Ne perdez pas votre certification
par Robert McIntosh
Le concept d'obsolescence n'est pas nouveau pour les MCSE. Ceux qui étaient certifiés
Windows NT 3.51 ont dû repasser les tests pour Windows NT 4.0. Les MCSE certifiés
Windows NT 4.0 doivent désormais repasser les tests pour Windows 2000, pour ne
pas perdre une certification obtenue au prix de tant d'efforts. Mais cette fois,
l'expérience sera plus difficile, pour deux raisons. D'abord, les examens font
la part belle à l'expérience pratique, ce qui place la barre plus haut pour les
futurs candidats MCSE. Ensuite, Microsoft a fixé une échéance difficile aux MCSE.
Pour les MCSE Windows NT 4.0, la certification ne sera valable que jusqu'au 31
décembre 2001.
Le 31 décembre 2000, Microsoft a supprimé les examens Windows NT 4.0 et plusieurs
options parmi les plus souvent choisies. L'éditeur s'est montré inébranlable dans
sa décision de faire de cette date le dernier jour pour passer ces examens. Mais
devant les commentaires négatifs des newsgroups d'Internet, Microsoft a changé
d'avis et annoncé à la mi-décembre 2000 que les examens Windows NT 4.0 et les
options supprimées resteraient disponibles jusqu'en 2001 (le tableau 1 donne la
liste de ces examens et les conditions pour les remplacer). Pour le moment, Microsoft
s'en tient à sa décision d'exiger de tout MCSE certifié Windows NT 4.0, qu'il
repasse ses examens avant le 31 décembre 2001. Pour ceux qui n'ont pas encore
démarré le processus, il est temps à présent de mettre sur pied un projet pour
conserver leur MCSE et une stratégie de préparation aux examens.
Comment créer des comptes utilisateurs
par Kathy Ivens
Les comptes utilisateur sont les éléments de base de sécurité d'un système. Afin
de protéger des ressources locales ou en réseau contre des accès non autorisés,
il faut une méthode pour identifier et authentifier les utilisateurs. Avec Windows
2000, le procédé de création d'un nouveau compte utilisateur sur un domaine diffère
de celui sous Windows NT.
Sous Windows 2000, le composant logiciel enfichable Utilisateurs et ordinateurs
Active Directory de la MMC (Microsoft Management Console) intègre la gestion de
l'utilisateur dans Active Directory. Pour plus d'information sur les utilitaires
de la MMC de Windows 2000, reportez-vous aux articles " Tirer toute la puissance
de la console d'administration de Windows 2000, 1ère partie " de notre numéro
de novembre et " Tirer toute la puissance de la console d'administration de Windows
2000, 2ère partie " de notre numéro de décembre.
Assurez la compatibilité de vos logiciels avec Windows 2000
par Kathy Ivens
Lorsque l'on upgrade un réseau vers Windows 2000, le premier problème qui vient
à l'esprit est la compatibilité des matériels sur lesquels l'OS doit tourner.
Mais ce n'est pas le seul problème à considérer. Il vous faudra également tester
entièrement les logiciels que vous avez déployés dans toute l'entreprise. De nombreux
administrateurs système exigent que leur société dédie un ou plusieurs de leurs
utilisateurs les plus expérimentés afin de collaborer avec le laboratoire de test
de déploiement.Ne partez jamais du principe que si un logiciel démarre convenablement une fois
que vous avez migré, tout fonctionne proprement. Testez chaque fonction de chaque
application.
Un des problèmes que vous allez probablement rencontrer est que certaines applications
auront des fonctions qui ne seront pas opérationnelles sous Windows 2000 (par
exemple une comptabilité spécialisée développée pour un secteur d'activité particulier).
Même les applications de Microsoft rencontrent ce genre de problème et, généralement,
la raison en est les niveaux restrictions plus fermes du Registre de Windows 2000
(autrement dit, les applications tournant sous Windows NT peuvent ne pas pouvoir
accéder au Registre de Windows 2000 lorsque l'application appelle certaines fonctions).
Par exemple, le correcteur d'orthographe d'Office 97 ne fonctionne pas sur un
PC sous Windows 2000 car la fonction ne peut pas accéder aux sous-clés nécessaires
du Registre. Dans ce cas, utilisez regedt32.exe pour aller ) HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Microsoft\Shared
Tools\Proofing Tools\Spelling, et éditez les permissions des utilisateurs pour
autoriser les clés à Set Value et Create. Renseignez-vous auprès de Microsoft
(ou visitez la base de connaissance de Microsoft à l'adresse http://search.support.microsoft.com/kb/c.asp)
pour connaître les autres problèmes applicatifs de cette nature.
Nom de code Hailstorm
par Paul Thurrott
Microsoft a récemment avancé des plans concrets pour sa stratégie .NET, nom de code Hailstorm, visant à faire passer le géant du logiciel du statut d'éditeur de logiciel standard à celui d'une société de services logiciels sur Internet.
Newswatch AS400NETWORK.COM
par Anna Brown
Les dernières nouvelles sur l'AS/400; Au menu :
- IBM joue les favoris avec Siebel
- L'acquisition d'Informix dope technologiquement DB2
- Le logiciel illicite ne concerne pas l'iSeries ...Pour les dernières nouvelles sur l'AS/400, consulter Newswatch à l'adresse as400network.com/news. Pour lire les versions complètes des échos résumés ici, il suffit de taper le numéro de code 9xxx ou 10xxx approprié dans la fenêtre StoryID sur la page Newswatch :
10 astuces de réglage pour 90 % de gains de performances
par Kalen Delaney
La règle des 90/10 pour les performances de SQL Server :
Le réglage de Microsoft SQL Server 2000 et de SQL Server 7.0 pour doper les performances peut être ardu mais, le plus souvent, on peut obtenir d'importants avantages en contrepartie d'un effort minime.
40 ans de COMMON
par Benoît Herr
La 81ème conférence de COMMON US qui s'est tenue du 22 au 26 octobre dernier à
Baltimore, Maryland, a marqué l'entrée de l'association dans sa quarante et unième
année. Un anniversaire fêté en grande pompe et marqué par une très forte présence
d'IBM.
Une fois n'est pas coutume : cette fois, ils étaient tous là . Depuis les experts
techniques de Rochester jusqu'à Bill Zeitler en passant par Tom Jarosh, Frank
Soltis ou encore Malcolm Haines, à qui l'on doit la chorégraphie du spectacle
de gala commémoratif. Sans compter tous les participants non-IBM, anonymes ou
moins anonymes, comme Al Barsa ou Rick Turner par exemple. Impossible bien sûr
de nommer tous les 3000 participants à cette 81ème conférence de COMMON US, mais
l'ensemble de la communauté mondiale de l'AS/400 s'était donné rendez-vous à Baltimore
fin octobre. Fidèle au poste, notre ami de Suisse romande Samy Mosimann a même
du faire les 250 derniers miles séparant Genève de Baltimore en bus au beau milieu
de la nuit, pour s'entendre dire à l'arrivée qu'il n'y avait pas de chambre pour
lui…
L'ensemble de la communauté mondiale de l'AS/400 s'était donné rendez-vous
à Baltimore fin octobre
L'éternel second En marge de la conférence COMMON, Kelly Schmotzer, iSeries Domino Marketing Manager nous a confirmé que l'AS/400 était et restait toujours la seconde plate-forme en termes de nombre d'installations de Domino, parmi les sept sur lesquelles tourne le logiciel. "Mais nous ne serons jamais numéro un", explique-t-elle, "et ceci pour une raison bien simple : nous remplaçons souvent 40 à 50 serveurs Windows NT par un seul serveur AS/400. La lutte est arithmétiquement inégale. Cela ne nous empêche pas, avec plus de 70.000 ventes aujourd'hui, d'avoir plus de parts de marché avec Lotus que AIX, Sun, et HP réunis." Kelly Schmotzer nous confirme aussi que 25% des ventes actuelles d'AS/400 sont en rapport avec une installation de Domino, qu'il s'agisse de machines dédiées, de machines mixtes, hébergeant à la fois Domino et des applications de gestion, ou d'upgrades commandés spécifiquement pour répondre aux besoins de Domino. "Mais il est vrai", ajoute-t-elle, "que Domino sur AS/400 se porte bien mieux en Amérique du Nord qu'en Europe. Cet état de fait est du à un problème de ressources, que nous avons identifié et sur lequel nous sommes en train de nous pencher en ce moment même". BH |
ERP et Intranet : le couplé gagnant de LRP
Spécialisée dans la restauration collective, la société LRP est une PME très réactive sur le plan informatique. Après une remise à plat de ses processus métiers, elle a mis en oeuvre, avec la SSII Stratélia, un progiciel intégré et un intranet sous Windows NT. Résultat : Un gain de temps appréciable pour ses gérants de restaurants qui se consacrent désormais au management des équipes et à la satisfaction des clients.La société LRP gère actuellement 140 restaurants dans le secteur de l'entreprise et du médico-social. Ses établissements sont géographiquement répartis en île de France et Rhône Alpes. " Nous subissons une forte concurrence. C'est la raison pour laquelle une entreprise de taille moyenne comme la nôtre se doit d'être innovante, performante, pour mieux se différencier " souligne Marie-Christine Fénard, directrice des services administratifs, du contrôle de gestion et de l'informatique chez LRP. Pour la PME, les deux points sensibles en matière de système d'information étaient d'améliorer la communication entre ses sites répartis en France et le siège social, et optimiser la gestion de ses établissements de restauration. L'objectif majeur étant pour les gérants de gagner du temps en matière de gestion pour se consacrer davantage aux besoins des clients. Trois solutions ont été retenues par LRP et le maître d'oeuvre Stratélia pour répondre à l'ensemble des besoins exprimés : un progiciel ERP IFS Applications 99, un intranet baptisé Kiosque LRP et une messagerie de type Exchange." Nous souhaitions un système qui intègre de nouvelles technologies, tels que l'intranet, pour notamment changer le mode d'alimentation et de circulation de l'information entre les établissements. " commente Marie-Christine Fénard. En 1997, la PME confie donc à Stratélia, une démarche de type Business reengineering. " Après identification de ces processus et analyse des flux d'informations de l'entreprise, nous avons élaboré un schéma directeur. Puis nous avons été chargés de la mise en oeuvre de l'architecture réseau complète (Lan, Wan et intranet) de LRP " précise Philippe Trichet de Stratélia.
Lire l'articleUne édition stylée avec l’éditeur EZ
par Tim Massaro
L'un des points forts du récent produit iSeries Tools for Developers, est l'éditeur
EZ. EZ possède bien sûr des menus déroulants et des barres de défilement, comme
la plupart des éditeurs modernes. Mais il se distingue par quelques fonctions
uniques, parmi lesquelles des commandes " wrapper " permettant d'invoquer directement
EZ depuis l'écran d'entrée de commande classique ou le QShell.
Dans l'article " Nouveau monde, Nouveaux outils ", SYSTEMS Journal, mai 2001,
Kolby Hoelzle explorait le produit iSeries Tools for Developers récemment annoncé.
Cette éclectique panoplie d'outils est très utile pour les programmeurs qui écrivent
du code pour, ou portent du code sur iSeries (AS/400). J'examine ici une fonction
clé de la palette d'outils : l'éditeur EZ, mon préféré.
Créer une disquette de démarrage TCP/IP en 18 étapes
par Steve Ryles
Tout ce qu'il vous faut, c'est une disquette vierge et un peu de patienceUne disquette de démarrage MS-DOS 6.22 permettant de booter un ordinateur et d'accéder
aux fichiers partagés à travers un réseau TCP/IP est un outil d'administration
très utile. En effet, une disquette de démarrage TCP/IP est nécessaire lorsqu'on
utilise un logiciel de configuration de postes pour déployer une image standard
du poste client à travers le réseau, lancer l'installation de Windows NT 4.0 sans
surveillance ou encore dépanner une machine dotée d'une partition FAT. Le principal
problème que présentent les disquettes de démarrage TCP/IP, est de réussir à faire
tenir sur une disquette l'ensemble des fichiers dont vous avez besoin pour accéder
à un service partagé à travers un réseau TCP/IP.
Rares sont les administrateurs qui disposent d'une machine à partir de laquelle
ils peuvent directement formater une disquette MS-DOS de démarrage TCP/IP. Aussi,
on peut vous inspirer de la procédure décrite ci-dessous pour concevoir une telle
disquette. Une disquette 3,5" vierge de 1,44Mo, un CD-ROM NT Server 4.0, les pilotes
réseaux MS-DOS et un poste de travail Windows, voilà tout ce dont vous aurez besoin.
Vous devez créer une disquette de démarrage distincte pour chaque type de carte
réseau différente que vous possédez.
Creative :
L'e-business entraîne l'explosion des données. La capacité de stockage doit être
prise très au sérieux. Il faut donc aborder les problèmes de sauvegarde, de protection
des données, SAN, NAS et de partage de données. L'e-business entraîne l'explosion des données. Le besoin d'une capacité de stockage
- accessible immédiatement,
- toujours disponible,
- hautement fonctionnelle,
connaît une croissance exponentielle.
Dans notre monde e-centré, la demande en informatique, c'est comme l'électricité
: il suffit de se brancher pour l'avoir. Le stockage intelligent pour les applications
est nécessaire pour pouvoir présenter l'informatique comme une utilité.
Le stockage présente plusieurs aspects mais trois d'entre-deux sont véritablement
importants : abordez ces trois aspects, et vos problèmes de stockage pourront
être résolus.
Comment personnaliser les installations automatiques de Windows 2000
par Sean Daily
Le fléau de l'existence de tout administrateur système est l'intervention sur
les postes des utilisateurs. Non pas que ces utilisateurs soient terribles ou
indignes d'une visite, mais ces interventions durent longtemps et sont coûteuses
pour l'entreprise. Dans beaucoup de sociétés, l'installation et la configuration
des OS sur les postes clients est souvent l'un des postes les plus significatifs
sur le budget du département.Windows 2000 offre plusieurs fonctions de déploiement qui peuvent aider à gérer
le chaos inhérent à l'installation et la configuration des OS des postes clients
sur les consoles du réseau. Bien que Windows NT offre des utilitaires pratiques
pour l'assistance à l'automatisation de l'installation et à la personnalisation
des systèmes d'exploitation, Windows 2000 améliore beaucoup ces offres. Windows
2000 comporte en effet des versions améliorées des " musts " de Windows NT tels
que les CD-ROM bootable d'installation, les installations par le réseau, les installations
automatiques, les fichiers de réponse, Setup Manager, Sysdiff ou Sysprep. En particulier,
Microsoft inclut une version améliorée pour Windows 2000 de Sysprep (Sysprep 1.1)
dans les outils de support du CD-ROM de Windows 2000 ainsi que sur le serveur
Windows 2000 et dans les kits Windows 2000 Professionnels.
Parmi toutes les méthodes de déploiement disponibles sous Windows 2000, les installations
automatiques restent les préférées de beaucoup d'administrateurs. Comme sous Windows
NT, Windows 2000 offre la possibilité de lancer des installations automatiques
depuis une invite de commande avec un commutateur /U, que l'utilisateur passe
aux programmes d'installation winnt.exe ou winnt32.exe. Les installations automatiques
de Windows 2000 et de Windows NT sont similaires, et l'on peut utiliser les fonctionnalités
d'installation automatique de Windows 2000 pour déployer des nouveautés sous Windows
2000 ou upgrader celles de Windows NT et de Windows 9x. Windows 2000 inclut également
quelques fonctionnalités ayant été améliorées et qui rendent les installations
automatiques plus puissantes et conviviales que leurs prédécesseurs sous NT. Il
est possible d'utiliser ces fonctionnalités pour personnaliser intégralement les
installations automatiques afin de les rendre plus utiles et de gagner un temps
précieux.
Les outils de déploiement applicatif
par Tom Iwanski
Le déploiement et le management d'applications desktop sur des réseaux distribués constituent deux des défis les plus complexes et les plus coûteux auxquels sont confrontés les services informatiques. Les entreprises déploient à grand peine une nouvelle application sans se préoccuper du fardeau que constitueront sa maintenance et son support. Il est vrai que l'adoption rapide de l'informatique distribuée a submergé de nombreux services informatiques dépourvus du personnel ou des outils nécessaires pour répondre aux besoins de leurs clients, toujours plus complexes et plus dispersés.
Ce dilemme a provoqué la généralisation des analyses de coût de possession et de support des PC. Les termes TCO (Total cost of ownership ou coût total de possession) et ROI (Return on Investment ou Retour sur investissement) n'ont plus de secret pour les dirigeants, encore et toujours choqués par le fait que le coût annuel cumulé d'un seul PC puisse dépasser de plusieurs milliers de francs son prix d'achat initial. Comme le management direct ou indirect des applications desktop absorbe une grande part de cette dépense annuelle, nombreuses sont les entreprises qui s'intéressent à des outils capables de profiler et de centraliser le déploiement et le management applicatif.
De nombreux ateliers informatiques - réticents aux nombreux utilitaires de management disparates qui sont rarement interopérables ou qui fragmentent les compétences des informaticiens - ont été séduits par de grandes solutions framework de la part de fournisseurs comme Computer Associates (CA), Tivoli Systems, et BMC Software. D'autres ateliers considèrent que les solutions framework peuvent s'avérer trop coûteuses ou complexes, ou qu'elles font l'impasse sur des fonctions importantes que l'on trouve dans des produits plus petits mais excellents.
Mon objectif initial était de passer en revue les produits qui couvrent tous les aspects du déploiement et du management applicatif. J'ai donc essayé d'écarter des produits non polyvalents comme les outils de clonage ou de packaging. J'ai également exclu des produits comme des solutions framework et Microsoft SMS (Systems Management Server) dont les fonctionnalités s'étendent à la gestion des ressources et au help desk. Mais j'ai rapidement constaté que les lignes qui séparent les catégories de produits se sont estompées et que de nombreux produits sont en train d'étendre leurs possibilités. Ainsi, PictureTaker de Lanovation a été strictement un packager, mais la récente release 4.0 comporte des possibilités de déploiement. Symantec a acheté AutoInstall de 20/20 Software pour ajouter des fonctions de packaging et de déploiement à la version récente de l'utilitaire de clonage de Symantec, Norton Ghost 6.5 Enterprise Edition. Plusieurs des produits acquis pour cette comparaison possèdent quelques fonctionnalités qui vont au-delà du simple déploiement et management applicatif. Je mentionne les fonctions supplémentaires au fil de cet examen.
J'ai donc choisi cinq produits jugés représentatifs de la technologie et des méthodes proposées par plus d'une dizaine de fournisseurs qui offrent des solutions de déploiement et de management applicatif. (Le tableau 1 recense huit produits non inclus dans cet examen.) J'ai fait tourner les cinq produits choisis dans le Lab de Windows 2000 Magazine et évalué leurs fonctions. Je commence par une brève introduction de chaque produit, puis passe à une comparaison plus approfondie de leurs fonctions packaging, distribution et management.
Retrouvez les figures explicatives dans l'edition papier de cet article
Lire l'articleiSeries Tools et la puissance de X : Pourquoi FTP ?
par Tim Massaro
Certains
des outils inclus dans iSeries Tools for Developers présentent des fenêtres
pendant leur fonctionnement. Avec l'aide de X Window et PASE, ceux-ci
fonctionnent directement sur l'iSeries.
La récente PRPQ d'IBM « iSeries Tools for Developers » (5799-PTL) facilite le travail des développeurs qui écrivent des applications pour iSeries, ou qui y en portent. Dans le précédent article de cette série à propos du nouveau toolset, j'ai examiné l'outil d'édition EZ. Ici, nous parlerons davantage de la manière dont même des utilisateurs Windows peuvent utiliser ces nouveaux éditeurs directement sur l'iSeries sans avoir besoin d'un client Unix et, par conséquent, sans avoir besoin d'échanger par FTP des fichiers entre un hôte et un client. Je montre même comment utiliser ces outils à partir d'un navigateur Web standard.
Certains des outils inclus dans iSeries Tools for Developers présentent des fenêtres pendant leur fonctionnement. Deux d'entre eux sont les outils d'édition EZ et Emacs. Leurs fenêtres contiennent des barres de défilement, des boutons graphiques, des couleurs - et autres attributs d'un éditeur moderne - et ce, sans qu'aucun logiciel spécial n'ait été chargé sur l'ordinateur de bureau.
Ces applications s'exécutent directement dans la « boîte » iSeries, en modifiant des fichiers dans l'IFS (integrated file system) ou dans des membres de fichiers classiques traditionnels. Elles font cela en utilisant le système X Window et le PASE (Portable Application Solutions Environment) OS/400 pour présenter les fenêtres graphiques via un émulateur de terminal X Window fonctionnant sur le PC. PASE est la portion runtime (exécution) AIX de l'iSeries : elle permet à du code compilé pour des machines IBM AIX Unix de s'exécuter presque en l'état sur l'iSeries.
Dans un instant, nous verrons de plus près comment ces applications présentent texte et graphiques sur l'ordinateur, directement à partir de la boîte iSeries.
Retrouvez les figures explicatives sur l'édition papier.
Lire l'articleUne introduction à WebSphere
Par Bob Maatta
Cas concrets de modernisation d’applications
on Soule
Trois expériences concrètes démontrent qu'il est parfois préférable de rajeunir
un code RPG existant que de le remplacer.
L'ambiance était tendue, presque sinistre, quand le directeur informatique annonca
la nouvelle. Le projet de remplacement de l'application RPG AS/400 par un nouveau
système client/serveur Windows NT avait coûté plusieurs dizaines de millions de
francs, pris un an et demi de retard, et semblait voué à l'échec. Le moment était
venu d'arrêter l'acharnement thérapeutique : continuer était trop risqué.
Cette mauvaise nouvelle entraînait bien sûr une question : que faire à présent
? Comme consultant appelé pour recoller les morceaux, c'est à moi que l'on posa
la question.
Il s'agissait de remplacer une application de traitement transactionnel centralisée
avec peu d'accès à distance. L'information parvenait sous forme imprimée aux agences
régionales pour être introduite dans le système AS/400 à l'aide de terminaux 5250.
Le nouveau système avait pour mission de distribuer les applications NT à des
centaines de sites.
Les utilisateurs finaux avaient beaucoup participé à la conception d'une nouvelle
interface Windows (implémentée en Visual Basic) et les chefs de projet souhaitaient
que l'on puisse utiliser cette nouvelle interface.
Notre solution : conserver l'application AS/400 en la modernisant. Le projet NT
prévoyait un serveur à chaque site, mais nous avons écarté cette hypothèse trop
chère et difficile à gérer. Nous avons préféré utiliser l'AS/400 existant comme
système central, relié aux sites par Internet ou par une liaison fixe, selon la
taille et le volume du trafic de chaque site.
Pour faciliter la mise en place, limiter les coûts d'assistance, et offrir l'interface
graphique, nous avons opté pour un outil frontal générateur d'applets Java. Nous
avons utilisé les images déjà réalisées en VB, comme modèle pour créer un nouveau
frontal graphique en Java, pratiquement identique aux panneaux VB que les utilisateurs
souhaitaient. Dupliquer le comportement non modal, orienté événements, de l'application
VB, a été un peu plus difficile, mais nous y sommes parvenus en modifiant les
programmes RPG de manière à traiter et acheminer quelques nouvelles requêtes.
Comme le frontal graphique fonctionne dans Windows ou dans un navigateur, le déploiement
a été facile, quel que soit le type de connexion entre un site et l'AS/400.
Du point de vue gestion, la modernisation de l'application existante présentait
plusieurs avantages, dont le plus important, dans le cas présent, était le risque
minimum. Le projet NT était à haut risque, avait utilisé la plus grande partie
du temps et de l'argent alloués, et avait échoué. La direction ne voulait surtout
pas entendre parler d'une autre proposition scabreuse.
Précisément, le choix de modernisation de l'application était rassurant puisqu'il
permettait d'utiliser l'existant en matériel, logiciel et compétences. Il était
facile d'estimer les coûts de création et de déploiement de l'application, puisqu'ils
étaient fondés sur des technologies et des compétences confirmées. Et notre client
dépendait de peu de consultants externes pour pallier des compétences maison absentes.
Résultat : un nouveau système en quelques mois, au lieu de quelques années, pour
quelques milliers de dollars, au lieu de quelques millions.
Le groupe Bastide externalise son ERP
La branche Electronique et Mécanique du groupe Bastide a basculé son système d'information sous SAP/R3. Manque de ressources informatiques en interne, volonté de se reposer sur un prestataire de confiance : autant de raisons qui ont poussé la PME à externaliser son projet ERP de bout en bout.
Société brestoise employant 850 personnes, le groupe Bastide exerce deux activités principales : la réparation navale et la construction industrielle. Pour s’ouvrir à de nouveaux marchés, l’entreprise se devait de posséder un système d’information performant, permettant de répondre aux attentes de ses clients. C’est la raison pour laquelle elle a confié à Syseca, filiale de Thomson-CSF, la refonte de son système d’informations autour du progiciel de gestion intégré (ERP pour Enterprise Resource Planning) SAP R/3. Au niveau de la division Electronique et mécanique du groupe, ce sont ainsi près de 40 personnes des services commerciaux, administratifs et de gestion de la production qui sont concernées par cette refonte informatique. A terme, le nombre d'utilisateurs potentiel devrait atteindre 250. Chez Bastide, le choix du progiciel SAP/R3 s’est effectué tant pour sa capacité à répondre aux besoins de la PME que pour son fonctionnement intégré et modulaire. La nouvelle plate-forme sera déployée pour la comptabilité, le contrôle de gestion, les achats et stocks, la gestion de production et la gestion commerciale par projet. L'ensemble représente plusieurs milliers de références manipulées quotidiennement. " Entre la première étude réalisée au début de l’été 1998, et un démarrage de l’exploitation prévu pour l’été suivant, le projet est actuellement dans une phase de prototypage de la fonction finance " explique Christine Marias, contrôleur de gestion et responsable du projet. Et d’ajouter : " Nous n'avons pas encore pris le module de ressources humaines. Quant à la gestion de la paie, elle sera basculée ultérieurement, certainement à l'occasion de l'intégration de l'activité réparation navale.
Le groupe Bastide a souhaité se reposer au maximum sur des compétences extérieures pour l’implémentation du progiciel.
Lire l'articleSimplifier les signons avec Client Access Express et Windows
par Carole Miner
Trop de mots de passe ? Ces quelques conseils utiles permettront de réduire le
nombre de signons qu'exige l'accès multi-plates-formes.
L'un des moyens par lesquels l'AS/400 protège ses ressources et ses données, consiste
à demander à celui qui tente de se connecter au système une ID utilisateur et
un mot de passe valides, avant d'autoriser l'accès. C'est aussi ce que font la
plupart des autres plates-formes serveurs et systèmes d'exploitation desktop.
Une telle sécurité est indispensable pour protéger les informations de l'ordinateur
et du serveur, mais elle peut ennuyer l'utilisateur final, obligé de mémoriser
de nombreux mots de passe différents. D'autre part, la multiplication des mots
de passe peut affaiblir la sécurité plutôt que de la renforcer. Les utilisateurs
notent en effet souvent leurs mots de passe (et vont même jusqu'à les coller sur
leurs écrans avec des Post-It) ou alors ils choisissent des mots de passe faciles
à mémoriser, et donc tout aussi faciles à deviner par des intrus.
Client Access offre plusieurs fonctions aidant les administrateurs AS/400 à instaurer
une sécurité par mots de passe multi-systèmes tout en simplifiant au maximum l'accès
aux mots de passe par l'utilisateur final. Nous allons analyser les techniques
proposées par Client Access, Windows, Domino et quelques autres produits, visant
à simplifier la sécurité par mot de passe.
La multiplication des mots de passe peut affaiblir la sécurité plutôt
que de la renforcer
Gérer les serveurs Windows 2000 à distance
par Sean Daily
L'administration à distance est depuis longtemps un défi pour les administrateurs
de réseaux Windows. Windows NT et ses différents kits de ressources fournissent
un certain nombre d'outils limités pour effectuer l'administration à distance
et les outils inclus n'offrent pas beaucoup de fonctionnalité ou ne sont pas complètement
sécurisés (le service Telnet de NT, par exemple).S'il est difficile d'administrer les environnements Windows à distance, ce ne
sont pas forcément les outils qui posent des problèmes, c'est plutôt le support
insuffisant de l'administration à distance inhérent à l'OS sous-jacent et ses
services et composants. Quant aux outils de contrôle à distance graphiques, tels
que pcAnywhere32 de Symantec, ils offrent bien une solution, mais cette dernière
est entachée par le coût supplémentaire encouru pour chaque serveur et par la
quantité importante de bande passante nécessaire à l'interface graphique de Windows.
Outre son instabilité et l'obligation de réinitialiser, ce que j'ai le plus souvent
entendu reprocher à Windows NT est l'absence d'outils d'invite de commande, et
de support de l'administration à distance intégrée. Mark Minasi, journaliste à
Windows 2000 Magazine, résume avec humour cette situation difficile lors des conférences
qu'il donne : comment administre-t-on un serveur Unix à distance ? Avec Telnet.
Comment administre-t-on un serveur Windows NT à distance ? Avec un billet d'avion.
Bien que le contraste entre les systèmes d'exploitation Windows et ceux qui utilisent
des invites de commandes, tels que Unix, soit amusant à observer, la nécessité
d'améliorer l'administration à distance des serveurs Windows est une question
sérieuse. Heureusement, la pression des utilisateurs clients reprochant le médiocre
support de l'administration à distance dans Windows NT a conduit Microsoft à traiter
ce problème dans Windows 2000.
La formation dirigée
par Kalen Delaney
Les informaticiens professionnels devant apprendre à utiliser SQL Server 7.0,
Microsoft IIS ou un autre logiciel, ont à leur disposition plusieurs possibilités
de formation : acheter des livres et pratiquer l'autoformation, se former sur
le tas, en se faisant aider par des collaborateurs, fréquenter des groupes de
discussion publics sur le Web (où les utilisateurs expérimentés aident les utilisateurs
non expérimentés), utiliser des magazines ou des bandes vidéo de formation. Mais,
quand on peut se le permettre, la formation dispensée dans des cours par un professeur
est souvent le meilleur moyen d'acquérir des bases solides pour l'utilisation
des logiciels.
Tout le monde ne peut pas se permettre de "perdre" 3 à 5 jours de travail, ou
ne dispose pas du budget pour suivre une formation à l'utilisation de logiciels.
Mais pour beaucoup d'utilisateurs, il n'y a pas d'environnement d'apprentissage
plus efficace que de se concentrer pendant plusieurs jours sur l'acquisition d'une
nouvelle compétence, avec un professeur qualifié. Il existe plusieurs possibilités
pour les étudiants souhaitant apprendre à utiliser des produits Microsoft par
la formation dirigée. L'une des possibilités les plus largement utilisées est
les centres de formation technique agréés Microsoft, la formation dirigée de son
programme de formation et de certification. Les centres de formation techniques
ont reçu ce nouveau nom pour s'aligner sur d'autres programmes partenaires de
Microsoft, tels que le programme MCSP (Microsoft Certified Solution Provider),
qui a porté pendant longtemps le nom Microsoft Solution Provider. Le terme agréé
(certified) signifie que ce sont des personnes agréées par Microsoft qui sont
chargées des programmes.
Dans cet article, nous verrons donc ce qu'on peut attendre d'un environnement
de formation en Centre de Formation Technique Agréé, les impératifs auxquels doivent
répondre les centres agréés Microsoft et nous indiquerons brièvement les autres
possibilités de formation dirigée.
Les plus consultés sur iTPro.fr
- Facturation électronique : les craintes des entreprises liées à la réforme
- Cyber-assurances, priorité ou faux remède pour les TPE et PME ?
- Success Stories : 3 histoires et 3 Intelligences Artificielles
- NIS2: cauchemar des décideurs européens pour la conformité
- Fossé entre exigences professionnelles et compétences