par Frank G. Soltis - Mis en ligne le 14/04/2004
Les futures possibilités de ces technologies sont vraiment sidérantes
En matière de technologie de l'information,
on a du mal à croire qu'un jour
on aura trop d'une bonne chose...Pourtant, certains se demandent si demain
nous serons capables d'utiliser et
de gérer toutes ces technologies. Et si un jour nous avions trop de puissance de
traitement, trop de logiciels ou trop de
données à utiliser et à gérer ?
Nul ne conteste les énormes progrès
réalisés dans les ordinateurs et l'électronique.
Au cours des deux dernières décennies,
la puissance de calcul brute, la
capacité, et le nombre d'ordinateurs, ont
augmenté de façon exponentielle.
Presque aussi exponentiellement, nous
avons vu augmenter la complexité de gérer
tout ça.
Imaginez-vous en train d'expliquer à
un directeur informatique en 1983 à quoi
il serait confronté en 2003. Le nombre de
différents systèmes, la quantité et la complexité
du logiciel et le simple volume de
données qu'un site IT doit traiter aujourd'hui,
étaient inimaginables il y a 20 ans.
Maintenant essayez d'imaginer ce que
sera un site IT en 2023, dès lors que cette
croissance exponentielle continue. En
vous posant cette question, vous commencez
peut-être à comprendre pourquoi
certains se demandent pendant
combien de temps encore nous pourrons
utiliser et gérer efficacement toute
cette technologie.
Il semble clair que le principe « business
as usual » ne vaudra pas à l'avenir. Il
est certes important de construire des ordinateurs
plus puissants, plus rapides et
meilleur marché, mais c'est insuffisant. Il
nous faut trouver le moyen de profiter
des technologies tout en réduisant les
complexités causées par la prolifération
des systèmes informatiques, des systèmes
d'exploitation, des réseaux et des
applications.
C'est pourquoi IBM a lancé plusieurs
initiatives visant à créer une structure IT
gérable pour demain. L'informatique autonome,
l'informatique à la demande, la
consolidation des serveurs et l'informatique
en grille participent à cette vision
globale du futur. Comme l'autogestion et
le faible coût d'exploitation ont toujours
caractérisé les systèmes de Rochester, on
ne sera pas surpris d'apprendre que
Rochester est le fer de lance de bon
nombre de ces initiatives IBM.
Dans cet article et les suivants, nous
examinerons ces initiatives IBM et
verrons comment elles pourraient
profiter aux clients iSeries. Ici, nous
voyons comment les sociétés évoluent
d'une structure IT traditionnelle
dans le monde du e-business à la
demande et comment IBM met en place un socle pour permettre cette transition.
Futures orientations : Etes vous prêt pour le E-Business On-Demand ?
C’est en 1997 qu’IBM a forgé l’appellation
« e-business » et l’a décrite comme
une approche intégrée pour offrir des solutions
de gestion en combinant les processus
centraux avec la simplicité et la
disponibilité d’Internet. Au même moment,
nous avons introduit la série
AS/400e pour marquer l’intérêt que nous
portions au e-business pour les clients
d’importance petite et moyenne. Ce fut
aussi le début de la transformation de
l’AS/400, conçu pour l’informatique de
gestion traditionnelle, vers l’iSeries,
tourné vers l’informatique e-business.
La plupart des sociétés ont perçu rapidement
l’intérêt de leur présence sur
Internet. Les premiers pas dans le monde
Internet ont été le plus souvent
modestes : publication sur le Web,
e-mail, et accès des employés aux informations.
Juste au moment où beaucoup
de ces entreprises commençaient à
croire qu’elles étaient en passe de devenir
un e-business, elles ont découvert
que la route n’était qu’une bretelle
conduisant à la super autoroute du
e-business. Cette bretelle n’était que la
première phase du e-business.
La seconde phase du e-business
concerne l’intégration de l’entreprise, en
interne dans la société et en externe avec
clients et fournisseurs. C’est la phase où
l’IT peut procurer de véritables gains de
productivité à l’activité totale.
Pratiquement tout système informatique
peut être utilisé pour la première
phase du e-business. En revanche, pendant
le déploiement et l’adoption de la
seconde phase, de nombreuses entreprises
ont découvert de nouvelles demandes
adressées à leurs structures IT.
C’est la phase où diverses organisations
commencent à connecter leurs applications
critiques au Web. Soudain, les
demandes de réactivité du système, de
disponibilité et de sécurité deviennent
beaucoup plus importantes que dans la
première phase. C’est aussi le stade où
les points forts de l’iSeries commencent
vraiment à apparaître. Pendant des années,
ce serveur et ses prédécesseurs ont
procuré un environnement réactif, fiable,
disponible et très sûr, pour des applications
critiques. C’est exactement l’environnement
dont a besoin le vrai
e-business.
Par ailleurs, comme de nombreuses
sociétés commencent à intégrer leurs
structures IT dans leur propre activité et
avec d’autres activités, il en résulte des infrastructures
incroyablement complexes.
Gérer ces infrastructures représente déjà
un cauchemar pour de nombreux sites
IT.
Ces nouvelles demandes adressées à
la fois aux sociétés et à leurs infrastructures
IT ont conduit à une définition de la
troisième phase du e-business, qu’IBM
appelle le « e-business on Demand ».
Dans cette phase, les sociétés et les infrastructures
IT doivent être capables de
s’adapter dynamiquement aux changements
de l’environnement. Plus précisément,
IBM définit un « on demand
business » comme une entreprise dont
les processus de gestion – intégrés de
bout en bout au travers de la société et
avec les principaux partenaires, fournisseurs
et clients – peuvent répondre
rapidement à toute demande de clients,
opportunité du marché, ou menace
externe.
Bien que la plupart des sociétés en
soient encore à la première ou à la
deuxième phase d’adoption du e-business,
IBM estime qu’environ 6 % des
grands comptes (de plus de 1 000 employés)
sont en train de montrer la voie
vers l’e-business on Demand. D’après les
expériences de beaucoup de ces clients
réels, qui sont déjà entrés dans la phase à
la demande, IBM a recensé les quatre
caractéristiques principales du business
on Demand:
Réactif : Capable de sentir les changements
dans l’environnement et capable
de répondre dynamiquement, soit
à des fluctuations imprévisibles de l’offre
et de la demande, soit aux besoins émergents
des clients, partenaires, fournisseurs
et employés, soit des initiatives
inattendues de leurs concurrents.
Variable: Capable d’adapter les structures
de coûts et les processus de gestion
de manière souple, de réduire le risque, et
de hisser les performances de gestion à de
plus hauts niveaux de productivité, de
contrôle des coûts, d’efficacité du capital et
de prévisibilité financière.
Concentré : Décidé à se concentrer
sur le coeur de métier et à différencier les
tâches et l’actif. Ils utilisent des partenaires
stratégiques étroitement intégrés
pour gérer les tâches les plus diverses : fabrication,
logistique, relations humaines
et finances.
Résilient : Prêt pour les changements
et les menaces : virus informatiques,
catastrophes naturelles, ou tout
simplement pointes soudaines de la demande.
L’expérience client directe a également
montré que les infrastructures IT
utilisées à l’heure actuelle par la plupart
des sociétés ne sont pas prêtes à prendre
en charge un environnement de gestion
réactif, dynamique, intégré. Les sociétés
constatent qu’elles ont besoin d’une infrastructure
conçue pour l’environnement
d’exploitation à la demande. Cette
infrastructure doit être intégrée, ouverte,
virtualisée et autonome. Ces quatre attributs
d’une infrastructure d’environnement
à la demande suscitent la plus grande partie du travail de développement
iSeries effectué aujourd’hui chez
IBM. Au cours des prochaines années,
IBM dépensera environ 10 milliards de
dollars en e-business à la demande : technologies,
outils et expertise.
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