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Cegid a choisi le cloud IBM

Cloud - Par Guillaume Rameaux - Publié le 15 octobre 2012
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Sylvain Moussé est DSI de Cegid (260 millions d'euros de chiffre d'affaires) et en charge de Cegid Interactive.

Cegid a choisi le cloud IBM

À l’occasion de l’inauguration du centre cloud public français d’IBM, il explique sa décision de choisir l’entreprise américaine pour l’hébergement de ses solutions en mode SaaS (Software-as-a-Service).

« Nous avons commencé à faire du SaaS il y a dix ans, mais cela ne s’appelait pas encore comme cela », indique d’emblée le responsable. Cegid fournit des logiciels de gestion et de comptabilité depuis 1983 et a développé sa propre infrastructure pour offrir ses logiciels en mode SaaS à ses clients. L’année dernière, le logiciel en nuage a généré 20 millions d’euros de chiffre d’affaires et l’entreprise affiche sur cette partie une croissance de 46 % au troisième trimestre 2012 par rapport au troisième trimestre 2011. Mais face à cette croissance très rapide de la demande, la compagnie européenne de gestion par l’informatique décentralisée a décidé de faire appel à un fournisseur de services cloud. « Construire et gérer une infrastructure n’est pas notre métier et nous y dépensions beaucoup d’énergie. Nous voulions nous affranchir du physique pour ne gérer que le virtuel et rendre variable notre infrastructure ».

Azure recalé pour son implantation à Dublin

Sylvain Moussé a donc comparé les différentes offres à sa disposition : Amazon, Orange Business Service, Bull, HP, Microsoft,… Aucune ne correspondait à ce qu’il recherchait. « Certaines de ces offres nous auraient obligés à renégocier les contrats que nous avions passés avec nos clients », explique-t-il. Les services garantis par Cegid à ses clients, en matière de sauvegarde et de disponibilité par exemple, n’étaient alors pas proposés. «  Impossible pour nous de revenir en arrière ». Un temps envisagée, la plateforme Azure n’a pas été retenue en raison du stockage des données sur un datacenter basé à Dublin. « Je ne pouvais pas prendre le risque de perdre des clients qui ne voulaient pas dépasser les frontières françaises ». Du côté de Salesforce, le modèle de facturation à l’utilisateur aurait coûté beaucoup trop cher à Cegid. Des discussions avaient également été amorcées avec les responsables du projet Andromède (aujourd’hui Cloudwatt). « Nous n’allions pas attendre trois ans que les offres existent ».

Sylvain Moussé, DSI de Cegid
L’offre IaaS d’IBM, par les possibilités de personnalisation de l’infrastructure, était finalement celle qui correspondait le mieux aux besoins de l’entreprise de Jean-Michel Aulas. IBM avait l’avantage de pouvoir fournir le hardware, le software et les services, particulièrement en matière de sécurité. « C’était un élément central pour nous, étant donné la sensibilité des informations de nos clients ».

Cegid a choisi le cloud IBM

Concernant les inquiétudes liées au Patriot Act, Sylvain Moussé et Christian Comtat, Directeur Cloud chez IBM France, affirment avoir pris toutes les dispositions nécessaires pour que l’administration américaine ne puisse accéder aux données. « Notre contrat est un contrat de droit français rédigé en langue française entre deux sociétés de droit français, indique le DSI. Nous sommes allés au bout de ce que nous pouvions faire ». À voir si cela sera suffisant.

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