Pour une fois qu’une technologie issue du monde de l’informatique, étrangement vu comme un univers froid et sans âme, porte un nom évoquant le rêve et la poésie, l’occasion était trop belle pour détailler ce qui s’annonce déjà comme une nouvelle ère de l’IT.
Notre société et nos modes de consommation évoluent de manière constante, parfois jusqu’à la déraison (mais là n’est pas le sujet…) et l’informatique n’échappe pas à cette tendance.
Ce dossier est issu de notre publication IT Pro Magazine (11/10). Pour consulter les schémas et illustrations associés, rendez-vous dans le club abonnés.
Alors que, depuis plusieurs années nous assistons à une course à la simplification, à la rationalisation et à la mutualisation, l’autre phénomène paradoxal est que les besoins n’ont, eux, jamais été aussi importants ! Quid de l’offre et de la demande ? Ou comment faire cohabiter besoins évolutifs et gestion rationnelle de nos infrastructures ?
La virtualisation a été l’une de ses réponses (et non la seule), mais cette approche, bien que diablement efficace, n’est pas une fin en soi mais simplement un outil s’inscrivant dans un écosystème complexe mêlant applications, données, gestion, cycle de vie. En bref un monde dans un monde.
Mais alors à quoi a servi cette virtualisation ? Et bien, je dirai à briser quelques frontières et à former un « tout » logique, fonctionnel et maniable. Supprimer les adhérences et les affinités entre les différentes couches qui constituent un système et qui a permis d’ouvrir de nouvelles voies dans notre approche et notre consommation de l’infrastructure, et c’est bien sur ce dernier point que le nuage (nous parlerons de cloud computing) prend toute sa dimension.
Avant de rentrer un peu plus dans le détail, arrêtons-nous un instant sur la définition du cloud computing : « L’informatique dans le nuage (en anglais, cloud computing) ou informatique dématérialisée, ou encore infonuagique (Québec) est un concept majeur selon certains analystes, absurde selon d’autres, qui fait référence à l’utilisation de la mémoire et des capacités de calcul des ordinateurs et des serveurs répartis dans le monde entier et liés par un réseau, tel Internet (principe de la grille informatique). » (Source Wikipedia)
Ce concept d’utilisation variée des ressources n’est pas propre à l’informatique, on le retrouve notamment dans le domaine de l’énergie électrique, mais jusqu’à présent il était très compliqué de le mettre en pratique, et se réservait principalement au domaine scientifique de pointe.
Certains avant-gardistes ont néanmoins compris l’intérêt de disposer des ressources inutilisées présentes à travers le monde et ont tenté d’ouvrir la brèche vers le grand public afin de disposer d’une puissance de calcul phénoménale ! La célèbre université de Berkeley, au travers de son programme SETI (Search for Extraterrestrial Intelligence et qui fêtera ses 11 ans cette année) a été l’une des premières consommatrices des ressources à travers le monde. Le but ? Rechercher de la vie extraterrestre, simple non ? 11 ans après l’opération est un succès, même si aucun petit homme vert n’a pour l’instant été localisé…
Néanmoins il est important de rappeler que ce mode de fonctionnement du cloud reste bien loin de l’offre actuelle, et est en outre extrêmement difficile (voire impossible) à mettre en place à l’échelle d’une entreprise (n’est pas Berkeley qui veut…).
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Cloud - Par
Damien Peschet - Publié le 10 novembre 2011