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Les cinq mythes de la fragmentation selon Diskeeper

Tech - Par iTPro.fr - Publié le 01 février 2011
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Le fournisseur de solutions anti-fragmentation publie ses cinq « mythes » sur cette problématique.

Performances, infrastructures ou usures y sont évoquées.

Les cinq mythes de la fragmentation selon Diskeeper

Le défragmenteur intégré est suffisant pour garder des performances optimum dans un environnement business.

« Le défragmenteur est intégré à des fonctions basiques et des limitations augmentant les coûts opérationnels. Le taux de fragmentation augmente proportionnellement à l’activité informatique d’une entreprise. Le défragmenteur intégré n’ayant pas de transparence opérationnelle, il ne peut gérer son activité sur une base journalière et doit être programmé en dehors des heures de production. Comme la fragmentation se construit pendant les heures de travail, la programmation des durées de défragmentation est généralement trop courte pour compléter la tâche dans son ensemble. Utiliser le défragmenteur intégré impose à l’administrateur d’y consacrer du temps pour planifier les sessions. Quand plusieurs systèmes sont utilisés, cela devient un exercice imposant un investissement en temps substantiel et récurrent ».

La fragmentation n’est pas un problème sur SAN/RAID/SSD et les technologies de plateformes virtuelles.

« Quel que soit le moyen utilisé pour stocker vos données, tous les systèmes de fichiers fragmentent et provoquent tôt ou tard des goulots d’étranglement des entrées / sorties, augmentant le temps et l’énergie nécessaires pour accomplir une même tâche. Les nouvelles technologies de stockage font abstraction des systèmes de fichiers du disque depuis la base des hardware et software sous-jacent constituant le sous-système de stockage. Ces mêmes systèmes de disques (software et hardware) n’ont pas connaissance de l’activité du système de fichiers. Peu importe où et comment est stockée la donnée, résoudre le problème de fragmentation n’a jamais été aussi crucial pour assurer une performance des systèmes fiable et optimale ».

La défragmentation active est consommatrice intensive de ressource et doit être programmée en dehors des heures de production.

« Cela était vrai avec le défragmenteur intégré, il fallait traiter le problème en priorité au risque d’être constamment ennuyé. Quand le défragmenteur intégré est devenu programmable, cela a peu changé les choses. L’algorithme de défragmentation était lent et consommait énormément de ressource, convenable en cas d’urgence mais certainement pas en tant que solution standard de maintenance de la performance des systèmes ».

On risque d’user son disque quand on défragmente trop souvent.

« C’est exactement l’opposé. En éliminant la fragmentation, on réduit considérablement le besoin d’accès au disque pour ouvrir un fichier ou l’enregistrer. Même en considérant le besoin en entrées / sorties nécessaire pour défragmenter, celui-ci est toujours moins important que de travailler avec des fichiers fragmentés. Par exemple, un fichier fragmenté en 50 pièces et dont l’accès serait nécessaire 2 fois par jour pendant une semaine comptabiliserait un total de 700 accès au disque (50 x 2 x 7). Défragmenter le fichier coûterait probablement 100 accès au disque (50 lectures + 50 écritures) mais après cette opération, seul un accès au disque sera nécessaire pour utiliser le fichier. Cela fait 14 accès au disque sur une semaine (2 x 7), et 100 pour la défragmentation, soit 114 au total. 700 accès au disque avec un fichier fragmenté versus 114 avec un fichier défragmenté, cela fait une vraie différence. Mais dans un scénario à l’échelle d’une entreprise, ce résultat serait multiplié par des centaines pour avoir une idée réelle du gain de performances ».

Les nouveaux ordinateurs opèrent au top de la performance qu’ils peuvent délivrer.

« Même sur un disque à forte capacité, la simple installation d’un système d’opération fragmente déjà les fichiers considérablement. Chaque application ajoutée et chaque nouveau fichier augmentent le niveau de fragmentation ».

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