Les éditeurs de logiciels ou constructeurs de matériels informatiques intègrent de manière quasi-systématique des technologies natives de sauvegarde à leurs solutions.
Sauvegarde : le « Boeuf-Carottes » de l’IT
Si cela part d’une bonne intention, le discours consistant à présenter ces technologies comme pouvant se substituer à un système de sauvegarde est, quant à lui, partiellement vrai voire erroné. Décryptage.
« Je suis le mal aimé »
La sauvegarde reste aujourd’hui encore le parent-pauvre de l’informatique dans les entreprises. Pas parce que les sociétés ne perçoivent pas la valeur de protéger leurs données contre la perte de celles-ci (bien au contraire), mais parce que la mise en place d’un système de sauvegarde est onéreuse et ne participe pas directement à la production des sociétés. Parallèlement, en plus des coûts matériels, elle demande une implication humaine puisqu’un système de sauvegarde prend la totalité de sa dimension quand celui-ci est associé à une politique de sauvegarde. Et c’est souvent sur ce point que le bât blesse. D’après une étude de 2013, 85 % des PME rencontrent des problèmes avec leur système de sauvegarde (qu’il s’agisse de la restauration ou du temps passé par les équipes à s’en occuper). Parallèlement, une étude menée en 2013 par Atomik Research révèle que les gérants PME passent plus de temps à se préoccuper des changements de mot de passe et de l’ordonnancement des fichiers que de la sauvegarde des données.
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