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Stockage flash : 5 considérations pour les entreprises

Data - Par Kamel Kerbib - Publié le 15 juillet 2015
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Alors que les besoins de stockage ne cessent de croître et les entreprises deviennent de plus en plus numériques, nous entrons dans une nouvelle ère de stockage, axée sur les performances.

Stockage flash : 5 considérations pour les entreprises

En conséquence, les entreprises ont dépensé pas moins de 11 milliards de dollars dans des supports de stockage flash en 2014. La mémoire flash supplante rapidement le stockage primaire de niveau 1 et 2 et ce phénomène est appelé à s’accentuer fortement au cours des prochaines années, le disque mécanique n’offrant plus une solution efficace pour le stockage primaire.

Grâce à la baisse rapide des prix et à la vitesse des progrès en termes de performances, de fiabilité, de durabilité, de coût et de densité de stockage, la mémoire flash n’est plus réservée aux bases de données, aux transactions et autres applications effectuant un grand nombre d’opérations de lecture-écriture par seconde (IOPS), mais s’étend désormais à des environnements de stockage plus généraux et à des domaines tels que la virtualisation, le cloud et le Big Data. Alléchées par les promesses de la mémoire flash, les entreprises recherchent des gains de performances multipliés par 40 dans les temps de reconstruction des bases Oracle comme ceux enregistrés sur la plate-forme Tradition-ICAP. Le nombre d’applications et de situations auxquelles le stockage flash se prête, croît rapidement.

Cependant, nombreux sont ceux qui considèrent encore le stockage flash un peu comme un terrain miné. Par conséquent, quels sont les principaux facteurs à prendre en compte pour toute entreprise qui envisage de déployer le stockage flash ?

Une solution de stockage flash garantit l’optimisation des performances. Ce n’est pas le cas avec du SSD

Les SSD (Solid State Drive) ont été conçus pour remplacer les disques durs en offrant le même format et la même fonction. Ils n’ont pas été conçus pour fournir de nouvelles générations de baies de stockage flash, mais pour apporter des gains rapides de performances aux systèmes existants. Dans une conception optimisée pour la mémoire flash, cette dernière est gérée d’un seul tenant au niveau d’une baie de stockage, ce qui se traduit par des avantages en termes d’efficacité, de résilience, de performances, d’administration et même de coût.

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Les performances sont reines

Les « performances » sont aujourd’hui l’un des principaux aspects à prendre en compte pour la plupart des entreprises envisageant de déployer le stockage flash. Récemment encore, en matière de mesure des performances, le nombre d’IOPS faisait largement la loi. Cependant, il s’agit de chiffres maximaux qui ne sont pas totalement représentatifs et les entreprises tendent aujourd’hui à se montrer plus perspicaces dans l’analyse des performances des baies de stockage.

La constance des temps de latence d’un système flash optimisé est essentielle pour assurer l’utilisation la plus efficace de ses ressources. Pour déterminer les performances d’une baie de stockage, il faut tenir compte de ses performances soutenues et de ses temps de latence. La stabilité de ces derniers revêt une importance particulière dans les environnements virtualisés, où un pic de latence sur un SSD peut impacter toutes les applications sur la plate-forme. Une architecture flash optimisée fournit la latence constante aujourd’hui indispensable dans les environnements complexes.

Les fonctions logicielles « à valeur ajoutée » sont cruciales

Toutes les baies flash ne se valent pas du point de vue des fonctions logicielles « à valeur ajoutée » : une compression en ligne et une déduplication efficace des données peuvent en effet considérablement améliorer la capacité et le coût d’une baie. L’importance de la déduplication et de la compression a particulièrement augmenté avec le développement de la manipulation de données non structurées. Tout aussi important, un contrôle granulaire est indispensable pour veiller à appliquer la déduplication et la compression à bon escient, car la réduction des données ne présente pas un intérêt pour toutes les applications.

Sur le plan logiciel, il importe également de rechercher une gestion flexible pour l’entreprise, ainsi qu’une vision unifiée permettant d’administrer simultanément l’ensemble des baies.

En outre, alors que les applications critiques sont de plus en plus nombreuses à migrer vers des baies 100 % flash, il devient d’autant plus important pour les entreprises de mettre en place des services de données efficaces. La protection continue des données, la reprise après sinistre, la réplication synchrone et asynchrone sont notamment essentielles pour les données vitales qui doivent être protégées contre les catastrophes naturelles ou d’origine humaine.

Le coût, une question complexe

Le coût est une question intéressante, mais aussi épineuse, dans le domaine du stockage flash. La mesure la plus couramment employée est le « coût au gigaoctet ». Or, celle-ci ne donne qu’une information partielle.

Une entreprise doit-elle prendre en compte des facteurs de TCO tels que les économies d’énergie, d’espace et de loyer engendrées par des racks de stockage plus compacts et plus denses ? Et si la solution était plus facile à étendre (en privilégiant un modèle d’évolution plus linéaire) ? Combien d’argent cela va-t-il faire économiser à l’entreprise et cette somme doit-elle être déduite du coût au Go ? Et qu’en est-il des gains de performances et de compétitivité ? A quel stade l’entreprise doit-elle considérer que le gain de productivité l’emporte sur le coût ? Et comment le mesurer ? Enfin, du fait qu’une plate-forme flash optimisée peut aboutir à une consolidation des data centers, les coûts économisés par la réduction du nombre de serveurs, de logiciels et d’équipements réseau doivent-ils être intégrés dans le calcul ?

A la vérité, tous les facteurs ci-dessus liés au stockage flash doivent être pris en compte dans son « coût ». Les entreprises ne doivent plus se contenter des méthodes de mesure simplistes traditionnelles. Plutôt que de raisonner en termes de « coût » du stockage flash, il vaut souvent mieux considérer sa valeur ajoutée pour l’entreprise.

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Data - Par Kamel Kerbib - Publié le 15 juillet 2015