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La surveillance d’Exchange en toute simplicité

Mobilité - Par Paul Robichaux - Publié le 24 juin 2010
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Les administrateurs qui exécutent Exchange Server souhaitent être informés de tout dysfonctionnement et nombre d’entre nous préféreraient identifier les petits problèmes avant qu’ils ne prennent des proportions plus sérieuses. Pour accomplir cette tâche, vous pensez peut-être qu’il faut un progiciel de surveillance et de gestion tel que Microsoft Operations Manager (MOM), OpenView de HP ou Spotlight on Exchange de Quest Software.Certes, ces outils fournissent une multitude de fonctionnalités utiles, mais vous serez peut-être surpris de découvrir les possibilités de surveillance et de contrôle intégrées directement dans vos serveurs Windows et Exchange. Vous pouvez surveiller les performances des services et applications, contrôler les services et obtenir des notifications sans coûts supplémentaires. En général, vous allez probablement constater que vous pouvez gérer une poignée de serveurs au moyen des outils prédéfinis. La valeur procurée par des outils plus sophistiqués commence à devenir intéressante dès lors que vous passez d’un petit nombre de serveurs à des organisations Exchange constituées de multiples serveurs disséminés ou lorsque vous avez des contrats de niveau de service (SLA) stricts qui instaurent comme priorité une notification précoce des problèmes.

La question la plus simple à laquelle il faut répondre est également l’une des plus importantes : mon serveur est-il en fonctionnement ou arrêté ? La majorité des administrateurs ont l’habitude de contrôler l’état de services à partir du Gestionnaire système Exchange (ESM). Vous pouvez vérifier l’état de chaque serveur virtuel en développant un protocole au niveau du conteneur Protocoles sous chaque serveur, puis en cherchant le petit indicateur rouge familier (et généralement indésirable).
Cette approche constitue une première étape pertinente, mais elle se contente d’indiquer si le serveur virtuel est actif ; le service sous-jacent ne peut pas être arrêté sans une indication autre que la croix (X) rouge dans le Gestionnaire système Exchange. Par conséquent, vous ne pouvez pas en déduire aisément si l’instance de serveur virtuel est arrêtée ou si le service sousjacent est en échec ou est arrêté.

A cet égard, l’applet Services (services.msc) du Panneau de configuration (Control Panel) constitue une source plus fiable. Elle permet de voir et de changer l’état des services Exchange et de leurs services prérequis. Vous pouvez cliquer avec le bouton droit de la souris sur Services (local) et utiliser la commande Se connecter à un autre ordinateur (Connect to another computer) afin d’établir une connexion à un autre serveur, ce qui s’avère pratique si vous souhaitez gérer vos serveurs à partir de votre PC ou de votre ordinateur portable.
Grâce à l’applet, vous savez si un service est en cours d’exécution ; vous pouvez arrêter et redémarrer des services ou définir leur type de démarrage. L’applet Services peut servir à obtenir de plus amples informations si le Gestionnaire système Exchange indique qu’un service ne s’exécute pas comme il le devrait.

Naturellement, tout le monde ne souhaite pas recourir à une interface utilisateur graphique pour l’ensemble des tâches. Vous pouvez gérer les services à partir de la ligne de commande en utilisant deux méthodes : les vénérables commandes NET et la commande Sc. Vous êtes déjà probablement familier des commandes NET START et NET STOP ; elles requièrent le nom du service à contrôler (par ex., NET STOP msexchangeIS arrêtera le service de banque d’informations).
Si vous tapez uniquement NET START sans arguments, vous obtenez une liste de tous les services en cours d’exécution sur la machine à laquelle vous êtes connecté. Cela peut s’avérer pratique pour vérifier les services en cours d’exécution. Si vous essayez d’arrêter un service dont dépendent d’autres services (tel que la Surveillance du système), NET STOP vous demandera de confirmer votre commande à moins d’y ajouter le commutateur /y.

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