La réussite dans les affaires, dépend directement de la disponibilité des systèmes informatiques. Et l’objectif commun des entreprises d’aujourd’hui est de ne subir aucun temps d’immobilisation. Les sinistres peuvent frapper à tout moment, n’importe où. On ne parle pas forcément d’une catastrophe majeure, du genre inondation ou tremblement de terre. N’importe quel incident ou sinistre peut faire perdre beaucoup d’argent à toute entreprise. Pour réduire le risque, il faut en premier lieu disposer d’un solide plan de reprise après sinistre (DRP, disaster recovery plan). Un DRP est un ensemble de processus développé pour votre société, qui décrit les actions que l’équipe informatique doit mener pour reprendre rapidement l’exploitation après une importante interruption du service. En dressant la liste des activités à suivre, votre entreprise peut réduire les pertes causées par l’immobilisation. Mais une fois que l’on a développé et mis en oeuvre un DRP, le travail ne fait que commencer : il faut le tester – pas juste une fois, mais régulièrement – pour refléter la dynamique de vos environnements informatiques.
La perfection par la pratique
Pendant des années, j’ai eu l’occasion d’étudier des catastrophes sur le tas et en première ligne. Toutes avaient un point commun: aucune des victimes ne pensait que la catastrophe pouvait les frapper. En tant que planificateur de reprise après sinistre, je vois parfois des entreprises faire tout ce qu’il faut pour anticiper le sinistre et planifier la solution, puis ranger ce superbe plan sur une étagère ou il prendra la poussière. Développer un plan ne garantit pas la réussite, parce que la planification à elle seule ne suffit pas : il faut mettre à l’épreuve le DRP pour voir s’il est opérationnel et irréprochable et surtout entraîner le personnel.
Une bonne stratégie de reprise après sinistre doit absolument être testée (pour les objectifs du test, voir l’encadré « Pourquoi tester ? », à droite). Mais, le plus souvent, ces tests ne prédisent pas exactement la vraie réaction nécessaire en cas de catastrophe bien réelle. Un vrai sinistre peut révéler les déficiences du plan de reprise et contribuer ainsi à mieux se préparer à de futurs événements éventuels.
Pour être vraiment parés contre les sinistres, il faut les simuler et évaluer l’efficacité des procédures prévues. Le test antisinistre ne consiste pas simplement à effectuer les opérations successives. Il exige une analyse postmortem de chaque test pour déceler les failles du plan. La défaillance ne signifie pas forcément que le plan est mauvais, mais elle peut être le résultat d’un changement du mode de fonctionnement d’une organisation extérieure, comme un centre informatique de secours. Le test couvre par conséquent un cycle d’exercice, d’évaluation et de redressement. Vous devez donc apprendre ce qui est important dans un test de reprise après sinistre et comment le rendre efficace. Vous serez alors bien armés pour garantir la survie de votre entreprise face à une calamité.
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