A la tête du CIGREF depuis un an, Bernard Duverneuil a déclaré lors de l’Assemblée générale de l’association, en octobre dernier : « la transformation numérique, c’est fini », invitant les acteurs du secteur à entrer dans l’ère de la construction collective de la société numérique. Explications…
Sécurité, formation et mixité : les 3 grands défis du DSI d’aujourd’hui
La sécurité n’est pas un sujet nouveau, pourtant vous le placez en tête de liste des grands défis à relever par les DSI, pourquoi ?
Pas forcément en tête de liste mais l’enjeu est effectivement colossal. J‘inclus dans la sécurité la continuité de service, la conformité et bien entendu la cybersécurité. Le sujet n’est pas nouveau, ce qui l’est, en revanche, c’est son ampleur et c’est notre dépendance au numérique qui ne cesse d’augmenter.
Dès lors, le moindre incident peut prendre des proportions énormes et cela ne va pas aller en s’arrangeant avec la multiplication des points d’interaction entre le système d’information et « l’extérieur », notamment à travers le développement de l’IoT.
Aujourd’hui, la sécurité est devenue une question à la fois économique et de souveraineté et si on parle de sécurité « by design », c’est bien parce qu’il faut prévoir dès la conception d’un système les moyens de le sécuriser. Et il ne s’agit plus uniquement d’un problème d’informaticiens. La prise de conscience est générale, y compris au niveau des pouvoirs publics et des dirigeants d’entreprises avec une augmentation sensible des budgets qui y sont consacrés.
Les entreprises françaises sont-elles armées pour relever le défi ?
Le défi concerne toutes les dimensions de l’entreprise, y compris la DSI. Avec le cloud notamment, la nature des métiers et des process change. Cela suppose des compétences différentes et beaucoup de préparation (formation, sensibilisation, etc.) en amont pour accompagner le changement.
Par ailleurs, l’automatisation, avec de l’intelligence artificielle ou non, a un impact positif pour nos métiers : les entreprises vont avoir besoin de collaborateurs de plus en plus qualifiés. Il faut former ces talents du numérique mais aussi former tous les talents au numérique. Les entreprises ont un rôle à jouer dans la mise en place des formations adaptées.
C’est un sujet crucial si on ne veut pas risquer la pénurie de personnes qualifiées. C’est pourquoi le CIGREF collabore avec la CGE (Conférence des grandes écoles) à la mise en place des cursus et des formations pour répondre aux besoins de la société numérique.
A l’heure où l’on parle beaucoup de parité, ces nouveaux cursus attirent-ils les femmes ?
Nous constatons une carence énorme en termes de mixité avec moins de 15% de femmes dans les filières scientifiques et, plus inquiétant, la tendance va dans le mauvais sens avec un chiffre en constante régression dans l’informatique.
Le CIGREF réfléchit à des moyens d’actions pour promouvoir les métiers du numérique auprès des femmes et envisagera sans doute de travailler sur les filières scientifiques dès le lycée pour sensibiliser les jeunes filles. Nous n’avons pas forcément d’explication pour ce désintérêt des femmes pour les métiers informatiques si ce n’est l’existence d’archétypes peu attractifs et très éloignés de la réalité.
Mais ce qui est certain, c’est que les DSI ont aussi un rôle à jouer dans ce domaine : qu’il s’agisse de promotion ou de recrutement, ils doivent combattre un blocage inconscient et se poser systématiquement la question de la mixité.
Les entreprises françaises sont-elles armées pour relever le défi ?
Le défi concerne toutes les dimensions de l’entreprise, y compris la DSI. Avec le cloud notamment, la nature des métiers et des process change. Cela suppose des compétences différentes et beaucoup de préparation (formation, sensibilisation, etc.) en amont pour accompagner le changement.
Par ailleurs, l’automatisation, avec de l’intelligence artificielle ou non, a un impact positif pour nos métiers : les entreprises vont avoir besoin de collaborateurs de plus en plus qualifiés. Il faut former ces talents du numérique mais aussi former tous les talents au numérique. Les entreprises ont un rôle à jouer dans la mise en place des formations adaptées.
C’est un sujet crucial si on ne veut pas risquer la pénurie de personnes qualifiées. C’est pourquoi le CIGREF collabore avec la CGE (Conférence des grandes écoles) à la mise en place des cursus et des formations pour répondre aux besoins de la société numérique.
A l’heure où l’on parle beaucoup de parité, ces nouveaux cursus attirent-ils les femmes ?
Nous constatons une carence énorme en termes de mixité avec moins de 15% de femmes dans les filières scientifiques et, plus inquiétant, la tendance va dans le mauvais sens avec un chiffre en constante régression dans l’informatique.
Le CIGREF réfléchit à des moyens d’actions pour promouvoir les métiers du numérique auprès des femmes et envisagera sans doute de travailler sur les filières scientifiques dès le lycée pour sensibiliser les jeunes filles. Nous n’avons pas forcément d’explication pour ce désintérêt des femmes pour les métiers informatiques si ce n’est l’existence d’archétypes peu attractifs et très éloignés de la réalité.
Mais ce qui est certain, c’est que les DSI ont aussi un rôle à jouer dans ce domaine : qu’il s’agisse de promotion ou de recrutement, ils doivent combattre un blocage inconscient et se poser systématiquement la question de la mixité.
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Le défi concerne toutes les dimensions de l’entreprise, y compris la DSI. Avec le cloud notamment, la nature des métiers et des process change. Cela suppose des compétences différentes et beaucoup de préparation (formation, sensibilisation, etc.) en amont pour accompagner le changement.
Par ailleurs, l’automatisation, avec de l’intelligence artificielle ou non, a un impact positif pour nos métiers : les entreprises vont avoir besoin de collaborateurs de plus en plus qualifiés. Il faut former ces talents du numérique mais aussi former tous les talents au numérique. Les entreprises ont un rôle à jouer dans la mise en place des formations adaptées.
C’est un sujet crucial si on ne veut pas risquer la pénurie de personnes qualifiées. C’est pourquoi le CIGREF collabore avec la CGE (Conférence des grandes écoles) à la mise en place des cursus et des formations pour répondre aux besoins de la société numérique.
A l’heure où l’on parle beaucoup de parité, ces nouveaux cursus attirent-ils les femmes ?
Nous constatons une carence énorme en termes de mixité avec moins de 15% de femmes dans les filières scientifiques et, plus inquiétant, la tendance va dans le mauvais sens avec un chiffre en constante régression dans l’informatique.
Le CIGREF réfléchit à des moyens d’actions pour promouvoir les métiers du numérique auprès des femmes et envisagera sans doute de travailler sur les filières scientifiques dès le lycée pour sensibiliser les jeunes filles. Nous n’avons pas forcément d’explication pour ce désintérêt des femmes pour les métiers informatiques si ce n’est l’existence d’archétypes peu attractifs et très éloignés de la réalité.
Mais ce qui est certain, c’est que les DSI ont aussi un rôle à jouer dans ce domaine : qu’il s’agisse de promotion ou de recrutement, ils doivent combattre un blocage inconscient et se poser systématiquement la question de la mixité.
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