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Internet des objets et contrats élastiques du Cloud Computing

Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 16 octobre 2014
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Passons à un exemple concret.

Internet des objets et contrats élastiques du Cloud Computing

Commençons pour changer par présenter le graphique d’une journée type reproductible sur une année entière, en bref, une application que je qualifierai de non complexe :

Internet des objets

Comme vous le savez, de nouveaux objets connectés sont créés tous les jours : Par exemple, depuis le 1er Avril 2014, les tickets restaurant utilisés dans certaines entreprises seront progressivement remplacés par des cartes à puce numérique. En bref, en avril 2019, les tickets « papier » ne seront plus valables sur notre territoire et auront disparu.

Voici donc le pic représentatif d’une journée : l’activité maximale étant réalisée dans une fenêtre de temps très réduite, et principalement entre 11h et 15 heures, soit l’heure du déjeuner pour la majorité des salariés.

L’architecture utilise un concept important du Cloud Computing : l’adaptation à la charge. De manière simplifiée, plus on a de charge, plus on ajoute des instances pour l’absorber. Quand la charge diminue, on supprime des instances pour réduire les coûts.

• Pour des questions de continuité du service et de redondance, j’ai considéré que je devrais laisser au moins deux instances fonctionner en 24/7. Ces deux instances feront partie d’un contrat d’engagement sur la période sur la base d’une réservation à usage élevé (elles fonctionnent entre 85 % et 100 % du temps maximum du contrat) – en gris dans le schéma.

• L’activité devient plus importante au cours de la journée. A partir de 6 heures du matin, et jusqu’à 19 heures le soir, je démarre deux autres instances de renfort. Considérant qu’elles ne fonctionnent qu’une partie de la journée, je regarde le temps de non utilisation : au moins 25 %. J’en conclus donc que ces deux instances feront partie d’un autre contrat d’engagement sur la même période sur la base d’une réservation à usage moyen – en orange dans le schéma.

• L’activité devient beaucoup plus intense plus la journée défile. Je démarre encore une autre tranche de deux instances entre 9 heures et 17 heures. Considérant le temps où elles ne sont pas actives, j’en conclus que ces deux nouvelles instances me reviendront au meilleur tarif si je les intègre à un troisième contrat : réservation à usage léger – en rouge dans le schéma.

• Enfin, comme on dit en cuisine, voici venue l’heure du coup de feu. Je fais appel à des instances ponctuelles pour absorber le surplus d’activité. Pourquoi ponctuelles ? Parce que leur usage sur la journée sera inférieur à 6 heures, et me reviendront moins chères que de les prendre en réservation.

Au final, par rapport aux 13 instances que j’aurais dû engager pour absorber la totalité de ma charge, je ne paierai en fin de mois que pour les heures où j’ai besoin de ressources. Si vous regardez maintenant l’espace libre de mon graphe où je ne paierai rien, car je ne consomme pas, j’aurais allégé ma facture globale de presque… 80 %. Allez, avec des chiffres c’est mieux : En ne jouant pas avec les contrats d’engagement, imaginez que mon architecture me revienne à 25 000 €/an.

En jouant avec les contrats, et en optimisant financièrement la consommation de mon environnement, la même solution ne me coûtera plus que 5 000 €/an. Une sacrée différence, non ?

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