Le superordinateur américain Sequoia a repris la tête du TOP500, qui répertorie les 500 supercalculateurs les plus puissants au monde.
TOP 500 : Sequoia surclasse « K »
Conçu par IBM et installé au laboratoire Lawrence Livermore du département de l’Energie des Etats-Unis, il détrône le japonais « K », qui occupait la première place du TOP500 depuis le 37e classement (juin 2011). Pour la première fois depuis novembre 2009, un supercalculateur américain prend la tête de ce classement. La puissance de ces ordinateurs est mesurée en pétaFLOP, un pétaFLOP représentant un million de milliards d’opérations effectuées à la seconde. Sequoia a atteint une puissance de calcul de 16,32 pétaFLOP avec 1 572 864 cœurs et a pulvérisé le précédent record établi par « K » en juin 2011 avec 8,162 pétaFLOPS.
Le K computer, produit par Fujitsu et installé à l’Institut de recherche scientifique RIKEN à Kobe, a échoué à la seconde place de ce 39e classement avec une puissance de 10,51 pétaFLOPS. Le superordinateur américain Mira, installé à l’Argonne National Laboratory dans l’état d’Illinois, a terminé sur la troisième marche du podium avec 8,15 pétaFLOPS. Un troisième ordinateur américain parvient à intégrer le top 10 : il s’agit de Jaguar, le meilleur superordinateur américain des classements antérieurs, qui a terminé en 6e position.
Les machines IBM en majorité
Ce 39e classement a également marqué le retour des systèmes européens. SuperMUC, installé à Leibniz Rechenzentrum en Allemagne, a réalisé la meilleure performance en se classant 4e. Le JuQUEEN BlueGene/Q, un autre système allemand implanté à Forschungszentrum Juelich, a terminé 8e. L’Italie a, quant à elle, fait ses premiers pas dans le top 10. Son supercalculateur IBM BlueGene/Q installé à CINECA a pris la 7e place avec 1,72 pétaFLOTS. La Chine, qui a dominé le TOP500 en novembre 2010, a placé deux de ses ordinateurs dans le top 10. Tianhe-1A et Nebulae ont respectivement pris les 5e et 10e places.
La puissance de toutes ces machines est en constante progression puisque la performance totale s’élève à 123,4 pétaFLOPs contre 74,2 l’an passé. Plus de 20 machines ont atteint une puissance supérieure à 1 pétaFLOP.
En termes de hardware, 372 systèmes utilisent des processeurs Intel, soit près de 75% des appareils. Les autres superordinateurs ont des processeurs AMD Opteron family (63 systèmes) et IBM Power (58). Toutefois, les machines IBM sont les plus représentées dans ce TOP500. On en dénombre 253, soit près de 50% des supercalculateur. HP arrive en seconde position avec 141 systèmes (28,2%) et Cray, en troisième avec seulement 5,4%.
Ces superordinateurs sont essentiellement utilisés pour la recherche scientifique : séquençage des gênes, étude des climats, voire simulation d’explosion atomique dans le cas de Sequoia.
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