Deuis hier, entreprises, associations, collectivités et autres personnes morales peuvent déposer un dossier de candidature auprès de l’ICANN pour obtenir la création de leur propre extension.
Alors qu’il existe actuellement 240 extensions nationales (.fr, .be, .uk,…) et 22 extensions génériques (.com , .net, .info,…), la nouvelle règlementation adoptée par le conseil d’administration de l’ICANN en juin dernier au cours d’une réunion exceptionnelle à Singapour, va donner naissance à plusieurs centaines de nouvelles extensions de type .paris, .banque, .sport ou encore .luxe.
Six ans de travaux et 20 millions de dollars d’investissements ont été nécessaires pour mener à bien le projet.
Les postulants ont jusqu’au 12 avril pour potasser les 300 pages qui constituent les règles de candidatures, puis déposer leur dossier moyennant le paiement de 185 000 dollars de droit de dépôt (qui ne garantit pas d’obtenir l’extension voulue). Les gestionnaires sélectionnés devront ensuite s’acquitter d’une taxe annuelle de 25 000 dollars minimum.
Pour garantir la stabilité technique de l’internet, l’ICANN n’activera pas plus de 1 000 nouvelles extensions par an. Les premiers dossiers ont déjà été déposés et la liste des extensions demandées sera rendue publique le 1er mai. L’ICANN a également pensé aux éventuels affrontements entre plusieurs demandeurs de la même extension. Une procédure en trois étapes est censée mettre un terme aux éventuels litiges. « Tout d’abord, après publication de la liste des candidatures, un acteur en concurrence avec un autre pourra se retirer de la course et se verra alors rembourser d’une partie importante de ces droits de dépôt », explique Van Gelder, directeur de la société de gestion de nom de domaine Indom et président de la GNSO (Generic Names Supporting Organisation). Si l’incitation ne suffit pas, l’ICANN arbitrera et privilégiera le projet à l’aspect le plus « communautaire ». Si l’organisation se voit dans l’incapacité de partager, l’extension sera alors mise aux enchères.
Les entreprises auront en outre la possibilité de s’opposer à un dossier en faisant valoir un droit de marque.
Après la validation définitive des différents projets, c’est entre fin 2012 et fin 2013 que les premières « nouvelles extensions » arriveront sur nos écrans.
Plus d’informations : ICANN
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Tech - Par
Guillaume Rameaux - Publié le 13 janvier 2012