par François Tonic
Les 3 et 4 février dernier s'est déroulé à Bruxelles le premier sommet européen
des développeurs Open Source et des Logiciels Libres. Durant deux jours, les conférences
se sont succédées. Compte-rendu des temps fort et des grandes interrogations.
Le choix de Bruxelles n'est pas dû au hasard mais à une démarché stratégique.
Bruxelles, ne l'oublions pas, est le siège de la Commission Européenne, cette
même Commission devant statuer sur les brevets logiciels. Les mondes Linux, Open
Source et Logiciels Libres sont résolument contre tout brevet logiciel. Pour Richard
Stallman, gourou du Free Software, ce sommet fut une excellente occasion pour
accélérer et renforcer la diffusion des Logiciels Libres en Europe.
Cette rencontre a surtout été l'occasion pour les développeurs de découvrir un
certain nombre de projets, plus ou moins connus et de faire un point technique
sur chacun d'eux. Les six cent développeurs avaient le choix entre la sécurité,
les réseaux, les interfaces graphiques, Mozilla ou encore les annuaires LDAP.
Les mondes Linux, Open Source et Logiciels Libres sont résolument contre
tout brevet logiciel
Sommet européen des développeurs Open Source
Parmi les nombreuses sessions, la conférence sur GnuPG (PG pour Privacy Guard).
Ce projet s’appuie sur OpenPGP, le célèbre outil de chiffrement/déchiffrement.
Comme un outil de chiffrement » normal « , OpenPGP comprend un traitement complexe
des messages : corpus du message, signature, compression, chiffrement puis livraison
et déchiffrement. Il implémente les filtres et les blocs. La version 1.1 est déjà
en cours de finalisation avec entre autres une lecture aléatoire des clés, des
performances largement améliorées et la présence d’un agent gpg. Développé un
client ou intégré les fonctions de GnuPG n’est pas particulièrement difficile.
Une API facilite les choses. Il s’agit d’une API de cryptage de haut niveau.
Toujours dans le merveilleux monde de la sécurité, Nessus a présenté son security
scanneur. On ne sait jamais si un réseau est perméable ou non. Un scanneur permet
de détecter en temps réel les moindres failles du réseau. L’administrateur établit
un processus de tests (via un langage de script intégré). Au total, Nessus propose
plus de 590 points de sécurité à tester. Il doit pouvoir répondre aux nouveaux
problèmes de sécurités des réseaux et limiter l’intrusion des redoutables Chevaux
de Troie. Pour faciliter la lecture des résultats, un module de reporting est
disponible, ainsi qu’une base de connaissance. Et en plus c’est gratuit !
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