Nouveaux services IaaS sur Windows Azure

Avec Windows Azure Virtual Machines, celle-ci donne désormais la possibilité de créer des machines virtuelles Windows (2008 R2 et 2012), mais aussi Linux. Quatre distributions sont disponibles pour le système d’exploitation Open Source : Ubuntu, Suse, OpenSuse et CentOs.

Une ouverture poussée par la réalité du marché. « Nos clients grands comptes utilisent différent OS et différents outils qui sont parfois du Linux avant du Windows », explique Julien Lesaicherre, Responsable Azure chez Microsoft France. Mais Microsoft doit également prendre en compte la sérieuse concurrence d’Amazon sur ce domaine. Le géant du e-commerce propose d’ores et déjà des instances Linux via son offre EC2.

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« Mêmes qualités de services et quasiment même prix au centime près, le IaaS public de Microsoft s’aligne sur Amazon, devenant ainsi un sérieux challenger », commente Olivier Léal, Co-directeur de la BU Intégration d’Ysance. « Des acteurs comme Amazon ou Salesforce misent sur le tout cloud, répond Julien Lesaicherre. Nous, nous laissons le choix entre un modèle public, privé ou hybride. Notre message aux développeurs est clair : Ne vous enfermez pas dans un modèle ! ».

Une politique appuyée par le lancement simultané de Windows Azure Virtual Network qui permet de créer et gérer des réseaux privés virtuels (VPN) dans  Azure et d’étendre ainsi son réseau local dans le Cloud. « Nous concrétisons l’architecture cloud hybride », affirme Julien Lesaicherre. Enfin, dernière nouveauté sur la partie IaaS, Windows Azure Web Sites, un outil de déploiement de sites web (ASP.NET, PHP ou Node.js) sur Azure. Les CMS les plus populaires (WordPress, Joomla!, Drupal,…) sont également disponibles.

Une panne géante et une croissance de 250 %

Côté PaaS, un nouvel SDK fait son entrée. Les outils Java, PHP et .NET sont mis à jour et le langage Python est dorénavant pris en charge. Le portail Windows Azure a également connu une refonte complète et est passé de Silverlight à HTML 5 pour garantir une compatibilité plus large.

Microsoft annonce également une baisse de ses tarifs avec un prix de départ à moins de 7 euros par mois pour la plus petite machine. Tous les prix sont indiqués en ligne grâce à la mise en place d’une calculatrice qui permet de chiffrer simplement les besoins en instances, stockage, bases de données, bande passante,…. L’activité Azure est florissante pour la firme de Redmond qui annonce une croissance de 250 % de son activité sur les huit derniers mois. « Le volume de calculs réalisés double tous les six mois et celui du stockage tous les deux mois », indique Julien Lesaicherre.

La panne du mois de février n’a visiblement pas refroidi des clients qui ont pourtant vu leurs services inaccessibles pendant plusieurs heures suite à une mauvaise prise en compte des années bissextiles. « Nous avons été très transparents sur cette panne, explique le responsable français d’Azure. Il y a effectivement eu des interruptions chez nos utilisateurs mais le support Microsoft les a pris en charge sans les lâcher jusqu’à ce que tout soit rétabli. Nous n’avons donc pas perdu de clients. Ce support fait la différence vis-à-vis de nos concurrents ».

La plateforme Azure est hébergée sur huit datacenters dont quatre aux États-Unis, deux en Asie et deux en Europe (Amsterdam et Dublin). Les utilisateurs peuvent choisir leur lieu d’hébergement avec réplication dans la même zone et Microsoft garantit le respect de ce choix.