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Les différents composants personnalisables

Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 24 juin 2010
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Les pages de propriété
Les pages de propriétés d’un objet sont généralement des objets COM (Component Object Model). La description de celle-ci est enregistrée dans un attribut d’un objet DisplaySpecifiers dans Active Directory mais il doit également être enregistré sur le poste de travail qui se connecte à

l’interface du service d’annuaire. Ces attributs sont multi valués. Chaque élément contient la description d’un seul objet COM. On parle d’Admin-Property-Pages (Pour les accès via Utilisateurs et Ordinateur Active Directory) et de Shell- Property-Pages (Pour les accès via le voisinage réseau).

La description d’un objet d’une Page de propriétés est enregistrée dans l’attribut Display-Specifier en tant que chaîne au format suivant : Ordre, CLSID, données facultatives
• L’ordre permet de fournir la position de la page sur la feuille. Ces numéros sont triés à l’aide d’une signature de sorte qu’il n’existe pas de position de départ imposée.
• Le CLSID est une chaîne représentant l’UUID du composant COM.
• Les données facultatives sont passées à l’objet COM par l’objet IShellExtInit::Initialize.

Le menu contextuel
Les options du menu contextuel peuvent être des objets COM, des applications ou des scripts (comme dans notre exemple). Tout comme les pages de propriétés, les attributs des menus contextuels autorisent plusieurs valeurs. Chaque élément contient la description d’un seul objet COM ou d’une seule application. Ces attributs s’appellent Admin- Context-Menu et Shell-Context-Menu en fonction des accès (« Utilisateurs et ordinateurs Active Directory », voisinage réseau ou shell). Il existe également un attribut Context-Menu pour les options de menus qui sont communes aux utilisateurs et outils d’administration. L’objet implémente deux interfaces de shell : IShellExtInit et IContextMenut.

La description d’une application (ou script dans notre exemple) est enregistrée dans l’attribut Display-Specifier en tant que chaîne au format suivant : Ordre, nom du menu contextuel, nom du programme
• L’ordre détermine la position de l’option dans le menu contextuel. Ces numéros sont triés à l’aide d’une signature de sorte qu’il n’existe pas de position de départ imposée et qu’il puisse y avoir des intervalles dans la séquence.
• Le nom du menu contextuel correspond à l’intitulé de l’option qui s’affiche dans le menu contextuel.
• Le nom du programme correspond à l’application que va exécuter le composant logiciel enfichable. Il faut que le chemin complet soit spécifié ou que l’application se trouve dans le chemin de recherche (le client devant pouvoir y accéder).

La modification des icônes
Il est possible de personnaliser les icônes des objets depuis le spécificateur d’affichage. Chaque classe peut enregistrer plusieurs états d’icônes. La classe utilisateur peut, par exemple, différencier les états « activé » ou « désactivé ». Il existe un maximum de six états d’icône par classe. Le nom de l’attribut est Class-Icon. Celui-ci peut être spécifié de deux façons. Etat, Fichier de l’icône Etat, Fichier de la DLL, Ressource
• L’état est un entier compris entre 0 et 15. 0 est l’état pour « fermé » (par défaut), 1 correspond à l’état « ouvert » et 2 correspond à désactivé. Les autres valeurs sont propres à chaque application.
• Le fichier de l’icône ou de la DLL est un nom de fichier accessible par l’ordinateur local.
 • La ressource est un index commençant par zéro et qui pointe vers la liste d’icônes dans la ressource de la DLL.

Vous pouvez par exemple modifier l’icône par défaut d’un utilisateur désactivé en renseignant la valeur suivante dans l’attribut iconPath de l’objet user-Display : 2, C:\scripts\Udes.ico (nom de votre fichier icône). Voir Figure 2. L’assistant de création Pour ajouter vos propres assistants de création de compte (comme le fait Exchange Server 200x), vous devez appeler l’assistant de création d’objets. Chaque d’objet peut utiliser un assistant de création spécifique ou alors utiliser celui fourni par défaut. Pour les objets basiques comme par exemple Utilisateur (User), le composant « Utilisateurs et ordinateurs Active Directory » fournit un assistant standard.

Celui-ci peut être étoffé avec les composants d’administration d’Exchange Server pour créer la boîte aux lettres de l’utilisateur. Vous pouvez créer vos propres assistants pour vos besoins spécifiques. Deux possibilités vous sont offertes avec Active Directory : remplacer intégralement l’assistant ou l’étoffer.

 Pour le remplacer l’objet COM, il faut modifier l’attribut Creation-Wizard en suivant cette syntaxe : CLSID
• Le CLSID et une chaîne qui représente un UUID du composant COM Pour étendre avec objet COM, il faut modifier l’attribut Create-Wizard-Ext en suivant cette syntaxe : Ordre, CLSID
• L’ordre permet d’indiquer l’ordre d’appel de votre assistant. Tout comme les pages de propriété, ce numéro est trié selon une comparaison signée. Ainsi il n’existe pas de position de départ imposée.
• Le CLSID est une chaîne qui représente l’UUID de l’assistant Contrairement aux objets COM des pages de propriétés, l’objet COM de l’assistant de création ne prend en charge qu’un seul de ces assistants.

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Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 24 juin 2010