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Orientations futures : Et voici le Grid Computing

Tech - Par iTPro.fr - Publié le 24 juin 2010
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par Frank G. Soltis - Mis en ligne le 19/05/2004

On n'a pas souvent entendu un telle clameur : vous allez l'adorer ou le détester

Le grid computing fait-il partie de votre avenir ? Au cours de ces dernières années, on a beaucoup discuté et débattu sur le grid computing (grille, quadrillage, ou maillage informatique) et son futur rôle dans les entreprises. L'idée est qu'un jour pas tellement lointain il existera un vaste réseau omniprésent constitué de tous les ordinateurs, applications, et données du monde.monde. Internet a déjà  relié la plus grande partie du monde informatique. Peut-être l'étape logique suivante consiste-t-elle à  utiliser Internet comme une plate-forme informatique distribuée.
The Grid, comme on appelle généralement ce réseau tentaculaire, serait capable de fournir toute la puissance informatique dont n'importe quelle entreprise a besoin. Au lieu de devoir acheter et supporter leurs propres systèmes informatiques, les sociétés pourraient acheter simplement des ressources informatiques illimitées auprès d'une compagnie « utility », de la même manière qu'elles achètent l'électricité aujourd'hui.
Sam Palmisano, chief executive d'IBM, a mis en émoi la communauté iSeries à  la fin de l'année dernière en expliquant comment IBM voyait l'avenir de l'informatique : un service de type utility que les entreprises peuvent acheter en fonction des besoins. Beaucoup de professionnels iSeries ont imaginé leur serveur bien-aimé remplacé par une prise murale. Rarement un modèle émergent d'informatique a soulevé un tel tollé. Le sujet de l'utility computing semble avoir polarisé de nombreux membres de cette communauté : on l'adore ou on le hait.
Nul ne sait encore si The Grid émergera un jour. Mais il est vrai que les technologies grid en sont arrivées au point où chaque constructeur informatique important, y compris IBM, est en train de les promouvoir. Certains voient le grid computing et particulièrement sous sa forme utility, comme la réponse aux problèmes actuels de l'informatique de gestion.
Les partisans d'un modèle utility y voient l'extension naturelle du modèle informatique d'aujourd'hui. La plupart des sociétés passent au e-business. Leurs processus de gestion sont intégrés d'un bout à  l'autre de la société et avec les principaux partenaires, fournisseurs et clients. Le grid computing peut contribuer au partage des ressources comme le World Wide Web contribue déjà  au le partage de l'information.
Les partisans du modèle utilitaire se plaisent aussi à  souligner que la plupart des sites IT ont beaucoup de mal - et dépensent beaucoup d'argent - pour gérer les divers systèmes acquis pendant la dernière décennie. Pourquoi, disent-ils, ne pas se débarrasser de ce coût et de cette complexité et se procurer simplement les les ressources informatiques nécessaires auprès d'un prestataire utility ? Après tout, combien de sociétés produisent leur propre électricité aujourd'hui ?
Malgré le poids de ces arguments, beaucoup de professionnels de l'informatique renâclent. Ils arguent que la technologie de l'information a fourni des avantages concurrentiels à  la plupart des entreprises. Le passage à  un modèle utility neutraliserait ou éliminerait ces avantages. Ils ont aussi tendance à  voir les grids et l'idée de l'informatique utility comme un désir de retour au bon vieux temps du timesharing des années 1960. Dans la foulée, ils prédisent que cette forme d'informatique de style utility échouera pour les mêmes raisons que le timesharing.
D'où la question : comment faut-il voir le grid et le utility computing ? Estce le sauveur de l'informatique de gestion que célèbrent certains, ou simplement un autre voeu pieux de certains constructeurs informatiques en quête d'une plus grande part des budgets IT ? Comme pour beaucoup de questions, ça dépend.
Dans cet article, le deuxième d'une série de trois qui examinent la manière dont IBM se prépare pour la structure IT de demain, nous analysons le rôle du grid computing et comment il s'inscrit dans la future stratégie de l'iSeries. Le utility computing est une partie du grid computing mais, comme nous le verrons bientôt, ce n'est pas la seule.

A l’heure qu’il est, il est évident qu’IBM
prend très au sérieux le rôle de l’iSeries
dans l’e-business à  la demande. Dans
l’article du mois dernier « Etes-vous
prêt pour le e-business on demand ? »,
nous avons examiné les caractéristiques
du business à  la demande. Nous
avons vu que l’une d’elles était la réactivité
: la capacité de détecter des changements
de l’environnement et d’y répondre
dynamiquement. Il peut s’agir
de fluctuations imprévisibles de l’offre
ou de la demande ; de besoins émergents
de la part des clients, partenaires,
fournisseurs et employés ; ou
d’initiatives inattendues de la part de la
concurrence.
Un serveur conçu pour l’e-business
à  la demande doit être réactif et souple
de la même manière. Il doit pouvoir répondre
à  des changements imprévisibles
des charges de travail de manière
intelligente. Le grid computing
est l’une des manières d’offrir cette réactivité.
Le grid computing n’est pas, bien
entendu, le seul moyen de réagir à  un
changement de la charge de travail.
LPAR et On/Off Capacity on Demand,
par exemple, offrent aussi beaucoup
de réactivité aux changements de
charges dans un serveur iSeries donné.
LPAR permet de transférer dynamiquement
des ressources d’une partition
dans une autre, en fonction des changements
de la charge de travail. On/Off
Capacity on Demand permet d’ajouter
dynamiquement des processeurs supplémentaires
au serveur quand ils sont
nécessaires et de les arrêter quand on
n’en a plus besoin. Mais qu’advient-il
quand la charge de travail totale dépasse
les possibilités d’un seul serveur
? C’est là  que le grid computing
vient à  la rescousse.
La dernière décennie a vu proliférer
les serveurs distribués. On avait
tendance à  ajouter simplement un
autre serveur au réseau face à  un nouveau
besoin. Et c’est ainsi qu’on trouve
aujourd’hui beaucoup de serveurs
sous-utilisés dans les entreprises.
Les études d’IBM indiquent que, le
plus souvent, les taux d’utilisation
moyens des serveurs vont d’environ
60 % pour un iSeries ou mainframe, à 
environ 10 % pour des serveurs Unix et
jusqu’à  5 % pour des PC. Le grid computing
permet l’informatique distribuée
sur un réseau et dans des environnements
hétérogènes. Il a donc la
possibilité d’utiliser certains des serveurs
sous-utilisés dans une ou plusieurs
entreprises.

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