Les équipes Microsoft ont créé et enrichi au fil des versions une véritable plateforme de développement afin de personnaliser les fonctions existantes ou de bâtir de nouvelles applications au-dessus de SharePoint.
Développer avec SharePoint 2010 (2/2)
L’intérêt réside dans cette API riche et extensible permettant de développer plus rapidement et plus efficacement sans avoir à réinventer la roue. Je vous propose au travers de cet article de faire un petit tour d’horizon des dernières nouveautés en la matière.
SharePoint propose un grand nombre de développements :
• Les Web Parts : ces composants graphiques que l’on peut ajouter et personnaliser sur ses pages,
• Les modèles de liste ou de site qui permettent aux utilisateurs de créer rapidement leurs espaces,
• Les événements pour réagir aux actions des utilisateurs sur l’ajout/modification/suppression d’un élément de liste, l’activation d’une fonctionnalité ou la création d’un site par exemple,
• Les workflows pour proposer des processus métier, d’approbation ou de validation
• …
La plupart de ceux-ci existaient déjà en 2007, mais certains ont bénéficié de quelques améliorations tandis que de nouvelles méthodes de développements sont également apparues.
De (belles) Web Parts pour tous
Le développement de Web Parts fait partie des classiques dans le monde SharePoint : c’est même la base de la construction de pages grâce à l’ajout et la configuration de ces petits composants graphiques. Malheureusement, il était parfois difficile de réaliser une interface utilisateur avancée car il n’y avait pas de designer : tout devait se faire uniquement par code. Il existait cependant quelques moyens de contournement dont le projet sur CodePlex « SmartPart » (http://smartpart.codeplex.com).
Désormais vous pourrez compter sur les « Visual Web Parts » qui reprennent le même principe que les « SmartParts », l’intégration en standard dans Visual Studio en plus ! Ceci devrait faciliter grandement l’adoption par les développeurs ASP.Net classiques qui pouvaient être rebutés par cette absence d’éditeur et permettre ainsi de réaliser des composants visuellement plus aboutis.
LINQ est dans la place
LINQ, pour « Language-INtegrated Query », a vu le jour il y a quelques années avec pour but avoué de simplifier l’accès aux données en offrant la même syntaxe et une utilisation similaire quelle que soit leur source. Un certain nombre de « providers » étaient déjà disponibles comme LINQ to SQL, LINQ to XML ou LINQ to Object. Un petit nouveau a fait son apparition : LINQ to SharePoint.
Celui-ci sert à interroger et manipuler les données contenues dans les bibliothèques et les listes SharePoint sans avoir à connaître le « CAML » – Collaborative Application Markup Language – le langage XML qui servait (et sert toujours) à décrire les structures SharePoint telles que les fonctionnalités ou les modèles de listes, mais aussi à effectuer des requêtes sur le contenu des listes. Il suffit maintenant de générer le « proxy » grâce à l’utilitaire « SPMetal » pour profiter de l’IntelliSense et de classes fortement typées pour ses accès aux données.
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