D'après une étude menée par CloudIndex de PAC, 55% d'entreprises et d'administrations françaises déclarent utiliser du Cloud, principalement du SaaS (54%), l'IaaS étant surtout exploité par les PME de moins de 500 salariés.
Cloud de proximité : faut-il le développer pour les PME ?
Les entreprises expriment un besoin fort de proximité et une localisation des données sur le territoire. Aujourd’hui, Cloud et proximité sont deux notions qui peuvent s’accorder dans la mesure où le rapport au Cloud nécessite une confiance naturelle de la part des entreprises. Or cette technologie est toujours stigmatisée notamment en ce qui concerne les dangers de la protection des données professionnelles. Les chefs d’entreprises peuvent êtes sujets aux mêmes méfiances et établir un lien de proximité avec un prestataire du Cloud peut s’avérer un avantage certain. Proximité, confiance, sécurité telles sont les zones d’ombres que nous éclaircirons pour prouver que le Cloud de proximité a bien sa place au sein des PME
Choisir un hébergement de proximité reste le critère principal
La maturité des entreprises françaises vis-à-vis du Cloud continue de se développer mais la généralisation de ce processus reste très lente. En effet,la croissance du Cloud dépend en partie de l’usage des nouveaux clients. Or, pour ces derniers, les freins sont bien là et les fournisseurs de services Cloud sont dans l’obligation de changer leur approche commerciale.
Il s’agit, pour ces fournisseurs, d’envisager la construction d’un réseau de datacenters réparti sur le territoire pour permettre aux PME de posséder leurs données à moins de deux heures de route de leurs implantations. Conserver les données dans un périmètre proche permet de pouvoir les récupérer en cas d’urgence. De plus, si une entreprise veut externaliser ses sauvegardes de données elle va vouloir les récupérer dans le laps de temps le plus court possible.
La mise en place d’un Cloud de proximité répond aussi à certains besoins stratégiques. La réglementation du numérique demande aux entreprises de mettre leurs données nominatives dans un espace réduit. Par exemple, le Ministère de la Santé exige que ses données soient conservées sur le territoire national plutôt qu’elles soient éparpillées aux quatre coins du monde.
Ce besoin de proximité se matérialise donc pour les entreprises par la recherche d’une implantation locale des prestataires. Cette volonté de traiter avec des fournisseurs français ou implantés en France est un gage de confiance pour les PME.
Le contrat de confiance
Aujourd’hui, les PME ont la possibilité de savoir avec qui elles contractent et d’être en contacte direct avec leur prestataire. Les ingénieurs connaissent les organisations et leurs besoins. Une véritable relation de partenariat se crée à long terme et apporte de précieux conseils pour faire évoluer l’environnement hébergé en fonction des besoins propres à l’entreprise. A la différence des « tankers » du Cloud, le prestataire technique de proximité répondra directement aux besoins des PME et fera gagner un temps précieux en évitant de revenir plusieurs fois pour un même problème.
En cas de défaillance, Il existe aussi une clause de réversibilité qui offre au client ayant sous-traité son exploitation la possibilité de récupérer ses données à l’issue d’un contrat. Une entreprise ayant externalisé tout ou partie de son exploitation informatique à un prestataire peut vouloir pour des raisons techniques, économiques ou stratégiques changer de prestataire ou réinternaliser lesbases de données et les traitements associés.
Pour favoriser le développement du Cloud de proximité, il est primordial de s’adapter aux besoins des PME en communiquant en toute transparence sur les bénéfices spécifiques à attendre pour ces profils d’utilisateurs.
La sécurité, principal frein à l’adoption du Cloud dans les PME
La sécurité est devenue une priorité pour les entreprises, et pour les administrations. L’idée de sécuriser le périmètre reste un sujet délicat dans le monde du Cloud Computing, où il n’y a pas de véritables frontières. La seule façon de protéger les données est de revoir entièrement les stratégies de sécurité pour les centrer sur les données.
Il existe cependant deux normes standardisant explicitement le Cloud. La norme ISO 27001 est une norme reconnue à l’échelle internationale pour l’évaluation de la sécurité des environnements informatiques. Cette norme concernant la sécurité de l’information est basée sur les méthodes de gestion de la sécurisation de
La Norme ISO 7498-2 définit l’exigence en termes de sécurité sur des thèmes comme l’identification, les autorisations, la confidentialité, la disponibilité, l’intégrité et la non-repudiation14. La sécurité du Cloud peut être guidée par cette norme afin d’être efficace et sécurisée.
Avec le cloud, les PME-PMI ont accès à des technologies utilisées par des multinationales. Il permet aux petites entreprises d’agir plus rapidement que leurs concurrents établis ou ayant une plus grande envergure. Cette étude CloudIndex conclut que les entreprises qui n’utilisent pas le Cloud doivent compter sur les méthodes de sauvegarde sur bande et des procédures compliquées pour récupérer leurs données. Autant de manœuvres lentes et laborieuses dont les utilisateurs du Cloud computing n’ont pas à se préoccuper. David l’emporte une nouvelle fois sur Goliath !
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