Plus de huit entreprises sur dix estiment qu’elles ne disposent ni de solutions, ni de correctifs appropriés aux cyber-attaques.
Selon une étude révélée aujourd’hui par HP, une large majorité des sondés s’accorde également à penser que les cyber-attaques sont difficiles à détecter (88,5 %) et à circonscrire rapidement (86,5 %).
L’enquête est inquiétante donc, malgré une prise de conscience de plus en plus aigüe des risques. Plus de la moitié des organisations américaines (56 %) et plus du tiers des organisations européennes (38 %) pensent en effet avoir déjà été visées par une cyber-attaque à l’échelle nationale. Et 78 % des organisations américaines – 60 % des organisations européennes – estiment qu’une cyber-attaque compromettra significativement les systèmes critiques de leur pays dans les deux ans à venir.
Une des raisons données par HP est le faible budget alloué à la sécurité. « 38 % des sondés ont constaté une progression de leurs investissements pour limiter le risque pour la sécurité du SI, et 53 % des organisations estiment que leur budget sécurité actuel est inadapté à la menace », peut-on lire dans le document de Hewlett-Packard.
La société américaine en profite en toute logique pour vanter les mérites de son nouvel outil, Cybersecurity Readiness Tool, qui « va aider les organisations à estimer leur positionnement par rapport à une moyenne d’autres entreprises et à identifier les risques qui les concernent ».
L’étude HP Cybersecurity Readiness Study a été conduite en juillet 2010 par le Ponemon Institute en partenariat avec HP. Elle a été menée auprès de 131 leaders seniors de la sécurité en ligne dans 89 entreprises situées aux Etats-Unis, au Royaume Uni, en Allemagne, en France, aux Pays-Bas, en Espagne et en Italie.
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