Les plates-formes pour le cloud sont porteuses d’économies de coûts et d’autres avantages, mais elles peuvent aussi devenir des goulets d’étranglement onéreux.
L’informatique via Internet ou « cloud computing » comporte de nombreux atouts séduisants : élimination de votre centre de données, réduction de la charge administrative, baisse des dépenses de sauvegarde et sous-traitance de toutes les tâches à un prestataire extérieur. Mais il faut ensuite se confronter à la réalité : Le cloud est-il en mesure de gérer les pics de transactions et les applications générant un trafic élevé ?
Un cache performant doit avoir les topologies suivantes : répliquée, partitionnée, hydride (répliquée/partitionnée) et cache client ou local. Le recours à différentes topologies selon les modes d’utilisation rend un cache extrêmement flexible. Une topologie répliquée réplique le cache à plusieurs reprises, selon le nombre de fois que cette opération est nécessaire. Cette approche convient pour de nombreuses lectures et peu de mises à jour du cache.
Le cache partitionné constitue une topologie hautement évolutive pour les données mises à jour très fréquemment ou les données transactionnelles à mettre en cache. Cette approche est excellente pour les environnements pour lesquels les mises à jour sont aussi fréquentes, voire presque aussi fréquentes que les lectures. Dans certains cas, les mises à jour peuvent être plus nombreuses que les lectures. Cette topologie partitionne le cache. A mesure que vous ajoutez des serveurs de cache, ce dernier continue d’être partitionné de telle sorte que quasiment un Nième (ou N désigne le nombre de noeuds) du cache est stocké sur chaque serveur de cache. Cette topologie propose aussi l’option de sauvegarder chaque partition sur un serveur de cache distinct aux fins de fiabilité.
Le cache client est une topologie particulièrement utile qui s’insère sur le serveur, au plus près de l’application. Il s’agit généralement d’un petit sous-ensemble du cache distribué volumineux et ce sous-ensemble est basé sur les demandes de l’application au moment capturé. Quelles que soient les demandes de l’application, une copie de celles-ci est conservée dans le cache client. La fois suivante que les mêmes données sont demandées, l’application les trouve automatiquement dans le cache client. Cette approche accroît les performances et décuple l’évolutivité.
Vous connaissez maintenant les caractéristiques, fonctionnalités et topologies pour bénéficier d’un cache distribué du commerce robuste et performant. Si vous optez pour des produits gratuits ou à bas coût, vous courez le risque de ne pas avoir ces fonctionnalités vitales.
Les caches distribués gratuits, en particulier, n’ont pas la robustesse d’un environnement haut de gamme car ils manquent d’évolutivité et de haute disponibilité. De même, ils sont dépourvus de la majorité des fonctions clé constituant les fondations d’une mise en cache intelligente des données et d’une actualisation permanente de celle-ci. Un cache doit intégrer l’intelligence adéquate pour jouer son rôle en toutes circonstances.
Par conséquent, la question devient la suivante : êtes-vous prêt à effectuer des compromis et à improviser avec une mise en cache distribuée de moins bonne qualité, au risque d’être confronté à des arrêts et goulets d’étranglement coûteux ?
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Cloud - Par
Iqbal Khan - Publié le 13 décembre 2010