> Mobilité > Gestion de la mobilité en entreprise : quel rôle pour le DSI ?

Gestion de la mobilité en entreprise : quel rôle pour le DSI ?

Mobilité - Par Roberto Casetta - Publié le 21 octobre 2014
email

Selon une étude récente réalisée par Wakefield Research, le rôle du Directeur Informatique a beaucoup évolué ces dernières années.

Gestion de la mobilité en entreprise : quel rôle pour le DSI ?

La complexité des infrastructures IT existantes, à laquelle s’ajoute l’implémentation de nouvelles technologies (cloud, mobilité, BYO…), impliquent de nouveaux challenges auxquels les DSI doivent faire face. La mobilité et les nouveaux processus de partage des ressources de l’entreprise avec ses collaborateurs ont considérablement transformé les attentes des utilisateurs envers les services informatiques.

Bien plus que la simple fourniture de services IT

Avec la montée en puissance de la mobilité d’entreprise, les choix technologiques ont un impact déterminant sur la qualité de l’infrastructure informatique. Les entreprises sont plus exigeantes vis-à-vis de leurs services IT et recherchent avant tout des services « à valeur ajoutée », c’est-à-dire adaptés à chaque utilisateur, avec une mise à disposition de ressources métiers.

La gestion de la mobilité en entreprise ne se limite pas à l’utilisation de terminaux mobiles (personnels ou non) par les collaborateurs. Les DSI subissent une pression de plus en plus forte car ils doivent prendre en considération l’ensemble des problématiques liées aux infrastructures IT et au cloud (public/privé), à la sécurité et la confidentialité des données, ainsi qu’aux obligations de conformité.

Aujourd’hui, les organisations ont besoin d’accéder à leurs ressources (applications, services, données, etc.) depuis n’importe quel lieu, à partir de n’importe quel terminal – personnel ou propriété de l’entreprise. La question de la gestion de la mobilité est donc au centre des préoccupations.

Perte de contrôle ou montée en puissance ?

Dans ce contexte, les DSI doivent composer avec le Changement. Accepter le fait que ce soit l’utilisateur qui conduise ce changement est le premier défi à relever. Auparavant considérés comme les maîtres incontestés sur ces questions, les DSI doivent aujourd’hui répondre à trois impératifs :

• Assurer la fourniture des services, leur qualité et leur continuité avec les SLAS associés.
• Maintenir l’infrastructure (serveurs, postes de travail – qu’ils soient déployés physiquement ou dans le cloud).
• Garantir la sécurité et la conformité.

Si l’on pense que le rôle du DSI se restreint à être « fournisseur de services », il en est tout autre. En effet, le DSI doit anticiper et gérer le changement et faciliter sa mise en place. Mobilité, optimisation des services, cloud, etc., le DSI travaille en étroite relation avec la Direction générale qui doit définir des priorités et faire des choix pour mener l’entreprise vers l’industrialisation des services. Car tous les services sont concernés.

Vers la « portabilité des services informatiques »

Grâce à l’optimisation des services IT, les DSI ne peuvent désormais se concentrer sur la gouvernance IT. La solution consiste donc à se concentrer sur la mise à disposition plus sécurisée des ressources informatiques, quel que soit l’endroit où les collaborateurs se trouvent. Tout doit être centralisé ; pour cela, le renforcement des processus de gestion des ressources est indispensable. Toutes les informations liées aux terminaux, aux applications métiers, doivent être centralisées au sein d’un référentiel fournissant des informations stratégiques, et permettant d’identifier et de résoudre plus rapidement les problèmes. Les informations sont acheminées jusqu’aux périphériques sous forme de services ; en outre, la maintenance, les mises à jour et la configuration peuvent également s’effectuer à partir d’un seul et unique point de gestion.

Récupérer le contrôle et la confiance des utilisateurs

La gestion centralisée permet entre autres aux DSI de mieux organiser les différentes activités liées à la gestion des services IT, tout en se concentrant sur les vraies problématiques liées à l’intégration de nouvelles technologies. Dans le cadre de l’utilisation de terminaux personnels par exemple, il est recommandé un minimum d’intervention de la part du service IT. Non seulement parce que ces activités ne constituent pas le coeur de métier d’un DSI, mais aussi parce qu’il est nécessaire de faciliter l’accès à ces services de base aux utilisateurs.

Enfin, la mise à disposition des applications au sein d’une base de données centralisée, via des accès sécurisés permet de fluidifier les accès tout en les contrôlant.

Grâce à la gestion centralisée, ainsi qu’à l’automatisation des processus, les DSI peuvent reprendre le contrôle de services informatiques, en faisant abstraction de certaines contraintes liées à la gestion des postes clients et à la fourniture des services, notamment auprès des collaborateurs nomades. Ils sont ainsi en mesure d’assurer la qualité de service et donc la satisfaction des utilisateurs, tout en garantissant la conformité et l’application de meilleures pratiques IT. En bref, de jouer leur rôle de DSI.

Téléchargez cette ressource

Travail à distance – Guide IT et Métiers

Travail à distance – Guide IT et Métiers

Le travail à distance met à l'épreuve la maturité numérique des entreprises en termes de Cybersécurité, d'espace de travail, de bien-être des collaborateurs, de communication et gestion de projet à distance. Découvrez, dans ce nouveau Guide Kyocera, quels leviers activer prioritairement pour mettre en place des solutions de travail à domicile efficaces, pérennes et sécurisées.

Mobilité - Par Roberto Casetta - Publié le 21 octobre 2014