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Microsoft Exchange : Consumérisation et messagerie

Mobilité - Par Laurent Teruin - Publié le 04 octobre 2012
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La « consumérisation » ou la tendance à, dans un premier temps, déployer des solutions informatiques grand public pour les porter ensuite dans le monde de l’entreprise n’est pas une technique nouvelle.

Microsoft Exchange : Consumérisation et messagerie

Depuis une dizaine d’années, les éditeurs ont compris que l’adoption d’un environnement professionnel avait plus de chances de se faire, si certaines déclinaisons, voire certaines habitudes utilisateurs avaient été prises auparavant dans le monde grand public.

Microsoft Exchange : Consumérisation et messagerie

En résumé, les utilisateurs seraient plus enclins à utiliser des techniques qu’ils ont l’habitude de trouver sur leurs équipements personnels et s’attendraient même à les voir présentes dans le monde professionnel. Nous verrons que dans le cas des environnements Microsoft Exchange / Lync, ceux-ci n’échappent pas à la règle. Mais entre les deux mondes, parle-t-on des mêmes solutions ?

La messagerie Exchange 2010 ainsi que les futures versions répondent en premier lieu à des besoins tout à fait classiques d’envoi et de réception de messages, mais, nous l’avons tous observé, l’évolution de la solution Microsoft est devenue une solution globale incorporant plusieurs centaines de fonctionnalités additionnelles.

Il est, par ailleurs, peu probable que cela ne s’arrête pas en si bon chemin.  Si l’environnement Exchange possède des fonctions tout à fait propres  à l’environnement de l’entreprise, comme les fonctions d’archivage, de confidentialité, de haute disponibilité, il est évident que le rapprochement des environnements grand public et professionnel  est une réalité.

La venue d’Office 365, l’évolution de l’environnement Hotmail, et l’addition de fonctions telle que skydrive et autres, obligent, voire orientent en quelque sorte l’évolution des solutions éditeurs. Cette homonymie fonctionnelle est par ailleurs tellement proche, que  certains envisagent réellement d’utiliser la base fonctionnelle des solutions grand public pour leur entreprise. L’aspect stockage et son coût financier important, peuvent effectivement jouer dans la balance et inciter les directions informatiques à se pencher réellement sur cette opportunité. Certaines, l’utiliseront pour mettre au défi leurs propres services informatiques.

La dimension du stockage et des quotas utilisateurs est un bon exemple de comparaison  entre la solution d’entreprise et celles que l’on peut trouver sur l’espace public. Cette dernière va agir comme un moyen de pression qui incite les services informatiques internes à proposer des infrastructures aux limites de stockage proches de celles  présentes sur le cloud.  La solution gratuite va donc agir comme un agitateur vis-à-vis des solutions « onPremise ».  Cependant, si certaines analogies entre les deux mondes sont effectivement présentes, elles ne doivent pas masquer un certain nombre de contraintes auxquelles l’entreprise doit faire face et qui sont solutionnées uniquement par les offres professionnelles.

Aussi, si certaines fonctionnalités sont effectivement similaires (fonctions de base, accès distants etc..) la comparaison s’arrête là.  Les solutions professionnelles ont à prendre en compte tout l’environnement métier de l’entreprise avec leurs contraintes de disponibilité et de sécurité. Elles offrent également un catalogue de services beaucoup plus important que les fonctionnalités basiques que l’on peut trouver sur l’environnement grand public. Je pense notamment à l’archivage, la restauration d’éléments supprimés, le relais de messagerie, les fonctions de calendrier, la journalisation etc… Il serait donc réducteur, n’en déplaise à certains arc-boutés sur  une logique purement financière, très éloignée des aspects fonctionnels, de considérer  la messagerie comme  une simple fonction d’envoi et de réception de messages. Ce temps est définitivement résolu, soyez en persuadés.

D’autre part, il serait également hasardeux de penser que les fonctionnalités des solutions « grand public » puissent évoluer de telle façon qu’elles rejoignent les solutions professionnelles. Même si elles sont utilisées pour amorcer les nouveaux besoins et les nouveaux usages des futures solutions professionnelles, il existe dans le monde de l’édition, une nécessité de délimiter les marchés.

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