Le débat entre adeptes de l’application native et défenseurs de l’application web ne date pas d’hier.
IBM, Le web et le natif s’affrontent sur IBM i
L’explosion de l’informatique mobile lui donne toutefois un nouvel entrain. Les Salons Solutions ont été l’occasion d’aborder la question au cours d’un débat centré sur les environnements IBM i.
Après l’application client-serveur et l’application web, l’application mobile est une nouvelle évolution de l’interface qui amène de nouvelles interrogations. « Le principal changement est que les terminaux sont désormais constamment avec nous, explique Philippe Bourgeois, d’IBM. Pour le spécialiste des environnements IBM i chez Big Blue, le développement d’une application mobile est très paradoxal car il doit être adapté à la fois au fait que les utilisateurs sont aujourd’hui connectés 24h/24 et doit en même temps prendre en compte l’instabilité du réseau. « La norme dans la mobilité, c’est la déconnexion », affirme-t-il.
IBM, Le web et le natif s’affrontent sur IBM i
Mais un des principaux challenges vient bien sûr de la multiplicité des environnements et des différents formats de terminaux. Difficile pour les entreprises de développer une application spécifique à chacun. L’utilisation d’un standard comme l’HTML5, reconnu par tous les navigateurs présents sur mobile, apporte une réponse à cette problématique. « Le développement en HTML5 permet de s’affranchir de cette contrainte du multi-plateforme et d’être indépendant du système mobile », souligne Philippe Lachenko, dirigeant de PHL Soft qui vient de lancer un outil de développement basé sur HTML5.
De l’autre côté de la table, Dominique Thomas, Directeur Général de Lansa en France, prend parti pour l’application native, davantage utilisée par les possesseurs de smartphones. « La très grande majorité des applications sur smartphones sont natives. Donc le business, c’est le natif ». Ce dernier souligne par ailleurs l’importance de s’adapter à ce que connaissent déjà les clients. Et dans l’environnement IBM i, « les clients parlent RPG », rappelle-t-il.
« Ce qui compte, c’est de faciliter la vie du développeur », tranche Philippe Bourgeois, IBM. « L’idée est de proposer des outils permettant de ne développer son application qu’une seule fois dans un langage que l’on maîtrise, puis de s’en servir pour générer du code natif ensuite ». Et pour ce qui est de la distribution de l’app, le passage par les différentes plateformes officielles de téléchargement comme le Play Store ou l’Apple Store n’est pas une obligation. « Il est tout à fait possible de créer un store privé hébergé sur son IBM i et de distribuer les applications à partir de là ». Chacun choisira son camp.
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