Fondée en 1984, la société Sybase s'est rapidement fait connaître en tant qu'éditeur
de SGBDR. Les performances impressionnantes, la simplicité de mise en oeuvre et
la stabilité de SQLServer sont largement reconnues sur le marché. Sybase a acquis
une image de société à la pointe de la technologie grâce notamment à l'introduction
des procédures stockées et des triggers, aujourd'hui supportés par tous les grands
éditeurs de SGBD.
avec une simple station Sun, sans le moindre incident d'exploitation pendant des
mois (en ne redémarrant le serveur qu'une ou deux fois par an pour des mises à
jour du système d'exploitation).
Ce niveau de performance et de stabilité a permis à Sybase de conquérir rapidement
le marché bancaire et celui de l'assurance - les banques de Wall Street ont par
exemple presque toutes choisi ce SGBDR.
Après dix ans de croissance et de succès, Sybase a connu des revers et de sérieuses
difficultés pendant plusieurs années. Les difficultés n'étaient pas que financières
et les incidents de migration vers les nouvelles releases de Sybase se sont succédés.
Pendant cette période délicate la société a multiplié les nouveaux produits et
acquisitions de sociétés, sans réellement réussir à redresser la situation...
jusqu'à l'année dernière. Il faut remarquer que même au plus fort de la tempête
les clients traditionnels de Sybase n'ont pas abandonné et sont restés fidèles,
donnant ainsi au marché un signe clair de la confiance à long terme qu'ils avaient
dans la société et dans les produits.
A la fin de 1998, Sybase a effectué un redéploiement stratégique de ses produits
et profondément changé son approche du marché.
Ce bouleversement a été un véritable succès pour la société d'Emeryville. Sybase
a renoué avec les bénéfices en 1999 et fait cette année là un chiffre d'affaires
record de 872 M$. Après la pluie, le beau temps…
A la fin de 1998, Sybase a effectué un redéploiement stratégique de ses produits
et profondément changé son approche du marchéSybase est à présent restructuré
en quatre divisions : Internet Application Division (IAD), Information Anywhere
(I-Anywhere, anciennement MEC, Mobile Embedded Computing), Business Intelligence
(BI) et Enterprise Solution Division (ESD). Si cette dernière division (qui inclut
le traditionnel moteur de base de données) reste un pilier de la stratégie de
Sybase, l'évolution de la société vers le développement de solutions pour la Net-Economie
place la division IAD dans une position stratégique.
Sybase : une stratégie d’entreprise
Cette division regroupe les trois solutions de Sybase pour Internet : le serveur
d’applications Enterprise Application Server (EAS), des outils de développement
(PowerBuilder, PowerJ, PowerSite), et l’outil de modélisation PowerAMC (PowerDesigner).
Tous ces outils coopèrent aisément entre eux. Il est en effet possible de concevoir
le modèle de données avec PowerAMC et de construire directement la base de donnée.
Les développeurs peuvent ainsi utiliser directement ce modèle physique pour créer
des applications à l’aide de PowerBuilder ou PowerJ. Ces applications peuvent-être
aussi bien client-serveur (client Windows ou Java, serveur SQLServer ou autre)
que trois tiers (client HTML ou applet java, serveur d’application EAS, et SGBD).
Notons que PowerJ (atelier de développement Java) permet de développer aussi bien
la partie cliente que la partie serveur de l’application, puis de déboguer et
déployer des composants (Enterprise Java Beans) directement dans EAS.
PowerSite est un L4G pour le Web et fait partie intégrante de PowerBuilder et
PowerJ. Construit autour d’un référentiel qui permet le développement des grand
projets et l’administration du site une fois en production, PowerSite permet de
développer rapidement l’interface Web d’une application Internet. Il permet de
programmer en HTML, HTML dynamique, JavaScript et avec des composants ActiveX.
Enterprise Application Server est la solution phare de la division IAD. C’est
un serveur d’application évolutif, robuste et très performant. C’est l’un des
rare à supporter le déploiement d’objets CORBA, C++, EJB, COM+, ActiveX, et bien
sur le seul à supporter des objets serveurs PowerBuilder. En ce qui concerne Java
et le support des EJB, la version 3.5 actuelle supporte la norme EJB 1.0 et la
version 3.6 (bêta en septembre) est certifiée J2EE (Java 2 Enterprise Edition).
Ceci garanti donc le respect complet des normes EJB (Entity bean et Session Bean),
Servlets, JSP,…
Il faut comprendre que EAS permet le déploiement d’EJB mais n’est pas bâti autour
de l’architecture Java (ce qui est un avantage, comme on va le voir). En effet,
RMI (Remote Method Invocation – la technique Java qui permet d’invoquer des objets
à distance) est implémenté » par dessus » IIOP (Internet Inter-Orb Protocol, le
protocole de CORBA), et permet donc une totale interopérabilité entre des objets
C++ CORBA et des EJB.
On peut donc bénéficier de la puissance de Java mais sans perdre la rapidité et
la finesse du C++. Techniquement, EAS est bâti autour d’un moniteur transactionnel
redoutablement performant (Encina) et intègre un Object Request Broquer (ORB)
permettant de supporter les objets CORBA et le protocole IIOP.
Cette architecture utilise les technologies les plus avancées du moment (multiplexage,
thread pooling, database pooling, object caching,…) et offre donc des performances
et un niveau de stabilité exceptionnel (l’un des serveur d’application les plus
rapide du monde). Bien sur, EAS offre toutes les fonctions que l’on attend d’un
grand serveur d’application : gestion des transactions et de la sécurité, Load
Balancing, tolérance de panne, clustering, serveur de pages Web dynamiques, support
natif d’XML, administration à distance par Sybase Central…
Téléchargez cette ressource
Guide inmac wstore pour l’équipement IT de l’entreprise
Découvrez les dernières tendances et solutions IT autour des univers de Poste de travail, Affichage et Collaboration, Impression et Infrastructure, et notre dossier Green IT sur les actions engagés par inmac wstore pour réduire son impact environnemental