Comme chaque année, Big Blue réunit tous les aficionados de l'administration à Las Vegas pour un événement dédié à la gamme Tivoli. Au total, 7 000 personnes ont fait le déplacement jusque dans le Nevada pour en apprendre plus sur les solutions d'IBM et la façon de créer une planète intelligente.
Le concept de « Smarter Planet » a pris le pas sur la stratégie d'IBM depuis maintenant plusieurs mois. Véritable fil rouge du géant américain, l'idée d'un environnement intelligent se concrétise de fil en aiguille. Pour cette nouvelle édition de Pulse, l'heure est à l'optimisation des infrastructures.
« Le monde devient de plus en plus petit. Jour après jour, il est davantage connecté et intelligent. Nous devons faire plus avec moins » explique en introduction Scott Hebner, vice-president marketing.
La flexibilité, la convergence des infrastructures physiques et virtuelles, et la puissance de l’analytics, sont les ingrédients qui, selon IBM, aboutiront à l’informatique plus intelligente, ou « smarter computing ». « Il ne s’agit pas juste de technologie. Mais de l’impact de la technologie », souligne Scott Hebner.
Steve Mills, senior vice president IBM Software and Systems, fait ensuite son entrée sur la scène du somptueux MGM Grand Arena armé d’une batterie de chiffres, pour prouver la nécessité de l’approche d’IBM. Le monde compte 1.2 zetabytes de données, dont seulement 25% sont uniques, le reste étant de la copie. La consommation énergétique des datacenters a doublé ces cinq dernières années et le nombre de terminaux connectés à internet augmente de 42 % chaque année. En comparaison, les budgets informatiques connaissent une hausse moyenne de… 0,8 % par an.
De 155 datacenter à 7
« Il faut faire plus avec moins », reprend Steve Mills. Une transformation en profondeur est nécessaire, explique le responsable IBM, pour aboutir à une informatique « plus intelligente ». Cette évolution comprend trois étapes principales : consolidation de l’infrastructure, suppression des données et applications superflues et amélioration de la distribution de services via du cloud computing.
Pour illustrer ses propos, Steve Mills prend l’exemple d’IBM. Entre 1997 et aujourd’hui, l’entreprise est passée de 155 datacenters à 7, de 80 centres d’hébergements web à 5, à un seul réseau au lieu de 31, et à 4 700 applications au lieu de 15 000 avant. Une métamorphose qui n’est évidemment pas sans conséquences sur les coûts de possession. Une consommation d’énergie réduite de 80 %, un espace réduit de 80 %, 3 900 images serveurs consolidés sur 30 mainframes System z, et au total la jolie somme de 4,1 milliards de dollars économisés ces cinq dernières années.
« Arrêter de stocker autant », explique le responsable IBM. « Déplacer vos données au bon endroit, et utilisez vos structures existantes ». Sans oublier de préciser. « Utilisez System z ».
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