par Thibault Dambrine - Mis en ligne le 24/03/2004
Pour commencer à construire vos propres scripts shell, vous devez connaître
les rudiments du développement QShell
Comme en langage CL, on peut entrer
des commandes dans l'environnement
Qshell à partir de l'écran d'entrée
de commandes...Dans l'article « Travailler avec des
shells sur l'iSeries » (iSeries News, janvier
2003), Mike Mundy présentait l'environnement
Qshell iSeries. Plus précisément,
il décrivait comment
l'environnement shell est arrivé dans le
monde Unix et Linux et comment il
s'articule avec l'utilisation de Java sur
l'iSeries. Cet article constitue l'étape
suivante : nous y verrons comment
Qshell fonctionne et ce qu'il peut vous
apporter. Ce n'est pas une liste exhaustive
de tout ce que vous pouvez faire
dans un shell, c'est simplement un
point de départ d'où vous pourrez
étendre votre action.
Comme en langage CL, on peut entrer
des commandes dans l'environnement
Qshell à partir de l'écran d'entrée
de commandes. On peut aussi
écrire des instructions Qshell dans un
script, qui seront réexécutées chaque
fois qu'il sera invoqué. Tout comme les
programmes CL, les scripts shell peuvent
être assortis de paramètres,
contenir des variables, utiliser des
conditions de traitement de l'information,
prendre des décisions et modifier
des données.
Au-delà de ce que Qshell peut accomplir
en tant que langage, c'est la
lingua franca du monde Unix/Linux. Ce
seul aspect justifie d'ailleurs qu'on l'apprenne.
Vous tirerez la quintessence
de vos partitions Linux dès lors que
vous saurez utiliser Qshell et écrire des
scripts shell. C'est aussi le seul outil
que vous utiliserez pour démarrer de nombreuses applications pilotées par
Java. C'est ainsi que vous utiliserez
Qshell pour démarrer la dernière version
d'Apache Tomcat, la version écrite
en Java (donc portable) du logiciel serveur
Web le plus répandu à l'heure actuelle. Non seulement Apache est portable,
il est aussi gratuit.
Script Shell
L’environnement Qshell iSeries accepte
les trois shells les plus répandus :
Bourne, Korn et C. Pour chacun d’eux,
la syntaxe est légèrement différente,
mais le principe général reste le même. Le principal avantage de pouvoir créer
des programmes shell est que, en plus
de grouper des commandes, on peut
aussi créer l’équivalent de commandes
CL à utiliser dans d’autres commandes
shell.
Quel shell vaut-il mieux utiliser ?
Bien que ce soit essentiellement une
question de goût, voici quelques indications.
Le C shell est probablement le
plus facile à apprendre pour qui
connaît déjà le langage C. Bien que très
utilisable, C Shell n’est pas l’environnement
le plus prisé (d’après mon expérience
personnelle). Les Bourne et
Korn shells ont une syntaxe similaire.
Le Bourne shell est le shell Linux par
défaut. Le Korn shell est très répandu
dans la communauté Unix et sa
connaissance peut bonifier un CV de
programmeur. Mais comme Linux
gagne en popularité, il est bon également
d’apprendre à utiliser le Bourne
shell et le shell uniquement Linux
« Bourne shell » (aussi appelé « bash » –
un shell réservé à Linux qui combine
les meilleurs aspects des Korn et C
shells). A noter que le bash shell n’est
pas pris en charge dans Qshell.
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