Visual Studio Lab Management vise à rationnaliser les défis ardus du débogage et des tests via un environnement de test virtualisé performant.
Ce dossier est issu de notre publication IT Pro Magazine (04/11). Pour consulter les schémas et illustrations associés, rendez-vous dans le club abonnés.
De nombreuses équipes ont commencé à améliorer le cycle du développement logiciel en utilisant Visual Studio 2010 et Team Foundation Server 2010.
Les développeurs peuvent désormais suivre facilement leur travail, effectuer un contrôle de version de leur code source et gérer les builds avec Visual Studio 2010. D’autre part, ce logiciel propose un ensemble remarquable d’outils d’architecture et de tests permettant d’intégrer dans un même projet le travail de toutes les disciplines d’ingénierie logicielle.
Par exemple, les testeurs de logiciels peuvent employer les nouveaux outils dans Visual Studio pour créer des plans de tests, exécuter des tests sur différentes configurations, collecter les journaux à inclure dans les bugs et générer des rapports de tests. Ceci étant, comment aller encore plus loin avec Visual Studio 2010 afin d’accroître votre productivité ?
Nul doute que vous aimeriez pouvoir bénéficier des avantages suivants :
- Créer facilement des environnements de test multi-machines afin d’améliorer vos activités de développement ou de test.
- Déployer les builds successives dans les environnements de test sans vous préoccuper de recréer l’image des machines ou de désinstaller les builds précédentes.
- Accroître la qualité des builds en exécutant un jeu de tests d’intégration automatisés venant compléter les tests unitaires après chaque build.
- Collecter des journaux serveur et les joindre aux bugs en plus des journaux client, afin d’accélérer la correction des bugs par les développeurs.
En août 2010, Microsoft a lancé Visual Studio Lab Management sans surcoût pour tous les abonnés MSDN de Visual Studio 2010 Ultimate et Visual Studio Test Professional 2010. Pour la première fois, Lab Management introduit la puissance de la virtualisation dans votre processus de développement Visual Studio. Cet article vous aide à découvrir cette nouvelle technologie en présentant son fonctionnement et en expliquant comment réaliser des scénarios tels que ceux décrits ci-dessus.
Fonctionnement de Lab Management
L’utilisation de machines virtuelles (VM) pour le développement de logiciels présente de nombreux atouts. Les développeurs peuvent créer des environnements isolés au moyen de VM et installer différents composants logiciels sur celles-ci sans se préoccuper des problèmes de conflits. Il est possible de créer un disque dur virtuel appelé « golden image » ou image de référence avec l’OS de base et toutes les configurations logicielles prérequises pour le développement. Après avoir utilisé une copie de l’image de référence pendant un certain temps, les développeurs peuvent la mettre au rebut et repartir de zéro avec une autre copie sans réinstaller l’OS ou la configuration logicielle nécessaire.
Pour créer des VM, les développeurs recourent fréquemment à des outils de virtualisation de poste, tels que Microsoft Virtual PC, car ils s’installent facilement sur leur PC. Néanmoins, pour une exécution plus performante des VM, il faut une couche logicielle appelée hyperviseur, laquelle s’exécute directement sur le matériel. Microsoft Hyper-V est un hyperviseur fourni avec le système d’exploitation Windows Server 2008 R2 ou en tant que produit autonome, téléchargeable gratuitement. Grâce à Hyper-V, vous pouvez facilement héberger plusieurs VM sur un seul ordinateur physique. Ce dernier est alors appelé hôte Hyper-V. Néanmoins, comment faire si vous souhaitez configurer un laboratoire partagé d’hôtes Hyper-V pour toute l’équipe ? Ou comment procéder pour gérer une bibliothèque d’images de référence ? C’est à ce stade que Microsoft SCVMM (System Center Virtual Machine Manager) 2008 R2 entre en scène. Il s’agit d’un outil permettant de gérer plusieurs hyperviseurs.
Grâce à SCVMM 2008 R2, il est possible de créer un pool d’hôtes Hyper-V. Vous pouvez aussi configurer quelques machines appelées serveurs de bibliothèque, afin de stocker et de gérer des images de référence de différents systèmes d’exploitation employés fréquemment dans votre projet. Chaque fois qu’il faut créer une nouvelle VM, SCVMM 2008 R2 permet de sélectionner une image de référence et un des groupes d’hôtes, puis d’activer une VM en libre-service.
Bien que SCVMM 2008 R2 soit un outil remarquable pour les administrateurs informatiques, Visual Studio Lab Management met les fonctionnalités de virtualisation plus facilement à la portée des développeurs et testeurs. Il est implémenté en tant que service dans Team Foundation Server, tout comme le contrôle de version ou le suivi des tâches. En interne, ce service utilise SCVMM 2008 R2 et vous permet de créer et d’employer des environnements de VM sur des hôtes Hyper-V directement à partir de Microsoft Test Manager ou de Visual Studio (cf. la figure 1).
Les procédures détaillées de configuration de Lab Management sont disponibles dans la documentation MSDN. Par ailleurs, plusieurs articles sur le blog de l’équipe Visual Studio Lab Management (blogs.msdn.com/b/lab_management) proposent des informations supplémentaires sur des thèmes tels que la planification de capacité et les topologies de réseau prises en charge dans le cadre de l’adoption de Lab Management.
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