par Joel Klebanoff - Mis en ligne le 27/08/02
Les anciens se souviennent du
temps où les mégaoctets étaient la mesure
disque standard. Aujourd'hui,
personne ne s'intéresse à moins d'un
gigaoctet et, dans les grandes entreprises,
on parle sereinement de téraoctets.
Certains pensent déjà aux pétaoctets ...
Une poignée vont même jusqu'à parler de yottaoctets (1 yottaoctet = 1 téraoctet x 1 téraoctet), mais plus pour impressionner
que pour s'en servir prochainement.
Les statistiques confirment la croissance
exponentielle du stockage.
Selon IDC (International Data
Corporation), le nombre de téraoctets
existants a augmenté de 75 % par an
pendant les quatre dernières années
(figure 1) et la fin n’est pas en vue.
Pourquoi le stockage croît-t-il si rapidement?
Tout simplement à cause de l’explosion de l’information. Une
étude menée en 2000 par l’Université
de Californie, Berkeley, parrainée par
EMC, a constaté que le Web directement
accessible contient environ 2,5
milliards de documents, avec quelque
7,3 millions de pages de plus chaque
jour. Si l’on ajoute à ces chiffres l’information
contenue dans les bases de
données intranet et pages dynamiques
connectées au Web, on grimpe à environ
550 milliards de documents.
Mais cela ne vient pas que
d’Internet. Le data warehousing
agrège des informations sans éliminer
les données à la source. Le CRM
(Customer Relation Management) ou
GRC (Gestion de la relation client) incite
à utiliser beaucoup plus d’informations
sur les clients et les transactions.
Les sociétés, les gouvernements, et les associations à but non lucratif se sont
mis eux aussi à numériser, à grand renfort
d’octets, des données comme l’information
audio et vidéo et le divertissement,
les livres, les enquêtes
géographiques et des documents légaux
qui n’existaient naguère que sur
un support non numérique.
Parallèlement à l’accroissement de
la quantité, on a vu aussi évoluer la
structure des informations. Naguère,
les données étaient organisées principalement
autour d’applications au service
d’une fonction de gestion unique.
Aujourd’hui, le data warehousing,
l’ERP (Enterprise Resource Planning)
et d’autres initiatives, amènent les entreprises
à une vue plus intégrée des
données.
La dépendance vis-à -vis des données
a elle aussi changé. De nombreux
processus hier manuels sont aujourd’hui
entièrement ou partiellement automatisés.
Dès lors qu’il n’y a plus d’alternative
manuelle, l’activité est
tributaire de l’accès aux données en
ligne.
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