Journaliser est plus facile et plus rentable que jamais. Et de plus en plus obligatoire.
Ce dossier est issu de notre publication System iNews (10/09). Pour consulter les schémas et illustrations associés, rendez-vous dans le club abonnés.
Journaliser est plus facile et plus rentable que jamais. Et de plus en plus obligatoire.
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Nous partons du principe que vous utilisez déjà, ou envisagez d’utiliser, la journalisation IBM i et que vous souhaitez en savoir plus sur tout ce qui touche à la performance dans ce domaine. Mais peut-être pensez-vous que la journalisation ne vous concerne pas. Dans ce cas, avant d’abandonner cet article jugé sans intérêt pour vous, dites-vous bien ceci : comme beaucoup de sites IBM i, vous pourriez regretter l’absence de journalisation.
Par exemple, tous les produits haute disponibilité IBMi des IBM HA Business Partners, reposent sur la journalisation. Et elle est aussi nécessaire pour de nombreuses suites ERP et autres applications. Si le fournisseur ou un consultant a déjà installé un tel logiciel, ou si vous comptez sur un intégrateur système pour implanter votre serveur, la journalisation a peut-être déjà été activée. Qui plus est, une fonction introduite dans la V3R1, System Managed Access Path Protection (SMAPP), est une forme cachée de journalisation visant à réduire le temps nécessaire pour les IPL anormaux. D’ailleurs, SMAPP fonctionne peut-être déjà à votre insu.
« J’ai conduit des séminaires à COMMON et autres conférences, où j’ai posé la question, « combien d’entre vous pratiquent la journalisation ? » et seules quelques mains se lèvent, » déclare Dave Owen, ingénieur logiciel chez IBM. « Puis je demande combien des mêmes utilisent cette application ou une autre dont nous savons qu’elle journalise, et beaucoup de mains se lèvent alors. »
Par le passé, les entreprises évitaient souvent la journalisation par souci d’économie. En effet, capturer l’information de changement des données, des fichiers et des objets, et stocker cette information dans le journal, emploient des cycles, de la bande passante d’I/O, et de l’espace disque. Cependant, si vous avez écarté la journalisation jusqu’ici, il est temps de réviser votre point de vue. Les cycles de processeur et le stockage sont beaucoup moins chers que par le passé et, tout aussi important, la journalisation est beaucoup plus efficace. De plus, les changements intervenus dans l’environnement de gestion, les règles de responsabilité plus strictes et le besoin de haute disponibilité pour données et applications, ont accrû les mérites de la journalisation et, parfois, l’ont rendue obligatoire.
Comment la journalisation affectera-t-elle la performance ? Un IBM Redbook de mai 2002, Striving for Optimal Journal Performance on DB2 Universal Database for iSeries, estimait que la journalisation ajoute environ 2,4 % à la charge de la CPU. Bien sûr, comme toujours avec ce genre de chiffres, il faut faire les mêmes réserves que pour la consommation de carburant : votre kilométrage peut varier.
Les performances de journalisation de deux entreprises peuvent varier pour deux raisons principales : la nature de l’exploitation et la configuration des journaux et des fonctions de journalisation. La première est la plus facile à expliquer. En gros, si aucune donnée, aucun fichier ou aucun objet ne change, rien n’est journalisé. Prenons un exemple concret : si votre activité consiste à donner accès au contenu statique d’une base de données, la journalisation aura beaucoup moins d’impact que si vous traitez un gros volume de transactions qui mettent à jour des bases de données ou d’autres fichiers fréquemment, et les lisent rarement sans les mettre à jour. Le second facteur de performance de la journalisation, sa configuration, est beaucoup plus complexe et comporte de nombreux aspects.
Comme la journalisation est au coeur du logiciel IBM i HA, il n’est pas étonnant qu’un fournisseur HA soit expert en la matière. John Vriezen, architecte produit chez le fournisseur de solutions HA Vision Solutions, conseille aux débutants en journalisation d’examiner de près plusieurs aspects importants de la performance.
Dans le contexte actuel, l'expérience client est un levier clé de réussite. Pour rester compétitives, les entreprises doivent adopter des stratégies CX audacieuses, en s'appuyant sur le cloud, le digital et l'IA. Alors quelles stratégies mettre en place pour garder une longueur d’avance ?