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Datacenter, premier contact

Tech - Par Kathy Ivens - Publié le 24 juin 2010
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Dans le laboratoire de test d’Unisys : « avec les systèmes Datacenter, c'est l'OEM qui configure les outils, personnalise les "snap-ins" et écrit les utilitaires personnalisés supplémentaires ... »Lorsque j’ai interviewé plusieurs administrateurs de Windows 2000 Datacenter Server pour « Datacenter in Action », tous ont donné l’impression que l’utilisation de leurs systèmes était simple. Trop simple, à mon avis – jusqu’à ce que j’ai essayé un système Datacenter. Lequel présente un gros avantage : il arrive avec l’OS installé et adapté à vos besoins. C’est l’OEM qui configure les outils, personnalise les « snap-ins » et écrit les utilitaires personnalisés supplémentaires – le rêve de tout administrateur ! Et aussi complexe et puissant que soit le Datacenter, les tâches administratives classiques s’exécutent simplement.

Chaque sub-pod possède un pont d’I/O direct (DIB, direct I/O bridge) qui a trois bus PCI contenant quatre slots PCI chacun. Un simple calcul donne 96 slots PCI. Quatre modules mémoire, qu’Unisys appelle MSU (Memory Storage Units), contiennent chacun 16 Go de mémoire. Ces MSU ressemblent à des SIMM sous stéroïde. Les modules cache niveau 3 alimentent le système en données, environ six fois plus vite que la mémoire système. Les ingénieurs Unisys m’ont confié que, pour les opérations quotidiennes, les données nécessaires à la plupart des applications attendent dans le cache 95 % du temps.

Un dispositif baptisé cross-bar utilise des connexions point à point entre la mémoire, les processeurs, et les composants d’I/O. Le cross-bar est au cœur de l’architecture CMP d’Unisys, dopant les performances de l’ES7000 puisque les données n’ont pas besoin de traverser le bus pour circuler entre ces composants.

Un ventilateur standard est incapable de refroidir une telle boîte. Les trois propulseurs de l’ES7000 ressemblent aux ventilateurs des moteurs d’un petit jet. « Presque tout ce qui est dans la boîte est permutable à chaud » a déclaré un technicien du labo en retirant un propulseur de son logement. Aussitôt, les autres unités ont augmenté leur vitesse pour compenser, élevant du même coup le niveau sonore. Quand le technicien a remis l’unité en place, les autres propulseurs ont ralenti. Bien que la permutation à chaud ne soit pas vraiment une nouveauté, l’administrateur Windows que je suis n’en est pas souvent le témoin. C’est pourquoi cette démonstration des possibilités de permutation à chaud de l’ES7000 m’a impressionnée.

Microsoft exige que le personnel technique des OEM teste en profondeur chaque ordinateur avant livraison. J’ai visité le laboratoire de test Datacenter Server d’Unisys et, bien entendu, j’ai choisi de « jouer » avec le plus gros et le plus musclé d’entre eux : l’Unisys e-@ction Enterprise Server ES7000. De la taille d’un frigo, il utilise l’architecture CMP (Cellular MultiProcessing) d’Unisys et est un merveilleux spécimen d’ingénierie informatique. Unisys licencie le modèle CMP à  d’autres OEM Datacenter.

Ce que l’on appelle un backplane dans un PC est un midplane dans ce monstre (l’unité trône au beau milieu de la boîte). Les composants tels que processeurs et bus sont rattachés à  l’avant et à  l’arrière du « plane ». La mémoire y réside également. On peut accéder au midplane par les portes avant et arrière de la boîte. Chaque côté du midplane peut avoir une alimentation électrique distincte.

L’ES7000 que j’ai utilisé contenait 32 processeurs Intel Xeon ; il est prêt à  recevoir les processeurs Itanium à  64 bits d’Intel dès qu’ils seront disponibles. On peut associer librement les types de processeurs dans la machine mais pas dans chacune des partitions. L’ES7000 agence les processeurs en huit groupes, appelés sub-pods de quatre processeurs. Chaque sub-pod est connecté à  un module cache niveau 3 (les processeurs fournissent une cache niveau 2). On peut attribuer des sub-pods à  n’importe quelle partition, mais on ne peut alors attribuer les processeurs qu’en groupe de quatre.

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