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Sauvegarde et restauration : 6 erreurs fréquentes

Sauvegarde et restauration : 6 erreurs fréquentes

Il n’y a rien de plus pénible que d’avoir besoin de restaurer des données à partir d’une sauvegarde, mais de ne pas pouvoir le faire, pour une raison ou une autre. En informatique, la majorité des utilisateurs font cette cruelle expérience un jour ou l’autre. Le désagrément est encore plus fort et plus fréquent pour les administrateurs responsables de volumes importants de données métier. Bien que les technologies de sauvegarde et de restauration aient progressé ces dernières années, vous les utilisez probablement uniquement en dernier recours. Lorsque tout le reste a échoué, vous essayez la restauration à partir des sauvegardes.Pour que cette alternative soit viable, vous devez être suffisant confiant dans la disponibilité et la lisibilité de vos données au moment où vous en aurez besoin. Toutefois, les administrateurs Exchange commettent plusieurs erreurs courantes qui entravent le bon déroulement de leurs opérations de sauvegarde et de restauration.

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Compression : notions fondamentales

Compression : notions fondamentales

Les routines de compression recherchent les séquences de données récurrentes dans les fichiers, puis remplacent celles-ci par des séquences de bits plus courtes, appelées jetons. Les fichiers qui contiennent de nombreux bits récurrents tirent le meilleur parti possible de la compression.Par exemple, vous pouvez réduire sensiblement la taille de la majorité des fichiers en mode point et des documents Word. En revanche, les fichiers JPEG sont déjà compressés et les avantages à essayer de réduire davantage leur taille sont limités, voire nuls.

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Réplication de base de données contre réplication du stockage

Réplication de base de données contre réplication du stockage

De nombreux base de données permet de satisfaire des exigences de réplication spécifiques non prises en charge par l’autre approche. Le présent article se propose d’examiner les trois facteurs décisifs à prendre en considération afin de combiner au mieux les deux approches pour votre organisation.

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Compressez vos données

Compressez vos données

Les .NET Framework pour étendre la puissance de SQL Server 2005.

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Vue d’ensemble des informations de fragmentation SQL Server

Vue d’ensemble des informations de fragmentation SQL Server

L’article « Organisation des index dans SQL Server 2005 » présente les spécifications permettant d’appeler la nouvelle fonction TVF (Table-Valued Function) sys.dm_db_index_physical_stats() dans SQL Server utilise des listes de pages séparées (organisées en fonction du mode de stockage par SQL Server des données sur la page). Par ailleurs, la version 2005 introduit la possibilité de créer une table ou un index sur des partitions distinctes, chaque partition ayant sa propre liste de pages. Une liste de pages d’un type pour une partition est appelée unité d’allocation. SQL Server 2005 gère un maximum de trois unités d’allocation pour chaque table ou index de chaque partition. Ces trois unités d’allocation sont mappés avec trois types de pages gérés par SQL Server 2005 : IN_ROW_DATA (à savoir les lignes de données ou d’index classiques), LOB_DATA (à savoir, les données d’objets de grande taille, telles que text, ntext ou image) et ROW_ OVERFLOW_DATA (un nouveau type de stockage).

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Poursuite de l’activité grâce au stockage externe

Poursuite de l’activité grâce au stockage externe

Le stockage externe serait-il la panacée de la poursuite ou continuité de l’activité ? Peut-être. Avec le nouveau processeur d’entrées/sorties (IOP, I/O Processor), vous pouvez désormais, pour la première fois, faire un IPL de votre System i directement à partir du stockage externe.Le sous-système de stockage externe peut donc répliquer la source de chargement avec le reste du système. Il est séduisant de penser que nous pouvons simplement activer la réplication matérielle et obtenir ainsi, en un clin d’oeil, la haute disponibilité (HA, high availability).

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Bande virtuelle : la bonne affaire

Bande virtuelle : la bonne affaire

La bande virtuelle n’est plus quelque chose de théorique sur le System i : elle existe vraiment. IBM l’a introduite comme une nouvelle fonction en V5R4 et l’inclut dans le système d’exploitation sans frais supplémentaires. Vos sauvegardes et restaurations s’exécuteront-elles à la vitesse de la lumière ?C’est possible. Cela signifie-t-il que vous n’aurez jamais plus à acheter une autre bande ? Pas exactement. Cet article brosse un panorama de la bande virtuelle et explique son intérêt dans un environnement « réel ».

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Dix étapes pour bâtir un bon plan de reprise après sinistre

Dix étapes pour bâtir un bon plan de reprise après sinistre

Il suffit de regarder et d’entendre les infos de tous les jours pour se convaincre de l’importance d’un plan de reprise après sinistre pour votre entreprise. Il y a peu de risque que vous connaissiez jamais un désastre de niveau 4, du genre attaque terroriste ou catastrophe naturelle, comme un ouragan ou une inondation. Mais même des catastrophes de niveau 1, 2 ou 3, bien plus probables, comme des coupures de courant et un mauvais fonctionnement du serveur, peuvent paralyser l’exploitation faute de plan permettant de rétablir rapidement les services informatiques.Le tableau 1 donne la liste et la description des quatre niveaux de sinistres. Vous avez probablement déjà un plan de reprise après sinistre, mais il convient de l’examiner périodiquement et de l’actualiser pour tenir compte de l’évolution de l’entreprise. Fort de mon expérience de développement de tels plans pour les clients, j’ai dressé une liste de 10 étapes qu’une organisation de toute taille devrait suivre lorsqu’elle crée un nouveau plan de ce type ou lorsqu’elle revoit un plan existant.

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Boîte à  outils System iNEWS : intéret de iSCSI  pour l’installation d’un SAN

Boîte à  outils System iNEWS : intéret de iSCSI pour l’installation d’un SAN

Je suis chargé de choisir et d’installer un SAN (storage area network) dans mon entreprise. Je suis confronté au choix entre la connectivité fiber channel traditionnelle et le procédé iSCSI plus récent. A en croire mon entourage, le principal intérêt de iSCSI est qu’un HBA (Host Bus Adapter) spécial n’est pas nécessaire sur le System […]

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Nouveau support de JOB LOG SERVER en V5R4

Nouveau support de JOB LOG SERVER en V5R4

Parlons des job logs : beaucoup d’indésirables, beaucoup de temps gaspillé à en rechercher, manque de contrôle de leur planification. Tous ces problèmes appartiennent au passé. Le nouveau support de job log serveur V5R4 est là pour les résoudre. Le nouvel attribut de job V5R4 appelé Job Log Output (LOGOUTPUT) permet de commander la production d’un job log : si, quand et comment. Il est désormais possible de sortir la production des job logs de la voie normale quand un job se termine pour aller dans un job de service ; ou bien de mettre le job log en suspens et le différer indéfiniment. Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi continuer la pratique actuelle qui consiste à laisser les jobs produire leurs propres job logs pendant la conclusion du job.

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MIIS, la gestion des identités par Microsoft

MIIS, la gestion des identités par Microsoft

De nos jours, les utilisateurs des systèmes d’information d’entreprise – comme les administrateurs – doivent jongler entre plusieurs identités (ou comptes utilisateur) afin d’accéder aux différentes ressources, que ce soient la messagerie, les partages (de fichiers ou d’imprimantes) ou encore les PGI. Du côté des administrateurs, la difficulté est de maintenir l’ensemble de ces bases utilisateurs hétérogènes à jour et de rendre les accès aussi « invisibles » que possible aux utilisateurs.

Pour répondre à cette problématique, Microsoft propose, depuis environ 4 ans, MIIS (Microsoft Identity Integration Server), serveur d’intégration des identités. Cette solution est disponible en 2 versions, dont une gratuite. Microsoft Identity Integration Server est le successeur de Microsoft MetaDirectory Services 2.xx.

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ILM met les données à  leur place

ILM met les données à  leur place

Le centre informatique du Wake Forest University Baptist Medical Center n’est pas très différent de ceux d’autres grandes institutions. Il héberge un assortiment de mainframes et de serveurs qui offrent des services tels que le courrier électronique et la gestion des dossiers des patients, aux utilisateurs des différents secteurs. En 2000, le centre médical – dirigé par Bob Massengill, responsable des services techniques – a mis en place un réseau de type SAN (storage area network) pour stocker les données générées par le centre. Le passage au SAN a eu des conséquences spectaculaires.Lors de sa première mise en oeuvre, le SAN contenait « 2 téra-octets de stockage », déclare Massengill. « Un an plus tard, on en était à 18 téra-octets. Et aujourd’hui, nous sommes entre 60 et 70 téra-octets ». Cette explosion du volume de données dans le SAN a conduit Massengill à explorer un nouveau mode de gestion du stockage du centre médical : la gestion du cycle de vie de l’information (ILM, Information Lifecycle Management). Selon Massengill « ILM a les bonnes données, dans le bon format, sur la bonne plate-forme de stockage, au moment opportun. »

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Enfin une solution de sauvegarde automatisée souple !

Enfin une solution de sauvegarde automatisée souple !

En présentant Windows 2000, Microsoft a rénové l’utilitaire de sauvegarde intégré NTBackup et a ajouté des possibilités de gestion de médias et de planification. Bien que ces mises à jour soient les bienvenues, j’ai lu dans des forums Web et dans des newsgroups, des commentaires indiquant que bon nombre d’administrateurs et d’autres utilisateurs avaient eu du mal à faire fonctionner NTBackup.Dans ma société, nous avons utilisé un logiciel de sauvegarde tierce partie sur Windows NT 4.0, parce que l’outil NTBackup de NT 4.0 n’était pas à la hauteur de nos besoins. Quand nous sommes montés d’un cran pour passer à Windows Server 2003, j’ai examiné à nouveau NTBackup pour voir si la version remaniée serait suffisamment puissante et si elle serait facile à automatiser. Cet examen m’a permis de découvrir quelques lacunes de NTBackup:

• Il n’existe pas de moyen simple d’écrire une sauvegarde sur une bande arbitraire, sauf à utiliser l’option /um (unmanaged) sur la ligne de commande. Cette option permet d’écraser le contenu d’une bande arbitraire. Malheureusement, quand NTBackup fait cela dans un job de sauvegarde, il applique toujours un nouveau label de média – soit un label de votre cru, soit un label générique fondé sur la date et l’heure courantes. Aucun moyen intégré ne permet d’ordonner à NTBackup d’écraser la bande tout en conservant le label actuel.
• Il n’existe pas de moyen simple d’ajouter une information de sauvegarde à une bande insérée, parce qu’il faut utiliser l’une des deux options /t (tape name) ou /g (globally unique identifier – GUID) sur la ligne de commande. Le mode unmanaged ne fonctionnera pas parce qu’on ne peut ajouter qu’à une bande nommément désignée.
• NTBackup ne peut pas éjecter une bande après une sauvegarde.
• NTBackup ne peut ni envoyer par e-mail, ni imprimer les journaux de job obtenus.

Pour pallier ces insuffisances, j’ai créé un ensemble de scripts dont la liste figure dans le tableau Web 1 (http://www.itpro.fr Club abonnés). L’ensemble comporte un script principal et 13 scripts de soutien. Le script principal, Backup.cmd, utilise NTBackup pour effectuer une sauvegarde qui écrase la bande courante mais ne change pas son label de média. Les 13 scripts de soutien effectuent diverses fonctions pour le compte de Backup. cmd. L’ensemble de ces scripts offre une solution de sauvegarde facile à personnaliser et à utiliser. Pour les exécuter, aucune expérience d’écriture de script n’est nécessaire. Il suffit de suivre ces étapes :

1. Bien comprendre ce que chaque script de soutien accomplit, afin de pouvoir personnaliser une solution.
2. Comprendre comment le script principal fonctionne, de manière à pouvoir le personnaliser.
3. Préparer l’environnement et les scripts.

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De nouvelles manières de stocker la source

De nouvelles manières de stocker la source

Vous l’avez fait des centaines de fois, peut-être des milliers. Vous connaissez le scénario par coeur : (1) créer un membre dans un fichier source, (2) éditer le membre source, et (3) compiler le membre source pour créer un programme ou un module.
L’enchaînement est le même, que la source soit RPG, CL ou Cobol, que vous utilisiez l’OPM (Original Program Model) ou ILE, ou que vous utilisiez PDM ou WDSc (WebSphere Development Studio Client). En substance, un programme est toujours un membre dans un fichier source qui réside dans une bibliothèque. Pas si vite ! Voici que de nouvelles releases et outils de développement offrent plus de variété pour stocker, éditer et compiler la source. Désormais, votre source peut être dans des membres source traditionnels, dans des fichiers texte de l’IFS, ou dans des fichiers texte sur votre PC en tant que projets WDSc.Dans cet article, je présente les nouvelles possibilités en matière d’éditeurs de type PC, d’outils de gestion des changements et d’outils collaboratifs pour le développement de programmes iSeries.

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Conférences Sécurité & Stockage

Conférences Sécurité & Stockage

Vos données et vos applications sont sous la menace constante des virus, des hackers, des sinistres, d'une malveillance ou encore d'une erreur de manipulation.
Pour vous aider à répondre à ces enjeux, HP et Microsoft en partenariat avec Windows IT Pro Magazine organisent un tour de france thématique afin de présenter leurs dernières solutions de sécurité et de stockage.
 

Ce tour de France sera à Lyon le 18 Avril, Nantes le 20 Avril, Strasbourg le 25 Avril, Bordeaux le 27 Avril et à Paris le 10 Mai 2006.
Découvrez ici le enregistrez vous.

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Virtuellement perplexe à  propos du stockage ?

Virtuellement perplexe à  propos du stockage ?

Le Virtual Disk Service de Windows 2003 vient à la rescousse

Face à toute la virtualisation du stockage en réseau, je commence à me demander s’il existe encore quelque chose de réel. Un administrateur Windows a de plus en plus de mal à comprendre exactement ce qui se passe sur les disques durs que l’on installe sur les serveurs...Vous aviez l’habitude d’installer un disque dur sur votre serveur puis de le réinitialiser, et vous aviez aussitôt une autre unité de disque à configurer et à utiliser. Aujourd’hui, les unités de stockage sont de plus en plus virtualisées et il est difficile de savoir comment votre système utilise le stockage.
RAID a été la première étape dans la virtualisation du stockage. On n’avait plus affaire à des disques individuels mais à des matrices ou groupes de disques. C’était plus compliqué que les disques individuels simples, mais la plupart d’entre nous ont rapidement appris à l’utiliser à leur profit. L’étape suivante a consisté à combiner la fonctionnalité OS et matérielle – toutes deux offrant une forme de virtualisation rudimentaire. Nous pouvions « relier entre elles » une poignée de matrices RAID pour créer un disque logique utilisable par l’OS et les applications. Ce genre de stockage était possible parce qu’une abstraction dans l’OS nous permettait de « filtrer » notre vue des unités physiques en différentes vues logiques de stockage pour l’utilisation pratique. Ce scénario est l’essence de la virtualisation du stockage.
Bien que la virtualisation du stockage telle que nous la connaissons aujourd’hui présente des avantages certains pour les administrateurs Windows, elle complique aussi la planification, la conception et la gestion du stockage. Heureusement, Windows Server 2003 rend les choses plus simples.

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SAN et NAS : Faits pour s’entendre

SAN et NAS : Faits pour s’entendre

Lorsqu’ils déploient des serveurs Windows, les administrateurs attachent généralement les disques directement à chaque serveur...Par exemple, l’environnement de la société B a plusieurs serveurs pour l’édition, la production, les ventes, les ressources humaines et les finances. Et chacun de ces serveurs a son propre stockage.
Mais avec cette méthode il est difficile de prévoir exactement la quantité de stockage nécessaire à chaque groupe d’utilisateurs. Par conséquent, les administrateurs commencent souvent par attacher 100 Go de stockage, par exemple, à chaque serveur. Mais, après un certain temps, il arrive qu’un département utilise 90 % de son stockage tandis qu’un autre n’en utilise que 20 %. Comme il est difficile de réallouer du stockage d’un département à un autre dans un environnement DAS (Direct Attached Storage), la plupart des services IT se contentent d’ajouter du stockage disque au fur et à mesure des besoins, aux serveurs en manque. Une vaste enquête révèle que 70 % environ du DAS sont généralement gaspillés parce qu’il est mal alloué et trop difficile à réallouer.
Aux problèmes de réallocation du DAS, s’en ajoute un autre : le logiciel de gestion des quotas qui accompagne Windows 2000 Server permet de contrôler la quantité de stockage par utilisateur mais pas le type de fichiers qu’un utilisateur peut stocker. Un groupe de participants à un récent Webcast de stockage a constaté que, le plus souvent, plus de 30 % des fichiers sauvegardés dans des environnements DAS étaient sans intérêt pour la gestion, du genre MP3. Autrement dit, presque un tiers de l’espace disque que l’IT d’entreprise achète et maintient est utilisé pour des fichiers étrangers à la gestion.
Les SAN (Storage Area Networks) et le NAS (Networked Attached Storage) permettent d’ajouter et de réallouer facilement du stockage et d’empêcher le stockage de types de fichiers non professionnels. Les SAN sont optimisés pour les transferts de données de type bloc à forts volumes qui caractérisent les bases de données et les serveurs d’applications. Le NAS est optimisé pour le service de fichiers. C’est pourquoi les SAN et le NAS sont souvent considérés comme des technologies mutuellement exclusives. Il n’en est rien et, en réalité, les SAN et le NAS se complètent à merveille et peuvent être combinés pour répondre à des besoins de stockage IT courants.

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Réseau de stockage

Réseau de stockage

La croissance d’Internet et l’explosion de l’information numérique ont augmenté spectaculairement les besoins de stockage. Or, l’économie numérique exige un accès 24 x 7 à l’information et laisse peu de temps même pour la maintenance régulière – sans parler des opérations plus pénalisantes comme l’ajout de stockage.Le besoin d’une méthode de gestion de stockage efficace a mis en avant les solutions NAS (Network Attached Storage) et SAN (Storage Area Network). Appelées aussi réseau de stockage ou stockage en réseau, les deux technologies s’attachent à alléger le fardeau de l’administration en consolidant le stockage sur serveur et en permettant aux administrateurs de gérer un pool de stockage homogène à partir d’un point central.

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A la découverte des disques dynamiques

A la découverte des disques dynamiques

Le disque nouveau est arrivé. Il est temps de se préparer à cette nouvelle donne qui va tout changer. Tout le monde l'a bien compris, Windows 2000 regorge de nouveautés très séduisantes. Bien sûr, Active Directory et sa gamme de services attirent tout particulièrement l'attention, mais il ne faut pas pour autant négliger, parmi les caractéristiques les plus intéressantes de Windows 2000, la gestion du stockage.On a déjà évoqué dans ces colonnes les améliorations de la gestion du stockage du NTFS de Windows 2000. Mais les améliorations dans ce domaine ne s'arrêtent pas aux nouvelles fonctions de NTFS5. Windows 2000 apporte aussi tout un éventail de nouveautés - terminologie, outils et technologie - concernant le stockage, conçues par Microsoft pour répondre aux besoins de la clientèle d'entreprise.
Les nouveaux termes et les nouvelles fonctions de gestion de disque de Windows 2000 concernent les disques dynamiques, une nouvelle race de volume de disque donnant davantage de flexibilité et de fiabilité que Windows NT 4.0. Pour profiter au maximum des systèmes Windows 2000, il est indispensable de comprendre les fonctions, les avantages et les contraintes de cette nouvelle catégorie de volume de disque.

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Une topologie SAN

Une topologie SAN

Selon un vieil adage, les données s’étendent sans cesse et finissent toujours par dévorer tout l’espace de stockage disponible. Beaucoup d’applications sont d’ailleurs là pour le confirmer : le commerce électronique, les images, le data warehouse, les progiciels de gestion (ERP) et la gestion de la relation client (CRM) comblent vite les supports de stockage et apparemment sans fin.L’accessibilité des données doit être rapide pour les applications et la disponibilité est extrêmement importante. Les SAN (Storage Area Network) offrent des pools de stockage à grande vitesse grâce à un groupe de serveurs connectés et de stations de travail très rapides.
Hors de l’univers du mainframe, chaque application cruciale (par exemple un ERP) possède une instance résidant sur un serveur distinct, en particulier les applications client-serveur (ainsi 10 serveurs abritent 10 applications). C’est la modularité des systèmes et le fait d’ajouter des applications après d’autres déploiements d’applications réussis qui favorise cette tendance. La modularité des systèmes crée des batteries de serveurs et peut donner de multiples instances des données. Si celles-ci doivent avoir des relations entre elles, il faut appliquer des méthodes de duplication ou de synchronisation pour les résoudre.
C’est pourquoi les données de serveurs monolithiques deviennent pénibles à organiser et à gérer. Les SAN contribuent à alléger cette charge d’administration.
Les SAN sont des réseaux à l’intérieur des réseaux. Leur conception désassocie les applications des serveurs du stockage des données sans sacrifier les temps d’accès au stockage et permet à de nombreux serveurs et applications d’accéder aux données.

Ils minimisent le besoin de serveurs équipés d’énormes magasins de données séparés et permettent d’équilibrer les besoins de fiabilité et de disponibilité. On peut également amortir les coûts du stockage sur plusieurs serveurs et leurs applications.
Les batteries de stockage SAN supportent de nombreux systèmes d’exploitation hôtes et systèmes d’archivage de données. C’est le système d’exploitation hôte qui définit comment les membres du SAN accèdent à un système de fichier. Pour Windows NT, les SAN apparaissent comme des volumes accessibles localement en FAT ou NTFS.
Un SAN est constitué de serveurs (ou de stations de travail d’E/S très rapides) avec des connexions à un canal d’E/S à grande vitesse. Par exemple, sur la figure 1, les serveurs et les stations de travail sont connectées au hub grâce à un commutateur. Les stations de travail ou les serveurs au stockage sont connectées au moyen de SCSI ou Fibre Channel. La méthode de connexion dicte la conception du SAN et affecte les capacités d’évolution et l’accessibilité des données stockées. Examinons les différentes méthodes et leurs caractéristiques.

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