Décryptage des arnaques liées à la corruption dans les e-mails professionnels (ou BEC : Business Email Compromise)
Les fraudes au président frappent 6000 entreprises par mois
Attaques de Whaling : explications !
Connus sous le nom de fraude aux comptes de messagerie ou attaque de whaling, ces e-mails exploitent l’ingénierie sociale : les demandes urgentes incitent les employés à effectuer des virements bancaires ou à partager des informations sensibles.
Ces escroqueries ont entraîné des pertes de près de 1,3 milliard de dollars en 2018, enregistrant une forte augmentation (2014 : 60 millions de dollars) (1). Les points clés :
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La France moins concernée par ces attaques
Les cinq pays principaux touchés sont les États-Unis (39%), le Royaume-Uni (26%), l’Australie (11%), la Belgique (3%) et l’Allemagne (3%), la France ne figure pas dans le top 10. Si l’objet des emails destinés aux Français mentionne surtout un paiement à échéance, l’objet des emails destinés aux Américains contient la mention « Important ».
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6 000 entreprises chaque mois
En moyenne, 6 029 organisations ont été ciblées par les attaques de type BEC par mois au cours des 12 derniers mois. Symantec
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Sécuriser votre système d’impression
Longtemps sous-estimée, la sécurisation d’un système d’impression d’entreprise doit être pleinement prise en compte afin de limiter le risque de fuite d’informations sensibles. Voici les 3 principales précautions à prendre.
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AOL et Gmail : les messageries ciblées
Les arnaqueurs recourent à des comptes gratuits et à outils de messagerie comme gmail.com, yahoo.com et aol.com.
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E-mails de BEC pour l’achat de cartes-cadeaux
Un nouveau thème populaire arrive parmi les e-mails frauduleux, lié à l’achat de cartes-cadeaux (physiques ou électroniques) Les autres types de demandes concernent les demandes de mise à jour de détails de salaire ou de dépôt direct, les coordonnées d’un contact pour des instructions supplémentaires.
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L’intelligence artificielle et le machine learning privilégiés
Les arnaqueurs pourraient adopter ces technologies pour rendre leurs attaques plus réelles et convaincantes, et alimenter des « deepfakes » audiovisuels qui ciblent ou imitent les dirigeants d’entreprise.
Source Symantec
1 – FBI
Pour aller plus loin sur le thème de la Sécurité IT avec les experts du site iTPro.fr :
- Phishing et spearphishing : comment fonctionnent ces attaques ? (itpro.fr)
- Sécurité et traçabilité des fraudes au cœur du Big Data · iTPro.fr
- Cybermenaces : les 3 piliers du risque utilisateur · iTPro.fr