> Tech > VM, Optimisation des performances de l’hyperviseur et du processeur

VM, Optimisation des performances de l’hyperviseur et du processeur

Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 26 mars 2012
email

Comme expliqué précédemment, il est important d’optimiser vos serveurs virtuels individuels, mais vous ne devez pas vous arrêter là.

Pour exploiter au mieux vos ressources matérielles, il faut aussi optimiser le mode d’allocation des ressources aux VM par l’hyperviseur.

Il est impossible d’aborder ici toutes les techniques d’optimisation d’un hyperviseur. Qui plus est, chaque éditeur d’hyperviseur propose des techniques d’optimisation spécifiques à ses produits. Par conséquent, nous allons présenter quelques techniques non spécifiques à un produit et normalement applicables à la majorité des hyperviseurs.

Optimisation du processeur

Dans la grande majorité des cas, les ressources processeur disponibles constituent le facteur qui limite le nombre de VM exécutables sur un serveur hôte. Par conséquent, nous allons commencer par aborder les meilleures pratiques pour optimiser l’utilisation des ressources processeur disponibles.

Premier point à avoir à l’esprit : peu importe le produit de virtualisation employé, l’hyperviseur consomme systématiquement du temps système. Comme il est toujours judicieux d’éviter une surallocation des cœurs de processeur, abstenez-vous si possible d’allouer tous les cœurs disponibles aux VM. Mettez au moins un cœur ou deux de côté pour l’hyperviseur. Chaque éditeur de produits de virtualisation fournit ses propres recommandations sur le nombre de cœurs à réserver pour l’hyperviseur.

Autre possibilité, effectuez un inventaire des applications exécutées sur vos serveurs virtuels, puis déterminez si chaque application est multithread ou monothread (et monoprocessus). Si un serveur virtuel exécute uniquement une application monothread, un seul cœur de processeur suffit généralement, car l’application ne peut pas tirer parti de plusieurs cœurs. Si l’application monothread est gourmande en ressources processeur, il peut être avantageux d’allouer deux cœurs au serveur virtuel. L’application proprement dite ne pourra pas employer plus d’un cœur, mais il sera possible de décharger le temps système lié à l’OS de serveur sur le deuxième cœur.

Enfin, évitez la surallocation de cœurs de processeur. Ce type de surallocation désigne l’affectation de plus de cœurs que le nombre total de cœurs physiques présents sur votre serveur. J’ai vu certains administrateurs allouer des processeurs virtuels d’une manière qui évite une surallocation initiale des ressources de processeur du serveur, puis revenir en arrière et ajouter un processeur virtuel ou deux à chaque VM. L’idée sous-jacente à cette technique est la suivante : les VM seront mieux à même de gérer les pics de performances en empruntant des cycles processeur auprès des cœurs inoccupés.

Certes, ce plan semble viable en théorie, mais il peut dégrader les performances globales du serveur. Certains OS effectueront des boucles à vide et émettront des interruptions de temporisation même si le processeur est par ailleurs inactif. En d’autres termes, l’augmentation du nombre de processeurs virtuels affectés à une VM entraîne une hausse du temps système nécessaire pour gérer ces processeurs virtuels.

Téléchargez cette ressource

Guide inmac wstore pour l’équipement IT de l’entreprise

Guide inmac wstore pour l’équipement IT de l’entreprise

Découvrez les dernières tendances et solutions IT autour des univers de Poste de travail, Affichage et Collaboration, Impression et Infrastructure, et notre nouveau dossier thématique sur l’éco-conception et les bonnes pratiques à adopter pour réduire votre impact environnemental.

Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 26 mars 2012