première fois en Octobre
1999, j'ai vu SQL Server 2000 lors de la conférence MVP (Most Valuable Professional)
de Microsoft.
Les premiers séminaires couvraient l'architecture interne des moteurs relationnels
et de la mémoire, et je suis reparti avec le sentiment très fort que SQL Server
2000 s'appuie sur les fondations de SQL Server 7.0 et y rajoute "la plomberie
et l'électricité". A bien des égards, SQL Server 2000 ressemble à ce sous-sol
terminé, cette énorme terrasse et ce studio de projection personnel dont vous
avez toujours rêvé.
Il peut désormais rivaliser d'égal à égal avec n'importe quelle plate-forme
de base de données concurrentes
Optimiser NT et IIS pour les pages ASP
Les pages actives ASP sont utilisées par de nombreuses entreprises, d'Internet aux intranets d'entreprise et de nombreux administrateurs système choisissent Windows NT Server et Internet Information Server pour les faire tourner. Cependant, Windows NT et IIS doivent être optimisés pour offrir de bonnes performances.
Si vous voulez tirer le meilleur des applications ASP (Active Server Pages), vous
rencontrerez le succès en configurant Windows NT Server pour en faire une plate-forme
efficace pour Internet Information Server (IIS) et en faisant quelques modifications
simples mais essentielles à la configuration d'IIS afin qu'il aide vos serveurs
à fonctionner de façon optimale.
Souvenez-vous qu'il vous faut tester vos applications et optimiser l'environnement
de votre serveur à mesure que vous faites les changements. Faites une check-list
des paramètres de vos serveurs afin d'être sûr que vous avez configuré chaque
serveur correctement. Automatisez l'installation de vos serveurs autant que vous
le pouvez pour configurer les serveurs rapidement et sans risque d'erreur.
Si tous vos serveurs ont la même configuration matérielle, vous pouvez envisager
d'utiliser Norton Ghost, ou tout autre utilitaire équivalent de réplication automatique,
pour installer vos nouveaux serveurs. Si vous utilisez un utilitaire pour répliquer
les serveurs, assurez-vous que l'utilitaire vous permet de créer un SID pour chaque
serveur.
En outre, testez le processus de réplication sur un seul système avant de créer
plusieurs serveurs. Personne ne veut répliquer un système dont les applications
sont mal paramétrées. Il est possible également que vous rencontriez des problèmes
avec la métabase d'IIS sur les systèmes répliqués si le SID change. Si de tels
problèmes devaient survenir, vous pourriez devoir réinstaller IIS sur la machine
concernée.
Les 7 étapes vers le data warehouse
Les data warehouses sont un rêve pour les analystes : toute l'information concernant
les activités de l'entreprise est regroupée en un seul lieu et prête à être utilisée
par un ensemble cohérent d'outils d'analyse. Mais comment transformer le rêve
en réalité ?
Pour atteindre ce Nirvana des décideurs qu'est le data warehouse, il faut tout
d'abord bien penser le système. Vous devez comprendre le type de questions que
les utilisateurs vont lui poser (par exemple, combien de nouveaux clients par
trimestre ou quel segment de marché achète le plus d'environnements de développement
d'applications dans la région Ouest) car la raison d'être des systèmes de data
warehouse est de fournir aux décideurs l'information adaptée et à jour dont ils
ont besoin pour faire les bons choix.
Pour illustrer le processus, nous utiliserons un data warehouse créé pour une
société imaginaire fournissant des logiciels de développement d'applications,
du consulting, du personnel en délégation et des formations. Le marché évolue
très rapidement pour la société. Ses dirigeants ont donc besoin de savoir quels
ajustements dans leur modèle économique et leurs méthodes commerciales ils doivent
faire pour permettre à l'entreprise de poursuivre sa croissance. Pour aider la
société, nous avons travaillé avec l'encadrement supérieur pour concevoir une
solution.
Tout d'abord, nous avons déterminé les objectifs de l'entreprise pour ce nouveau
système. Ensuite, nous avons collecté et analysé des informations que la société.
Nous avons identifié les processus fondamentaux que l'entreprise devait surveiller
et construit un modèle conceptuel des données. Puis, nous avons situé les sources
de données et prévu les transformations nécessaires à leur appliquer. Enfin, nous
avons fixé la durée de conservation des données.
Trois façons de maigrir
Dans notre numéro de mai 1998, nous avions testé les beta 1 de Terminal Server et de MetaFrame de Citrix Systems ainsi que la MaxStation de Maxspeed pour l'article " Enfants de l'Hydre ". Depuis, les environnement NT multiutilisateurs ont évolué. Voici donc les pages " minceur " que tout bon magazine se doit de proposer pour l'été.
Lire l'articleMesurer et administrer les performances des applications NT Workstation
Quand il s'agit d'obtenir des performances maximales de Windows NT Workstation 4.0, la première chose qui vient à l'esprit est qu'il suffit d'éliminer le shell de l'explorateur, d'utiliser une interface d'invite de commandes et de ne pas exécuter ces fichues applications graphiques. Moyennant quoi NT Workstation va décoller. C'est ce que j'appelle la " mentalité table rase ", d'ailleurs répandue chez les disciples d'UNIX, persuadés, parfois non sans raison, que les applications graphiques sont cause de ralentissement. En fait, les performances du noyau de Windows NT n'ont aucune importance, puisque Windows NT Workstation fonctionne dans un environnement graphique et exécute des applications graphiques. Dans la plupart des cas, on ne peut pas désactiver le shell de l'Explorateur Windows sans invalider la fonctionnalité du système. Il est donc temps de réexaminer d'un oeil neuf comment mesurer et gérer les performances des postes de travail Windows NT afin de profiter au maximum de cet investissement. Pour commencer, les compteurs de l'analyseur de performances permettent d'identifier les applications posant des problèmes, ce qui est un point de départ très utile. Par ailleurs, certains utilitaires du Kit de ressources de Windows NT Workstation 4.0 aident à mesurer et à surveiller les problèmes de performances.
Lire l'articleUne nouvelle étape pour le groupe RMH
La récente fusion des groupes TMA et RMH est l'occasion pour RMH de présenter sa nouvelle organisation.
Lire l'articleLe Triangle d’Or
par Samy Mosimann Dans le monde de la banque privée, la place de l'AS/400 reste prépondérante, avec un facteur de 1 à 8 par rapport au nombre d'installations Unix Genève, Zurich et Luxembourg sont les trois sommets du triangle d'or de l'activité bancaire privée en Europe. Ces banques sont des établissements qui ne se comparent pas aux grandes banques nationales ou publiques européennes. Elles sont moins importantes et emploient de moins de 40 à plus de 500 employés. Globalement, on peut estimer qu'environ 1000 banques sont en activité dans ce domaine en Suisse et au Luxembourg.
Lire l'articleGérer la charge des serveurs Web
Au fur et à mesure du développement du commerce électronique, les entreprises
sont de plus en plus nombreuses à compter sur leurs sites Web pour communiquer
avec les clients. Un site Web très performant, délivrant rapidement et en toute
fiabilité du contenu, accroît sa clientèle, la fidélise et joue un rôle crucial
pour un commerce électronique prospère et compétitif.
Les clients potentiels ne seront pas enclins à retourner sur un site Web, s'ils
sont frustrés par sa lenteur et se heurtent à des retards importants ou à des
défaillances. Ainsi, dans le cadre de la planification et de la mise en oeuvre
de l'infrastructure Web d'une entreprise, il faut prendre en compte sérieusement
l'amélioration des performances de son site Web.
Il existe plusieurs méthodes pour améliorer les performances du Web : augmenter
la bande passante Internet, utiliser un équipement de réseau rapide, concevoir
des applications Web efficaces, optimiser et mettre à niveau les logiciels et
les matériels des serveurs Web, et utiliser une technologie de Web-caching.
Il est également possible d'améliorer les performances d'un site Web en ajoutant
des serveurs Web et des sites et en mettant en miroir le contenu entre tous les
serveurs et les sites. Cette méthode permet de partager la charge globale entre
les serveurs et les sites et de réduire le retard d'exécution des informations,
occasionné par le traitement interne des requêtes des clients d'un serveur.
Elle permet, en outre, de conserver des serveurs existants plutôt que de les éliminer
pour faire de la place à de nouveaux serveurs.
Le partage, ou l'équilibrage, de la charge entre plusieurs serveurs évite de surcharger
un seul serveur avec le trafic du Web, alors que d'autres restent inactifs. Pour
équilibrer la charge entre les serveurs Web, on fait traditionnellement appel
à la fonction " à tour de rôle " du DNS qui permet de distribuer équitablement
les adresses IP des serveurs Web entre les clients ; ainsi, les serveurs Web sont
tous accessibles à égalité.
Mais ce mécanisme ne permet pas d'équilibrer la charge dans un environnement où
les serveurs Web ont différentes capacités matérielles et logicielles. Par exemple,
un système Windows 2000 Server avec deux processeurs Pentium III à 450 MHz et
2 Go de mémoire devrait traiter plus de charge dans un environnement à équilibrage
de charge qu'un système Windows NT Server avec un processeur Pentium II à 300
MHz et 256 Mo de mémoire.
Or la fonction " à tour de rôle " de DNS traite ces deux systèmes à égalité ;
elle ignore la disponibilité d'un serveur Web, parce qu'elle ne détecte pas si
le serveur est en marche ou arrêté.
Le partage, ou l'équilibrage, de la charge entre plusieurs serveurs évite de surcharger
un seul serveur avec le trafic du Web, alors que d'autres restent inactifsRécemment,
des éditeurs indépendants ont développé des load balancers ou équilibreurs de
charge, c'est-à -dire des produits permettant d'équilibrer la charge uniformément
entre plusieurs serveurs et garantissant en outre la tolérance aux pannes des
serveurs Web en redirigeant le trafic et les clients vers un autre serveur ou
site en cas de défaillance.
Ainsi, les clients subissent moins de retards et de pannes. Les équilibreurs de
charge peuvent s'utiliser dans des scénarios monosite ou multisite Web. Qu'est-ce
qu'un équilibreur de charge, comment fonctionne-t-il ? Autant de questions importantes
à prendre en considération avant de faire son choix.
SQL Server 2000 : vers les sommets
Imaginez que vous pouvez construire la maison de vos rêves. Pas de problème de
budget, mais vous voulez emménager le plus vite possible. Dans ce cas, il vous
faudra choisir entre avoir la perfection avant d'emménager et prendre possession
de la maison le plus vite possible. Vous prendrez probablement du temps pour concevoir
les fondations et les pièces essentielles, quitte à ajouter une aile ou à aménager
les combles par la suite.
Le processus d'évolution de SQL Server ressemble un peu à la construction de cette
maison. Il y a plusieurs années, Microsoft a réuni plusieurs des meilleurs spécialistes
mondiaux des bases de données (de Microsoft et d'ailleurs) et leur a demandé de
créer la base de données de leurs rêves. On peut considérer SQL Server 7.0 comme
les fondations de ce projet.
Le code de SQL Server 7.0 comportait des évolutions majeures par rapport au code
de base mais les DBA et les développeurs ne pouvaient pas voir ou utiliser de
nombreuses améliorations. Microsoft SQL Server 7.0 comportait de nombreuses améliorations
visibles (telles que les services OLAP), mais la plupart des efforts de reengineering
se situait au niveau de la page ou du stockage. J'ai découvert SQL Server 2000
à la conférence SQL Server Most Valuable Professional (MVP) de Microsoft en octobre
dernier.
Les premiers briefings portaient principalement sur l'architecture interne et
je suis reparti avec un tuyau important : SQL Server 2000 s'appuie sur les fondations
de SQL Server 7.0 et rénove une partie de la plomberie et du réseau électrique.
En fait, à bien des égards, SQL Server 2000 c'est la maison terminée, la grande
extension et les salles de projection privées dont vous avez toujours révées.
PPTP est-il sûr ?
Ces dernières années, les utilisateurs et les hackers ont révélé de sérieux défauts
dans l'implémentation par Microsoft de PPTP, le composant de RAS permettant d'établir
des réseaux privés virtuels. Les hotfixes de Microsoft corrigent-ils les lacunes
de PPTP ?
Les premiers grondements éloignés, annonciateurs de l'orage, se sont manifestés
en avril 1998, quand les utilisateurs ont posé des questions sur la sécurité de
PPTP dans les forums de sécurité. Ces questions étaient généralement suivies par
des descriptions d'éventuelles vulnérabilités des réseaux privés virtuels (VPN
pour Virtual Private Network).
En juin 1998, Counterpane Systems a sorti " Cryptanalysis Microsoft's Point-to-Point
Tunneling Protocol " (http://www.counterpane.com/pptppaper.html),
une analyse formelle démontrant les vulnérabilités de PPTP. Quelque temps plus
tard, L0pht Heavy Industries, (http://www.L0pht.com)
a sorti Readsmb (qui accompagne L0phtCrack 2.0), un programme renifleur capable
de déduire les mots de passe d'utilisateurs à partir des questions/réponses traversant
la plupart des réseaux NT. (Pour en savoir plus sur Readsmb, voir l'article "
Protégez vos mots de passe " de décembre 1998).
Au moment où la communauté de la sécurité révélait ces vulnérabilités, Microsoft
était en train de développer les mises à jour de la spécification PPTP et les
versions du code consécutives. En août 1998, Microsoft a sorti trois corrections
pour PPTP et d'autres mises à jour de DUN.
Les utilisateurs et les hackers ont révélé plusieurs faiblesses de PPTP compromettant
la sécurité du système
L'an dernier, on a eu beaucoup de mal à suivre l'évolution des choses tant
la confusion était grande entre les déclarations des hackers et les réponses de
Microsoft. La question de la sécurité de PPTP reste donc d'actualité. Pour répondre
à cette question, je vais détailler les faiblesses de PPTP et expliquer comment
Microsoft a réussi à les corriger avec les améliorations successives de la mise
à jour PPTP3. J'indiquerai aussi où trouver les améliorations de sécurité de Microsoft.