Nouvelles extensions de domaines : comment protéger votre identité sur le Web

Pour faire face à un marché des noms de domaine de plus en plus engorgé (plus de 250 millions enregistrés en 2012, selon une étude Verisign), l’ICANN  a décidé d’introduire de nouvelles extensions de domaines afin d’offrir des opportunités inédites sur la Toile aux entreprises et aux particuliers.

Ces nouveaux domaines représenteront un changement de paradigme dans la façon dont les entreprises s’identifient sur Internet. Les sites Web auront désormais la possibilité de mieux communiquer leur identité grâce à des extensions relatives à des lieux géographiques (.paris, .bzh, .alsace, etc.), à des secteurs d’activité (.restaurant, .auto, etc.), à des loisirs et des sports (.ski, .dance, etc.), ou encore grâce à des extensions plus générales comme les .boutique et .blog. Si ces nouvelles extensions offriront des opportunités inédites pour acquérir un domaine pertinent et original, elles contribueront également à faire de l’Internet un espace de communication plus sûr.

En effet, les cas de cybercriminalité ne cessent d’augmenter chaque année. D’après une étude Google, environ 9500 sites malveillants ont été créés chaque jour en 2012. Il s’agissait soit de sites inoffensifs qui ont été détournés ensuite par des acteurs malveillants, soit de sites créés avec l’intention de propager des malwares ou d’avoir recours à du phishing. Et bien souvent, ce sont les titulaires de marques, dont l’e-réputation est un enjeu important, qui doivent supporter les conséquences de telles attaques.

Une récente étude de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle a recensé 2884 plaintes pour cybersquattage portant sur 5084 noms de domaine en 2012. L’organisation définit le cybersquattage comme « l’enregistrement préalable de marques comme noms de domaine par des tiers. Les cybersquatteurs exploitent le principe « premier arrivé-premier servi », sur lequel repose le système d’enregistrement des noms de domaine, pour enregistrer des noms de marques, de célébrités ou d’entreprises avec lesquelles ils n’ont aucun lien ». Ils ont en général recours à cette pratique dans le but de revendre ces domaines aux enchères ou directement à l’entreprise ou à la personne concernée, moyennant une somme élevée. Heureusement, il existe aujourd’hui des solutions pour se prémunir de telles menaces.

Grâce aux nouvelles extensions, les titulaires de marque, entreprises et particuliers disposeront de nouvelles opportunités pour protéger leur présence en ligne des cybersquatteurs. Se constituer un vaste portefeuille de domaines est par exemple une méthode judicieuse et efficace pour défendre son identité sur la Toile. Ainsi, 1&1 recommande d’enregistrer différentes variations de son nom de domaine en envisageant d’autres extensions que les traditionnels .fr ou .com. Cela évitera non seulement que d’autres n’enregistrent votre marque ou votre nom à votre place, mais sera également une source de trafic supplémentaire pour votre site.

1&1 a récemment mis en ligne un portail permettant de pré-réserver la dernière génération d’adresses Internet gratuitement et sans engagement. La pré-réservation fonctionnant selon le principe du «premier arrivé-premier servi », nous recommandons aux entreprises et aux particuliers de pré-réserver leur nouveau domaine dès que possible pour mettre toutes les chances de leur côté d’obtenir l’adresse souhaitée. Ainsi, le client sera tenu informé de toutes les étapes du processus et des dernières actualités. En effet, une fois l’extension lancée, il sera contacté pour savoir s’il souhaite passer au pré-enregistrement du domaine avec 1&1.

Les premières nouvelles extensions devraient être disponibles d’ici fin 2013. L’activation des quelque 700 nouveaux domaines se fera progressivement au cours de deux ou trois prochaines années, avec un nombre restreint d’extensions lancé chaque mois. A noter que l’attribution effective du domaine pré-réservé se fera par le registre compétent, indépendant de 1&1.