EUMIS développe à  tout va !

La
Direction Européenne de Playtex est basée à  Rome en Italie ; cependant deux
divisions sont basées en France: la Division Recherche & Développement et
la Division Informatique. L’informatique Européenne de Playtex, nommée EUMIS,
est basée à  Rochetoirin en Isère. Là , vingt personnes ont en charge le développement
des applications majeures et leur installation, en France, en Allemagne, Italie,
Espagne, Ecosse et aussi Tunisie, Philippines. 

Les outils de développement,
dans un tel contexte sont essentiels.

La Direction Informatique Européenne,
dont le Directeur est Monsieur Jean-Marc Varnet, oriente, valide et met en place
les choix stratégiques du groupe.

Après des études approfondies
des outils du marché, le choix s’est porté sur un CASE TOOL, ADW de
KnowledgeWare pour la partie haute d’analyse et de design d’application ; et
pour la génération de code c’est COOL 2E (anciennement Synon/2E) qui a été
choisi. Les critères de rapidité de maintenance et de portabilité
(AS/400-Unix) ont été décisifs dans le choix. Le passage de l’upper case au générateur
de code était aussi déjà  possible et réalisable (avant la nouvelle intégration
en COOL) manuellement ; ce qui a été un élément important de la décision.

Le
développement interne des applications a donc commencé en 1993 avec la
Comptabilité : Les différents modules de ce système couvrent une gestion
multi-sites, multi-devises et assurent en parallèle les comptabilités locales
de chaque pays et Américaine. 

De nouveaux modules de gestion
de production ont aussi été développés dans ce cadre.

L’utilisation
de cet ensemble d’outils a été le support privilégié de la mise en oeuvre
de l’organisation et del’approche
méthodologique nécessaires à  la pérénité des applications développées et
aux contraintes de polyvalence :“Toute
personne de l’équipe est capable d’assurer le support et la maintenance de
n’importe laquelle de nos applications” souligne Jean-Marc Varnet. Ainsi,
une bonne organisation pour la gestion et la recherche est primordiale,
notamment pour le gain de temps – "ici, l’outil est utilisé à  100%".

Puis, le mode client/serveur
est devenu une approche vitale pour l’entreprise.

Après différents benchmarks
portant sur des produits du marché, la direction Européenne a décidé d’évoluer
dans cette direction en portant son choix sur COOL:PLEX (anciennement Obsydian
de Synon).

Ce choix se place en termes
d’avenir, de souplesse, de facilité de récupération de données: la priorité
était de conserver l’intégration des données sur l’AS/400 et de pouvoir
travailler sur ces bases existantes.

Le produit permet de migrer
progressivementvers une gestion
client/serveur, tout en préservant le capital de l’entreprise constitué
notamment par les bases de données déjà  existantes, tout en offrant aux développeurs
des gains de productivité.

La société Playtex a choisi
pour application pilote le développement “d’un plan de production
multi-process et multi-sites” permettant de répartir, optimiser et controler
les flux de production.“Le choix
d’une application complexe pour un projet pilote avait pour but de nous
permettre d’aller aux limites du produit” explique Jean Marc Varnet.
L’application est opérationnelle depuis 1998 dans les 3 centres de coupe
Européen (France, Philippines, Ecosse), et après quelques mois d’utilisation
le bilan est tout à  fait positif : la maîtrise du système est complète et
l’intégrité des données est assurée. L’orientation des développements se
spécialise maintenant vers les analyses dans tous les domaines (ventes,
Marketing, etc.).

Si l’année 2000 reste encore
la priorité, les développements client-serveurs avec COOL:PLEX reprendront
rapidement. De même, la migration du produit d’analyse et de désign ADW vers
le produit COOL:BIZ de Sterling Software se fera rapidement – Ainsi l’on aura
l’interfaçage automatique entre le produit d’analyse-désign (COOL:BIZ) et le générateur
de code (COOL:PLEX) – "nous avons la certitude de pouvoir reprendre
facilement les modèles conceptuels des applications développées antérieurement".

Monsieur Varnet résume donc
ainsi ses orientations: "Avec cette intégration automatique des produits
entre eux, depuis l’analyse de l’application jusqu’à  l’écriture des codes,
nous pouvons avoir des applications en mode AS/400 et/ou micro, qui nous
permettent de conserver l’intégration des données sur AS/400".