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iZettle : l’avenir du terminal de paiement

Mobilité - Par Tristan Karache - Publié le 19 mai 2015
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Cette start-up dont la création remonte à 2010 propose une solution innovante : un terminal de paiement mobile adapté aux petites et moyennes entreprises.

iZettle : l’avenir du terminal de paiement

Les innovations majeures de la Suède comme la fermeture éclair, le degré Celsius ou la ceinture de sécurité comptent parmi les objets de notre quotidien. iZettle en est une autre qui risque d’intéresser fortement les PME, ETI, artisans, commerçants et professions libérales pour qui les solutions proposées pour le moment sur le marché représentent un investissement trop important.

La vie en bleu et jaune

Même si Ikéa reste la société la plus représentative de l’univers suédois avec ses meubles aux noms imprononçables, la petite start-up commence à s’imposer doucement mais sûrement dans une dizaine de pays (Suède, Norvège, Finlande, Danemark, Royaume-Uni, Allemagne, Pays-Bas, Espagne, Brésil, Mexique et France depuis le 19 mai). Lorsque cette innovation a vu le jour sur les marchés suédois, personne n’aurait pensé qu’elle puisse s’imposer au sein des entreprises et pourtant 46% des sociétés suédoises ont adopté le petit boîtier bleu, iZettle a doublé son volume de transactions en 2014 atteignant la barre des 2 milliards.

De quelle manière iZettle déjà présent dans 10 pays (majoritairement européens hormis le Brésil et le Mexique) et désormais en France séduit-elle les utilisateurs ? Par sa simplicité et son faible coût. Pour souscrire à cette solution, il suffit de se rendre sur le site dédié, de s’inscrire en remplissant un simple formulaire et iZettle envoie un terminal gratuitement en deux jours. Ensuite, il suffira de télécharger et installer l’application sur un smartphone ou une tablette, de brancher le terminal et la mise en place est finie.

L’entreprise prend une simple commission variable entre 2,75% et 1,5%. « Nous ne sommes pas vraiment comme une banque traditionnelle, explique le fondateur et CEO Jacob de Geer. Plus vous prenez de paiements, moins vous payez. » Seul bémol, l’application fonctionne par Wifi ou 3G et ne possède pas pour le moment de mode « off-line ».

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La terre promise

La France avec ses 2,6 millions de petites structures est un marché idéal pour iZettle. Largement soutenue par MasterCard, cette solution présente l’avantage d’être soumise aux normes PCI. L’application est pour le moment uniquement disponible sur AppleStore et une soixantaine de plateformes Android. Cependant, Jacob de Geer souligne qu’il est possible de déployer l’offre sur Windows Phone au vu du fait que la France est le plus gros marché européen en termes de téléphonie Microsoft.

« Alors que tout le monde parle de Big Data, nous souhaitons toucher une cible différente, le Small Data » avance Jacob de Geer. En effet, iZettle cherche à s’intégrer dans la stratégie de petites structures comme le café du coin, le vendeur de sapins ou le plombier, qui ne génèrent pas des téraoctets de données mais souhaitent tout de même profiter des évolutions bénéfiques de l’IT. On peut dès lors, utiliser 2 mois par an le terminal.

Toute les données sont chiffrées et détruites après transactions hormis quelques-unes qui sont visibles uniquement par l’utilisateur sur le compte de ce dernier par le biais d’un portail de services analytics comme le nombre de transactions par jour et par heure, le montant et autres données basiques. « Ces données restent la propriété du titulaire du compte et ne pourront pas être revendues » assure Thor Olof Philogène, Chief Revenue Officer et Responsable France.

Aux Forges de Vulcain

Président des Editions Aux Forges de Vulcain, David Meulemans explique « je cherchais une solution et une de mes lectrices m’a parlé de iZettle ». Vendant soit par Amazon et PayPal pour 15% des ventes en direct, par le biais de salons ce qui représente seulement quatre jour par mois, il était impensable pour cette petite entreprise de s’offrir un terminal de paiement avec les services onéreux qui en découlent.

Lorsqu’on lui pose la question « comment faisiez-vous ?», il répond « On ne faisait pas. Maintenant je pense pouvoir dégager 50% de ventes en plus grâce à cette technologie ». « C’est très simple d’utilisation. Je charge mes images et les ISBN [ndlr : Numéro international normalisé du livre] dans l’application. Je charge la transaction et voilà. » Pour la facture, il suffit soit de l’imprimer soit de l’envoyer par mail. Une belle success story  … !

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