par Mark Minasi - Mis en ligne le 05/11/2002
Les administrateurs de Windows
2000 et de Windows NT apprécient rapidement
les journaux d'événements à
leur juste valeur. Si vous ne les consultez
pas chaque jour ou un jour sur
deux, vous risquez fort de rater
quelques avertissements ou erreurs
importants. Mais j'admets qu'il n'est
pas facile de démarrer le snap-in
Computer Management MMC
(Microsoft Management Console) :
vous serez plus enclin à consulter régulièrement
les journaux d'événements
si vous possédez un outil de
ligne de commande.
Event Log Query Tool
Event Log Query Tool, un outil automatisé
pour examiner les journaux
d’événements, est disponible dans le
Microsoft Windows 2000 Server
Resource Kit Supplement One.
Elogdmp.exe est un peu limité, mais
avec un peu de travail de votre part, il
peut s’avérer très utile. L’outil envoie à
l’écran un résumé du journal d’événements.
Après quoi, vous pouvez rechercher
certains mots-clés dans la sortie
ou envoyer celle-ci dans un fichier
batch pour traitement ultérieur.
La syntaxe d’Elogdmp est la suivante
elogdmp <computername> <logname>
Computername est le nom de l’ordinateur
dont vous voulez transférer le
journal – Elogdmp prend les noms, les
adresses IP et certains noms DNS (mais
pas tous) de NetBIOS (les barres
obliques inverses précédentes ne sont
pas nécessaires). Logname est le nom
du journal que vous voulez visualiser
(Security, Application, Directory
Service, par exemple). La case (majuscules/
minuscules) ne semble pas importante,
mais si le nom du journal
contient un espace, placez le nom
entre guillemets.
Ainsi, par exemple, pour transférer
le journal System sur une machine
nommée \\mypc, vous taperiez
elogdmp mypc system
Si \\mypc est un serveur DNS, vous
pouvez taper
elogdmp mypc « dns server » pour visualiser le journal DNS
Server. La sortie est un transfert délimité
par des virgules du contenu du
journal : la date, heure, source, type,
catégorie, ID d’événement, utilisateur
et information machine. La plupart de
ces champs sont autoexplicatifs, mais
les champs source, type et catégorie
méritent quelques explications.Le champ source identifie le programme
(w32time, DNS, par exemple)
que l’entrée du journal a créé et le
champ type contient le niveau de gravité
(c’est-à -dire, INFO, WARN ou ERROR).
Dans un fichier journal (log file)
que vous visualisez avec le snap-in
Computer Management, le champ catégorie
fournit des informations plus
précises que le champ source – par
exemple, un message associé à AD
(Active Directory) annonçant que l’OS
a commencé à défragmenter AD, pourrait
afficher NTDS ISAM comme la
source et Online Defragmentation,
plus utile, comme la catégorie.
Malheureusement, le champ catégorie
d’Elogdmp est de peu d’utilité : il ne
contient que le mot None ou
Something.Bien qu’Elogdmp n’affiche pas le message réel qui a déclenché l’entrée
du journal, l’outil peut encore être
utile à partir de la ligne de commande
ou dans un fichier batch. Par exemple,elogdmp mypc system | find « ERROR »
montrera toutes les entrées du
journal d’événements System de type
ERROR (la commande Find distingue
les majuscules des minuscules et donc
ERROR doit être en lettres capitales).
Les entrées apparaissent de la plus ancienne
à la plus récente, ce qui permet
de voir les erreurs du jour, même
quand le gros de la sortie défile hors de
l’écran.Elogdmp est plutôt laconique dans
son reporting d’erreurs. S’il ne peut
pas satisfaire votre requête (par
exemple si vous interrogez un journal
d’événements sur une machine pour
laquelle vous n’avez pas d’autorisation,
vous obtiendrez une erreur qui ne
vous sera d’aucun secours, commeelogdmp: cannot open the 'system' event log (5)Pour déterminer la raison de l'erreur, il vous faut savoir que le chiffre entre parenthèses est le numéro de l'erreur. L'erreur 5 est une erreur d'accès refusé. Pour savoir ce qu'une erreur signifie, vous pouvez utiliser la commande Net Helpmsg. Par exemple, en tapant
net helpmsg 5à une invite de commande, vous
obtenez la réponse access is denied (l'accès
est refusé).
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