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Optimiser les performances disque ATA, 2ème partie

Tech - Par Sean Daily - Publié le 24 juin 2010
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Dans l’article « Optimiser les performances disque ATA, 1re partie », avril 2002, j’expliquais comment tirer les meilleures performances des disques ATA (aussi appelés IDE) dans Windows 2000. Je décrivais les derniers standards ATA et évoquais quelques pièges matériels auxquels vous pourriez être confrontés en essayant de configurer vos disques ATA (ATA/33, ATA/66, ATA/100, par exemple). Ce mois-ci, je conclus ma série en deux parties en parlant du logiciel.J’essaie également de combler certaines lacunes de la documentation Knowledge Base incomplète de Microsoft à propos d’ATA. Mais avant de suivre les étapes ou d’appliquer les conseils de cet article, assurez-vous que vous avez suivi les indications sur le matériel expliquées le mois dernier.

Optimiser les performances disque ATA, 2ème partie

Pour avoir un bon aperçu de l’évolution
des disques ATA sous Win2K et
Windows NT, un peu d’histoire s’impose.
Les spécifications IDE/ATA originales
utilisaient une méthode de transfert
de données appelée PIO
(Programmed I/O), qui s’appuyait
beaucoup sur la CPU du système pour
effectuer les transferts de données de
la mémoire cache d’un disque dans la
mémoire système. Les premiers modes
PIO de fonctionnement (0, 1 et 2)
étaient sous la coupe du standard ATA
original. La dernière spécification ATA-
2 (aussi appelée EIDE ou Fast ATA)
comportait deux nouveaux modes plus
rapides PIO (3 et 4), ainsi que deux
modes qui utilisaient DMA (Directory
Memory Access). En offrant une méthode
de transfert de données moins gourmande en CPU, DMA allégeait le
fardeau imposé par PIO à  la CPU système.
Pour faciliter les opérations de
transfert de données, DMA donnait
aussi au contrôleur IDE l’accès direct à 
la mémoire système. (D’autres types
de contrôleurs, dont les adaptateurs
SCSI et Ethernet, utilisent aussi cette
méthodologie.) C’est ainsi que DMA
est devenu le standard ultra-DMA courant
(aussi appelé Ultra ATA, ATA/33 ou
DMA-33), qui supporte un nouveau
mode appelé DMA Mode 3. Ce standard
s’est tellement imposé dans l’industrie
que le terme UDMA – qui désigne
un mode de transfert de données
plutôt qu’un standard d’interface
disque – est interchangeable avec ATA
dans les discussions traitant des
disques ATA modernes (ATA/33 et
UDMA/33, ATA/66 et UDMA/66, par
exemple). Egalement, pour des raisons
de rétro-compatibilité, les disques ATA
modernes peuvent prendre en charge
tous les modes de transfert de données
– y compris PIO et DMA – au
maximum de leurs possibilités.

Les premiers disques et contrôleurs
UDMA pouvaient fonctionner à 
des vitesses de 33 MHz, et pouvaient
donc théoriquement transporter des
données à  une vitesse en rafale maximale
de 33 Mbps. Au fil du temps, des
versions améliorées et actualisées
d’UDMA ont permis un fonctionnement
à  66 MHz/66 Mbps (ATA/66), en
utilisant DMA Mode 4, et à  100
MHz/100 Mbps (ATA/100) en utilisant
DMA Mode 5. Pratiquement tous les
disques ATA disponibles aujourd’hui
sont des ATA/66 ou ATA/100. Ces nouvelles
possibilités ont conféré à  ATA un
degré de performances auparavant réservé
aux sous-systèmes disques SCSI
et ont réduit l’écart entre les standards
ATA et SCSI. De plus, en raison du coût
inférieur des unités ATA, ATA est devenu
préférable à  SCSI sauf pour les
applications les plus exigeantes (dans
lesquelles SCSI bénéficie encore de
performances supérieures).

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