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NT versus Linux : les trois avantages de Linux

Tech - Par iTPro.fr - Publié le 24 juin 2010
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Les nouveaux OS m'ont toujours fasciné. J'adore les essayer, en espérant en trouver un qui soit fiable, souple et compatible. Au cours des 20 dernières années, j'ai utilisé de nombreux OS et aucun n'a répondu à  toutes mes attentes. Depuis 20 ans que j'essaie de nouveaux systèmes d'exploitation, j'ai eu l'occasion d'en utiliser plus d'un. J'ai ainsi pu tester notamment CP/M de Digital Research et ses successeurs CP/M-86 et MP/M ; TRSDOS, l'OS des systèmes TRS-80 ; TOS de l'Atari 520 ; GEM d'Amiga ; P-System de l'Université de Californie de San Diego (une première approche de type Java de l'indépendance vis à  vis de la machine) ; WM/386 d'IGC, Microsoft Windows/386 et DesQ de Quarterdeck (trois tentatives de construire un OS DOS multitâche) ; IBM OS/2 ; VINES de Banyan ; Novell NetWare ; et, bien sur, Windows NT.
Aucun de ces OS ne m'a apporté toutes les fonctions que je recherchais. Certains ont échoué à  cause de limites techniques, d'autres ont pâti d'un manque de reconnaissance du marché.

Dans certains cas, pour les deux raisons. Linux est le dernier en date des OS à  fort potentiel. Linus Torvalds a créé ce système proche d'UNIX en 1991 alors qu'il était étudiant, et des milliers d'autres programmeurs l'ont enrichi depuis. Une des raisons de l'attention et de l'intérêt suscité par Linux au cours des 2 dernières années et que tant de gens ont donné de leur temps pour travailler sur cet OS (autrement dit, peut de développeurs de Linux sont payés pour leur effort).
J'ai beaucoup appris sur Linux récemment car je prépare un livre destiné aux experts NT afin de leur faire découvrir ce qu'est Linux, ce qu'il peut faire et comment il peut faciliter la vie des administrateurs NT.

Parmi les forces de Linux que j'ai découvertes : sa capacité à  opérer en tant que serveur sans nécessiter d'interface graphique, ses outils intégrés puissants et sa nature contrôlable à  distance. Les interface graphiques consomment les ressources de la machine, privant le système de mémoire et de CPU au détriment des applications

NT versus Linux : les trois avantages de Linux

L’interface graphique de Windows NT simplifie les interactions de l’utilisateur
avec la machine et rend l’OS plus facile à  aborder pour les nouveaux administrateurs
que ne le sont des OS de réseau plus anciens tels que NetWare 3.x ou 2.x. En revanche,
les interface graphiques consomment les ressources de la machine, privant le système
de mémoire et de CPU au détriment des applications.
J’ai souvent rêvé que Windows NT était un OS 32 bit qui pourrait facilement booter
sur une interface de ligne de commande à  l’instar de DOS. J’adorerais pouvoir
ne démarrer l’interface graphique qu’en cas de besoin – réaliser une tâche d’administration
par exemple – et pouvoir l’arrêter lorsque le système ne joue qu’un rôle de serveur.
Si l’interface n’utilisait pas tant de ressources mémoire et CPU, cette puissance
restituée rendrait les systèmes NT plus performants et plus stables. Le serveur
serait alors plus efficace comme contrôleur de domaine ou comme serveur WINS,
DNS ou DHCP. Malheureusement, l’interface graphique est étroitement intégrée à 
l’OS.

A l’opposé, l’interface de Linux n’est pas étroitement liée à  l’OS. On peut booter
Linux sur une ligne de commande et se dispenser d’interface graphique.
Ceci est une des grandes forces de Linux car si l’on évite l’interface, on peut
faire tourner l’OS sur des matériels relativement légers.

Par exemple, un serveur sous Linux doté d’un processeur Pentium à  100 MHz avec
32 Mo de mémoire tourne parfaitement comme serveur DNS ou comme serveur Web. Les
OS qui bootent sur une invite de commande présentent en outre l’intérêt d’être
plus fiables. L’absence d’interface graphique signifie moins de composants, donc
moins de raisons de rencontrer un problème. Dans Windows NT, un mauvais driver
d’affichage graphique peut empêcher l’OS de booter. Ceci ne peut se produire avec
Linux puisque ce dernier peut tourner sans interface graphique.
Autre avantage de Linux sur Windows NT, puisque l’on peut utiliser l’invite de
commande pour réaliser la plupart des tâches d’administration de Linux, il est
facile d’utiliser des scripts avec la plupart des outils d’administration. Du
fait qu’il est très difficile (voire impossible) de mettre des déplacements et
des clics de souris dans un fichier batch, les administrateurs NT recherchent
constamment des solutions d’invite de commande qui pourraient remplacer les outils
d’administration graphiques standards de Windows NT.
Si vous désirez que votre système s’initialise sur un shell graphique, les programmes
d’installation des version Red Hat et Caldera de Linux vous faciliteront la tâche.
Si vous utilisez l’interface graphique, fixez la résolution de l’écran sur la
valeur maximum. L’interface graphique par défaut de Red Hat, baptisée GNOME, offre
un modèle de police de caractère affreux à  une définition de 640×480, acceptable
à  une résolution de 800×600 et bonne pour les résolutions supérieures. Il faut
du bon matériel pour tirer de bonnes performances d’un système Linux avec une
interface graphique – le minimum à  recommander pour des performances satisfaisantes
est un processeur Pentium II avec 64 Mo de mémoire RAM.
On entend souvent dire que Linux est moins consommateur de silicone que Windows
NT, mais peut-être que GNOME est plus consommateur de ressources que les autres
interfaces graphiques de Linux. (On peut, bien sur, faire tourner GNOME sur un
Pentium 100 MHz avec 32 Mo de RAM, mais je doute que vous y trouviez du plaisir…)

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